Chapitre un

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«La peur n'est qu'un état d'esprit et un état d'esprit peut se contrôler et se diriger.» -Napoleon Hill

Chapitre un

Je serrai mon sac contre ma poitrine. Mes pieds, aussi assurés que mon esprit, se posèrent hors de l'autobus. Une bourasque de vent persécuta mon visage, si bien que je reculai d'un pas, tentant de me stabiliser. Me voilà enfin arriver à la pizzeria Freddy Fazbear. Un très large bâtiment qui m'était inconnu jusqu'à maintenant. J'avais un peu la frousse, je devais l'avouer, mais j'étais tout autant excitée d'y être engagée une minuscule partie de l'été!

Tandis que l'autobus s'éloignait, produisant du même coup de terribles grincements qui me firent frissonner, je me mis en route. Une quinzaine de mètres me séparaient du restaurant.

Près de la dernière voiture du stationnement, une vielle dame semblait m'observer. Elle portait un affreux manteau de fourrure grise et fumait une drôle de cigarette, du genre super longue. Elle était le cliché parfait d'une gérante hautaine. Ce qu'elle s'avérait être, lorsque je lui adressai finalement la parole après l'avoir approchée.

«Bonsoir, madame.» Je déposai mon sac et lui tendis une main. «Je me présente, je suis-»

«Je sais parfaitement qui tu es, darling.» Elle ne me regarda même pas. «Tu peux te diriger vers l'entrée Est dès maintenant, afin de rencontrer ton coéquipier de nuit ! Ce gentleman s'appelle eh... Evan ? Estéban ? Quelque chose comme ça,» dit-elle distraitement en regardant le ciel et reprenant une bouffée de son... truc. «Enfin ! Tu t'informeras toi-même, se sera ta première mission.» Ajouta-t-elle en me tapotant le dessus de la tête de sa main fripée, me regardant enfin.

Mais quel affreux accent anglais. Je ne l'aimais pas, mais je devais la respecter pour qu'elle m'apprécie, elle, et qu'elle me garde.

Je réprimai un sourire à mes pensées et me penchai pour reprendre mon sac que j'avais mis par terre par politesse (sans en recevoir en retour). «Bien, madame. Merci de votre-»

«'Suffit avec le bavardage, au boulot jeune fille, il est déjà presque minuit.»

«Oui, madame, pardon.» Dis-je tandis que j'accourrai déjà vers l'autre côté du bâtiment, à la recherche de la fameuse entrée Est. Mon sac cognait sur mon dos, il y avait du vent qui me sifflait au visage dû à ma légère prise de vitesse, alors que mes pieds, eux, s'élançaient sur un chemin de gravier qui semblait me mener vers la bonne porte. J'avais bien hâte de voir mon nouveau lieu de travail pour la prochaine semaine !

Il y a de ça seulement deux jours, dans un journal local, j'avais apperçu une offre d'emploi d'une durée de cinq à sept nuits, très bien payé en tant que remplaçante de l'assistant veilleur de nuit à la pizzeria Freddy Fazbear : Un emploi à temps-partiel de minuit à six heure du matin. Génial, non ?

J'arrivai enfin à la porte que j'avais misée. Entrée Ouest.

«Ha, merde, mauvaise porte...» Me dis-je à moi-même. «Mais, alors, où-»

Mon regard, parti à la recherche d'une autre entrée, tomba sur une tête masculine jaillissant de derrière un des murs du bâtiment. «Hé, dude,» me lança-t-il. «Cherches-tu l'entrée Est ? C'est part ici, approches donc !»

Il disparu dernière le mur.Freddy Fazbear était vraiment conçu d'une drôle de façon. S'il y avait des recoins absolument partout à l'extérieur, je me demandais bien à quoi ressemblait l'intérieur...

Je franchis donc les derniers mètres lentement, en regardant où je mettais les pieds. Pour une raison obscure, le chemin de gravier c'était arrêté à l'entrée Ouest. J'imaginai que cette dernière correspondait à l'entrée des usagers. Aussi, il y avait moins de luminosité à cet endroit. Je frissonnai.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 18, 2016 ⏰

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Five nights at Freddy's (Français)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant