♡ CHAPITRE 8 ♡

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juste trois mots, et je suis à toi..

Lui : demandes moi pardon.

Haha ! Il gagne trop la confiance, lui.

Moi : reves toujours.

j'ai détourné mon regard pour fuir ses yeux. Mais n'empeche  je sentais son regard sur moi.

Lui : fais moi un bisou et je te pardonne.

Quoi ? Mais c'est vraiment un gamin. Et le pire, il ne rigolait pas, il attendait que je le fasse. Je m'installe confortablement sur mon siège et prends mon téléphone.

1 minute passe ...

Il me calculait même plus, il avait ses ecouteurs et fixait le beau paysage que nous offrait la nature.

2 minutes...

Je commençais à en avoir marre. Je me redresse alors en faisant beaucoup de bruits, pour qu'il se souvienne que je suis là. Mais rien ! Il me calcule pas.

Moi : Sidath ?

Vent.

Moi : Sidath ?

Vent.

Moi : SIDATH ?

Il se met à chanter. Et Il m'entendais tres bien parce qu'il avait juste un ecouteur sur ses oreilles.

Là, j'en avais assez. Je prends mon sac et ouvre la portière de la voiture. J'allais descendre quand il me retient le bras.

Lui : tu ne bouges pas ! Dit-il d'un ton sec.

J'avais nullement envi de lui parler, j'aime pas les gens insolents.
Il se penche sur moi pour refermer la portière. Je ne pu m'empêcher de sentir son parfum, tellement que l'odeur était forte et bonne. Au moment où il se relevait, ses cheveux carressent mon visage et un petit frisson me traverse le corps.

Je me retourne vers lui et avant même que je n'aligne une phrase, il m'interrompt.

Lui : non. temps que j'ai pas mon bisou.

Pff ! Exaspérée, je décide de le faire. Je me penche alors sur sa joue et je lui fais un gros bisou. Il sourit l'air satisfait et reprend le volan. Un vrai enfant!

Il essayait de reprendre la discussion mais je ne l'écoutais pas. Je faisais la tête durant tout le reste du trajet. J'avoue que je me décarcassais en mille pour ne pas exploser de rire suite à ses blagues.

Il arrête subitement la voiture. Je me met alors à inspecter les environs pour savoir où on était. A ma droite, il n'y avait que des arbes sur le trottoir et à coté de la route il y avait des boutiques et des batiments. Et à ma gauche, il y avait aussi des arbres et...

Moi : ne me dis pas que ...

Lui : sisi, on est au parc de hann.

Il a vraiment des goûts bizarres. Avec tous les restaurants et les places chics à Dakar, il choisit le parc de hann ?

on descend de la voiture pour entrer dans ce lieu où, je n'ai pas posé les pieds depuis mes 12 ans. Rien avait changé, chaque endroit de ce parc remontait en moi des souvenirs . Quand j'étais au collège notre dame, ma "team" et moi venions souvent ici après nos compositions. On ne visitait pas les animaux, on venait juste là pour passer du temps ensemble.
J'observais avec nostalgie l'entrée du zoo. Haa ! Ces moments sont et resteront les meilleurs de ma vie.

On aborde en silence la longue allée qui menait au lac. Personne ne parlait ; moi j'étais perdue dans mes souvenirs et lui ? Je ne sais pas. Il ne parlait pas , il regardait juste devant lui en tennant fermement sa natte.

Une Vie Presque Imparfaite ( réecriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant