Le Rejet

176 8 6
                                    

Tous les supporters hurler ! La victoire était à nous avec 2 buts à 1 contre la Roumanie !
L'hymne national fut chanter. La joie flotter dans le stade.
Je suis tellement fière d'Antoine !

<< Isabelle : Dis moi Louise, ou est notre petite Mia ?
- Et bien elle passe quelques temps chez mes parents elle revient d'ici deux jours.
- D'accord, tes parents doivent être heureux de l'avoir un peu
- Oh oui tu connais ma mère, elle est complètement gaga >>

Nous rigolions. A la seule pensé de ma fille mon sourire apparue. J'avais hâte de la retrouver.

<< - Vous parlez de quoi ?
- Oh Antoine mon chérie, félicitations pour le match
- Merci Maman, donc vous parliez de ?
- Nous parlions de Mia
Je regarda Antoine mais il ne me lança même pas un regard à l'évocation de notre petite puce.

- Elle ne vous a pas dit pourquoi Mia est actuellement chez ses parents ?
- Non, mais pourquoi ?  Louise ? Que ce passe t'il ? Un problème ?
Je regarda Alain et alla lui répondre mais Antoine me devanca
- Oh et bien figuré vous que Louise était tellement débordée  par son travail qu'elle a demandé à ses parents de garder notre fille quelques temps.
- Tu sais très bien pourquoi ?
- Parce que ton travail passe avant ta famille voilà ce que je sais
- Tu ne peux pas me dire ça ! Je fais tout mon possible pour que tout fonctionne !
- Et sa ne fonctionne pas ! Ouvre les yeux, tu n'arrives à rien. Tu n'es même pas foutu d'arriver à l'heure au 1er match de foot de ton mari. Tu es la seule femme de footballeur a venir comme tu es venue ce soir !
- Mais je suis la seule qui travailles Antoine! Arrête de me reprocher toutes ses choses alors que tu devrais être fière de se que j accompli !
- Fière de quoi ? D'avoir une femme absente, qui arrive à moitier débrailler au match alors que l'on est filmés et que toutes les autres femmes de mes coéquipiers sont parfaites aux yeux des médias et de mes fans ??
- Tu as honte de moi ?
Ma voix tremblait.
- Oui. >>

Alors je ferma quelques secondes les yeux pris une grande bouffer d'air et rouvris les yeux.
Antoine avanca sa main pour prendra la mienne mais je recula.

Je lança juste un minable " au revoir " aux parents d'Antoine et parti.

Mon mari à honte de moi. Honte de moi. Je suis minable. J'étais prête à m effondrer dans le couloir qui mener vers la sortie mais je me retiens. Je finis par prendre ma voiture et roula une quinzaine de kilomètres jusqu'à ce que je ne puisse plus me retenir.
Je me gara sur le bas côté et ferma les yeux, la tête en arrière. Une larme coula. Puis deux. Et je ne pus m'arrêter.
Le fameux " Oui " d'Antoine se répéter dans ma tête. Comme une insulte. Comme si une des fissures qu'il avait réussi à refermé en moi c'était réouverte. J'étais à la case départ.

Le temps faisait marche arrière.

HopeSummer

Le Temps - A. Griezmann.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant