Tragédie ou comédie ?

Lysandre ou Démétrius ?

J'avais passé une sale nuit dans cet hôpital, je déteste les hôpitaux. Ma mère venue me chercher après que les médecins eurent confirmer que ma côte ne risquait pas de se fracturer ou un truc du genre. Je me dépêcha de prendre une douche. Je remarqua un sale ématôme sur mon ventre que je cacha avec un t-shirt à longue manche. Je mis un pantallon beige, les bottines assorties. J'emprunta l'écharpe en laine brune claire de ma mère et coiffa mes cheveux en une tresse brésilienne. Ce fut une horreur, avoir un poignet raide n'aida pas du tout la chose. Mais je fus plutot satisfaite du résultat après 20 minutes.

J'étais en retard et mon petit frère aussi du coup. Nous courûmes jusqu'à son école puis jusqu'à la mienne.

- T'en a mis du temps mais ohh qu'est-ce-que tu as au bras ? Me demanda Alexia alors que la sonnerie sonnait.

- Je t'expliquerais plutard, on va être en retard en physique!

La plupard des élèves furent en retard, ce qui nous permis de ne pas nous faire remarquer. Je vis Thomas me faire signe de venir m'assoir.

- Salut, me fit doucement Dylan.

- Pas trop fort, on pourrait t'entendre et croire que tu es aimable, me moquais-je gentillement.

Il grogna et je pris place à côté de Thomas qui me souria.

- Ca fait encore mal ? me demanda-t-il en montrant mon poignet.

- Quand je me coiffe ça fait un mal de chien!

- Je peux signer ?

- Tu es sérieux Sangster ? Comme en primaire ? rigolais-je.

Il prit une mine vexée. Ce que les mecs peuvent être vite blessés dèsfois. Je souffla et tendis mon bras devant lui. Et voilà, un gamin heureux, je vous jure...Comme j'étais droitière, je pus écrire mais franchement j'aurais préféré être gauchière en ce moment. Je ne comprenais rien du tout, s'en était effrayant. Tous ces trucs de gravitation avec Newton, comme quoi il faut la vitesse et la hauteur d'un certain truc pour savoir en combien de temps il risque de tomber. Des trucs qui nous servent à rien... Je m'endormais sur mon coude lorsque Thomas fit basculer mon bras et ma tête par la même occasion.

- Je vais te...

- Mademoiselle Funcci, voulez-vous faire le cours à ma place ? Me menaça le prof.

Je répondis non et fusilla le blondinet du regard qui lui ria en silence, trop fièr de son coup. La fin du cours sonna et tous les élèves se dirigèrent vers le cours d'anglais où nous allions étudier un dramaturge célèbre anglais. Shakespeare. Le seul homme que je trouve vraiment romantique sinon tout le reste ce sont des copieurs pour moi.

- Bon alors! Cette année nous allons mettre en pièce la célèbre comédie de William Shakespeare, le songe d'une nuit d'été, nous annonça la prof.

- Ca va être facile avec Thomas et Dylan dans la classe, c'est d'office eux qui auront les premiers rôles, râla Aaron, un mec lourd de l'équipe de foot.

- Il n'y a pas de petits rôles pour un grand acteur, arrête de pleurnicher, lui dis-je.

- Georgianna a raison...oui enfin sauf pour la fin..., confirma la prof.

Ah! Merci, enfin un prof d'accord avec moi. Elle nous distribua à chacun la pièce et les rôles, alors que nous n'avions même pas encore joué...

- Madame, y a une erreur, vous avez donné le rôle du roi des génies à Edmund, se moqua gentillement Noëlla suscitant les rires de la bande et même le mien je dois dire.

- Et t'as quel rôle toi madame je suis parfaite ? lui demanda Edmund.

- Hippolyte, la reine des amazones, des femmes guerrières, le clasha-t-elle.

- Et toi tu as quel rôle ? me demanda Thomas.

- Hermia...

- C'est trop cool Jo, tu as un rôle majeur! Toi qui aimes jouer!

Merci Alexia... C'est vrai que j'adore jouer mais c'était plus un secret qu'autre chose. Thomas était tout content d'avoir Lysandre tandis que Dylan lui avait Démétrius. Je ria en moi-même devant le réalisme de la situation. Hermia et Lysandre sont deux amoureux mais Démétrius est amoureux d'Hermia, qui elle ne l'aime pas parce qu'elle le trouve agaçant. Bon Thomas et moi sommes pas en couple mais je trouve Dylan agaçant. La blondasse, complètement folle de Dylan, joua Hélèna. Encore un truc vrai, Démétrius n'aime pas Hélèna mais elle si. Je venais de penser à un truc d'ailleurs.

- Dis tu t'apelles comment au fait ? lui demandais-je.

- Charlotte Vanessa Julie Amélia DeGrizaines, se présenta-t-elle sans lâcher le bras de Dylan.

D'accords....je lui avais juste demander son prénom et elle me fait sa carte d'identité.

Je retourna m'assoir près de mes amies, mon dieu c'est quoi cette fille...Madame Voldemart nous expliqua le calendrier puis la sonnerie retentissa. Je quitta la pièce en discuttant avec Thomas, nous étions râvi d'avoir les rôles principaux et disons le, de jouer ensemble les amoureux. Noëlla se racla la gorge en me lançant des regards pleins de sous-entendus lorsque nous rentrâmes dans le labo de biologie.

- Quoi ?! lui demandais-je sèchement.

- Oh rien, je pensais juste à ce que le pauvre Thomas devra endurer c'est tout.

Je lui tira la langue et alla m'installer à côté de Dylan lorsque je me pris les pieds dans le sac d'Aaron. Je m'attendais encore à tomber comme une ramasse mais je fus rattraper par un chevalier servant. Oh non c'était Dylan qui me regardait intensèment.Ola, j'avais ma main sur son biceps, qu'est-ce-qu'il est musclé!

- Hey les gars on est pas encore au théâtre, se moqua Aaron.

- Ouais ben si tu pensais à mettre ton sac autre part je me serais pas casser la gueulle. Ah mais non c'est vrai, tu ne sais pas penser! L'engeullais-je en lui clouant le bec.

Dylan me redressa et je pris place à ses côtés, le visage rouge de honte mais aussi de colère. je n'avais jamais eus de pire ennemi mais, lui, si il continuait, il allait être sur ma liste rouge à côté de Pablo! Je passa tout le cours dans mes pensées, en chantonnant des chansons. Dylan le remarqua et souria, il devait sûrement se moquer dans ses pensées. J'arrêta et lâcha un rein de souris sur son bras.

- Ahhh Jo! T'es complètement co....

- Monsieur O'Brien, veuillez-vous taire.

Je leva les mais en faisant mine d'être désolé. Il grogna et reprit le cours en silence. Aaron nous faisait des signes de bisous mais je l'ignorais. Ignorer les imbéciles comme lui, n'allais pas être une chose facile vu qu'ils sont partout dans le monde! Je ria face à cette pensée et me concentra enfin sur le cours, à 10 minutes de la fin, il était temps.