Je m'appelle Nicolas Audelièvre, mais tout le monde me surnomme Nico. J'ai 26 ans et je suis le propriétaire d'une grosse boîte qui marche d'enfer. Autant vous le dire, je suis un homme très riche. Mais je ne suis pas le genre à tout dépenser rien que pour moi, j'aide certaines association pour les enfants malades et les sans-abris, bon je ne vais pas vous cacher que j'habite dans une petite villa au bord de la mer et que j'ai acheté un petit chalet dans les Pyrénées pour mes vacances d'hiver, et j'ai aussi une autre villa au Sénégal, mais que voulez-vous, j'ai la chance d'avoir beaucoup d'argent, il faut bien que j'en profite. Je ne suis pas né dans le grand luxe alors devenir riche c'était tout nouveau pour moi à l'époque. J'ai toujours penser que je serais écrivain, mais rester enfermer chez soi à taper sur un clavier d'ordinateur pendant des heures et des heures, tous les jours, avec une bouteille de whisky à la main en espérant que l'inspiration viendras plus rapidement, pour au final écrire un livre pourris qui ne seras pas vendu. J'ai arrêté d'y croire et je me suis tourner vers autres choses. C'était dur, je n'avais aucune autres passion que l'écriture et je ne me voyais travailler dans rien d'autres, bien que j'ai eu mon bac avec mention bien, je ne trouvais pas d'orientation. J'en ai parlé à mes meilleurs potes Armand et Samuel, dit Sam. Tous les vendredi soir on se rejoint chez Christie dans notre bar, on parle, on boit, puis généralement on sort en boite de nuit pour draguer, et on danse un peu aussi. Avec les gars on a parlé, on c'est fait un trip qu'on pourrait monter une boîte tous les trois, bon on était bourrer ce soir-là, mais le lendemain j'y ai repensé et je me suis dit que ce n'était pas une si mauvaise idée que ça. Ça nous demanderait beaucoup de travail mais ça ne voulait pas dire que c'était impossible. Je leur en est re parlé, Armand me prenait pour un fou et Sam comme d'habitude n'écoutait pas la moitié de ce que je lui racontais. Enfin il a fini par réagir et à trouver que ce n'était pas si con que ça en avait l'air. Mais Armand lui n'était pas pour, j'insistais en lui donnant de bons arguments, j'ai parlé de sexe, d'argents, et il a fini par dire qu'il y réfléchirait. Il suffisait de parler des filles pour qu'il change d'avis ! C'est un grand séducteur Armand, il est jeune, beau, brillant mais aussi con, il a tout pour lui ce gars ! Au bout de quelques jours il a fini par accepter. Il nous a fallu beaucoup de temps et d'argent, on a eu du mal, au bout de quelques temps de galère on pensait parfois à tout abandonner, mais heureusement on est allé jusqu'au bout et ça en valait bien la peine. On a fini par y arriver. On est passé de trois mecs un peu paumer à trois mecs invité à a la Jet Set ! C'était un truc de fou, on n'arrivait pas à y croire tellement c'était beau. J'ai vendu mon vielle appartement pour acheter une belle petite villa et surtout j'ai remplacé ma petite voiture que je surnommais "poubelle" par une porche !! Le rêve quoi ! On nageait dans le fric, on faisait des allé retour en jet privée pour des petits vacances à l'étranger ou on rencontrait des tas de filles belles, riches et sympas, on était invités aux soirées de la première classe, franchement c'était énorme ! On s'est éclaté. Mais malheureusement le bonheur n'a pas durée... Sam a eu de très mauvaise fréquentation, il sait fait avoir par une bande de dealeur, il s'est fait volé tout son argent. Quelques semaines plus tard on s'est fait braqué, Sam était blesser, on a appelé une ambulance mais il avait du crack sur lui, il s'est alors retrouver en prison. Avec Armand on avait mis de l'argent de côté, on tenait la boîte tous les deux mais on était en baisse, les affaires marchait de moins en moins. On avait monté l'association tout les trois, c'était sûr qu'as deux l'ambiance était différente. Un soir on s'est pris la tête, il voulait tout arrêter, je ne voulais pas, qu'est-ce qu'on allait faire sinon ? Il disait qu'il voulait tout arrêter pour repartir à zéro. Il déménagerait loin d'ici, et avec l'argent qu'il lui restait il pouvait se le permettre, on avait perdu beaucoup de frics mais on était toujours riche. T'as qu'à faire pareil toi, ça nous feras du bien je suis sûr, me disait-il. Après tout, je ne pouvais rien faire pour le retenir et au point où on en était ça ne pouvait pas me faire de mal. On a tout vendu. J'irais rendre visite à Sam pour le lui dire. On a bu notre dernier verre ensemble avec Armand, chez Christie, on sait dit adieu, puis on est partis chacun de notre côté.
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Je l'aime pour deux
General FictionUn trio qui tombe à l'eau, un femme partis trop tôt, Nicolas raconte sa vie. Malgré les hauts et les bas, c'est la présence d'une enfant qui le fait se sentir vivant.