Hermione et Drago, entre amour et haine...

Distribution

Chapitre 4

Le lendemain, Hermione se réveilla en pleine forme, ou tout du moins jusqu'à ce qu'elle se remémore sa conversation de la veille. Elle était furieuse, triste et révoltée. Comment Dumbledore avait-il pu le laisser revenir à l'école, il était dangereux, elle refusait de croire que son ennemi de toujours était quelqu'un de bien... Elle prit une douche et enfila sa robe de sorcier pour se diriger dans la grande salle. Elle salua ses amis et s'assit à côté d'eux. Le professeur Mc Gonagall arriva pour donner les emplois du temps aux préfets pour qu'il les distribue à leur tour aux élèves. Hermione saisit le petit carton dans lequel se battaient 500 emplois du temps et se dirigea vers sa salle commune, les préfets avait la journée de libre pour faire la distribution guider les élève et un thé avec le directeur était organisé en fin d'après-midi afin qu'il leur f asse part de ses projets et de ses attentes. Elle appliqua un sortilège de distribution au carton et les papiers en sortirent pour glisser sous la porte en direction de la grande salle. Elle sourit en imaginant la tête des autres préfets accaparés lorsqu'ils verraient la malchance qu'il avait de ne connaitre ce sortilège.

Elle se rendit ensuite à la bibliothèque et entreprit d'étudier le programme de l'année scolaire. Elle était très enthousiasme à l'idée de pouvoir choisir ses matières en fonction de ses gouts et de ses atouts. Elle était d'autant plus heureuse en apprenant qu'une nouvelle matière avait été mise en place par le ministère en vus des « circonstances exceptionnelles » (sur le papier), ou autrement la guerre, (dans la réalité).

La nouvelle matière se nommait « magie intuitive » un cours ou les élèves apprendraient à se défendre dans d'autre contexte qu'un duel préparé, comme un champ de bataille ou une course poursuite. Elle maniait épreuves physique et théorie sur des sortilèges de défense. Hermione trouvait cette matière barbare et violente mais ne put s'empêcher d'admettre qu'elle était nécessaire et s'y était inscrit.

A la sonnerie elle se rendit dans les couloirs pour orienter les premières années et fut amusé de voir les autres préfets se dépatouillant encore avec leurs emplois du temps. Elle fut surprit de voir Malefoy assis sur le rebord d'une fenêtre en train de lire paisiblement la pile d'emplois du temps intacte à ses côtés, appariement les rumeurs avait fait long feu car les premières années redoutait déjà le prince de serpentard. Ils le regardaient apeurés, les deuxièmes années leurs avait sans doute déjà racontés les sortilèges comme « crache limace » ou « bloque langue » qu'il avait l'habitude de lancer avec ses amis. Plus furieuse que nécessaire elle se dirigea vers le jeune homme et se planta devant lui.

« Tu vraiment idiot Malefoy, tu fais peur à tout le monde et tes emplois du temps ne sont toujours pas distribués ! »

« C'est précisément parce que je fais peur à tout le monde que je ne distribue pas mes emplois du temps. » il avait dit ça d'un ton dégagé les yeux sur son livre, qu'il releva en s'apercevant qu'elle ne disait mots.

Ils se fixèrent et Hermione ne sut que dire devant les yeux gris qui ne clignaient. Elle se sentit honteuse de s'énerver pour une telle chose et s'en voulu de faire croitre elle-même sa réputation de miss-je-sais-tout. Désireuse de ne pas quitter ainsi la conversation elle balbutia :

« Tu... lis quoi ? »

« Les techniques de magie noires à travers le monde, tu veux que je te le prête après l'avoir fini ? » Il l'a fixa, impassible, et éclata de rire en voyant les yeux de la jeune femme s'emplirent à nouveau de colère.

« Non, je plaisante Granger ! C'est mon livre de défense contre les forces du mal... » Il lui sourit, se retenant d'ajouter que ça l'étonnait qu'elle n'est pas déjà épluchée tous ses livres.

Elle ne dit rien, et se contenta de donner un coup de baguette aux emplois du temps qui s'envolèrent rencontrer leurs propriétaires. Il parut impressionné mais elle n'en fit rien et se contenta de partir à grande enjambés, un petit sourire au coin.

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