Prologue

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À 18 ans, je travaille à servir des clients dans un petit café très fréquentés de la ville. Aujourd'hui, j'en ai marre, j'ai démissionné. Je ne viendrai plus à l'avenir. Je rêve de faire de grande étude en science de l'espace et me voilà derrière un comptoir à pâtisseries. Je les envie ces scientifiques de renoms et ceux qui le sont moins. Au moins, eux, ils ont eu la chance de faire le métier de leurs rêves. J'ai arrêté l'école, mais je veux faire partie de la conquête de l'espace... Ouais ...Je suis pitoyable. Arya, t'aime pas l'école et après, toi tu chiales... conscience de merde! J'aurais au moins pu faire des efforts, mais j'ai tout appris de l'espace grâce à mon père, du moins, grâce à ses cahiers de recherches et à ses livres scientifiques. Il me reste une table dans le fond du café. Je vais leur dire que nous allons fermer dans 10 minutes. Je m'approche du leur table. J'y crois pas!! C'est l'astrophysicienne Jane Foster et le détraqué Erik Selvig!!

-Je suis désolée de vous dérangez, mais nous allons fermer dans une dizaine de minute, dit-je.

-Pas de problème, m'assure la brune, Jane.

Une fraction de seconde après sa phrase, une série de bip ce fait entendre. Ce bruit est de plus en plus agaçant.

-Je te l'avais bien dit que ce machin ne fonctionnait plus depuis...euh...depuis tu sais quoi!! S'écrit Selvig.

-Non, je t'assure que j'ai passé tout les tests possible. Il y a qu'une seule réponse à cette alerte...

Jane ramasse en vitesse ces affaires, prête pour partir?

-Non Jane... Je ne veux pas que ça recommence, on a eu beaucoup de problèmes avec eux et avec Lui.

-Erik, j'ai tellement attendu, je n'ai jamais réussi à tourner la page... C'est le travaille de ma vie, de notre vie.

Moi qui contemple la scène, n'a aucune idée de ce qui se passe sous mes yeux. Les scientifiques, tous de fous. Je crois n'avoir pas atteint ce stade encore, merci. Je suis allée fermer et nettoyer la cafetière, les tables, les chaises... Pendant ce temps, ces deux fous sont partis en argumentant chacun leur opinion et avec une Jane quelque peu stressé. Je ferme à clé la boutique et rentre chez moi à pieds, comme d'habitude. Le ciel est noir, ça sent la pluie. Je me dépêche un peu, histoire de ne pas être trempée.

Je claque la porte d'entrée de mon petit appartement avec violence. Je me suis faite attraper par une tornade. Bordel qu'il pleut!! Je prends une bonne douche chaude. Au menu ce soir, écouter la télévision enroulée dans mes couvertures. C'est un bon plan! Je ferme la télé consciente que je m'endors, mais je n'ai plus assez d'énergie pour aller dans mon lit. Mes paupières sont tellement lourdes. Je finis par dormir.

Je me réveille en sursaut. J'ai entendu du bruit. Je me rappelle que j'ai fermé ma télé. J'ai quelques sueurs froides dans le dos. Je marche lentement vers ma cuisine, personne. J'ouvre avec la plus grande douceur mon tiroir à couteau. Je prends le plus tranchant que je trouve. Je continue à marcher, mais cette fois en direction de l'unique chambre. J'entends les lattes du plancher grincer. Merde! Je suis devant ma porte, prête à attaquer l'ennemi. J'ouvre la porte avec élant, personne.

-Encore raté ma jolie!

Je me retourne en vitesse vers cet homme, mais pas assez vite, c'est la dernière chose que j'entends avant d'être engloutie dans les ténèbres.

Je me réveille avec un immense mal de crâne. Je tends une main vers mon crâne, mais celle-ci reste coincé tout comme l'autre. Je suis attachée! J'essaie de crier, aucun son ne sort de ma bouche. Je suis attachée! Que faut-il faire quand on se fait enlever? Ah oui, ne pas paniquer! Trop tard. Personne sait que je suis partie, mes parents sont morts il y a longtemps. Des amies? Aucune. Je suis toute seule dans cette galère. C'est le noir complet autour de moi. Pas une once de lumière. Tout à coup, j'entends des pas résonant...dans un couloir? Peut-être bien. Une porte s'ouvre sur un homme imposant qui l'instant d'après ouvre la lumière. Je suis aveuglée par cette soudaine clareté. Il tire une chaise derrière lui annonçant un interrogatoire. Il met la chaise à l'envers et s'installe dessus me faisant face. Il m'enlève cette horrible chose que j'ai dans la bouche. J'ouvre la bouche...

-Même si tu cris, personne ne te retrouvera...

-Que voulez-vous de moi?

-Ma petite, tu n'en as pas idée! Alors commençons! Réponds à mes questions et tout ira bien pour toi, je t'assure. Tu t'appelles Arya Derwson?

-Non.

-Ne me mens pas!

-...

Je sentie une décharge électrique au niveau des côtes. Ça fait un mal de chien! Tellement que des cris sortent de ma bouche. De plus, des larmes coulent sur mes joues. De la Torture.

-Alors?dit-il avec un sourire sadique.

J'en peu plus, pardonner moi.

-Oui, je m'appelle Arya Derwson!

Je crie presque et la douleur s'atténue un peu. En y voyant plus claire, l'homme en face de moi a laissé la porte ouverte derrière lui. Aucune chance d'évasion, par contre, il y a un symbole sur le mur d'en face: une pieuvre rouge où la tête est un crâne.

-Bien, d'où viens-tu?

-Je suis née, au État-Unis.

Une autre décharge. Je ne vois plus devant moi, tout est flou, je manque de perdre connaissance. J'ai un haut le coeur...

-Faux, essaie encore jeune fille!!

-Mais je vous dit la vérité!!!

Une décharge encore plus puissante que mes deux précédentes. Là, je vais perdre connaissance, c'est sûr! Je vois des taches noirs.

-Les État-Unis, les État-Unis, État-Unis... Dit-je dans un murmure audible.

Et voilà, le noir complet.

***

Je suis dans une cellule. J'ai dormir 2 jours, 3 jours ou une semaine? J'en n'est aucune idée. Il y a 4 murs blancs ou plutôt gris-verts avec la moisissures, une seule porte et rien d'autre. J'essaie de la défoncer avec toute la force qui me reste. J'en n'est plus et me laisse glisser le long d'un mur. Mes habits ne sont plus, laissant place à des vêtements d'hôpital, mais d'un pantalon et d'un t-shirt. Mes cheveux bruns foncés sont en bataille et noueux. Mon ventre crie comme jamais avant, mais il ne cri pas autant que la petite voix dans ma tête qui me hurle de partir d'ici. IL Y A AUCUN MOYEN!!! Cette fois c'est ma propre, mais je ne la reconnais pas.

De glace (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant