Chapitre 2 : Elle. Juste elle.

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J'ai déménagé sur l'île de Saint Barthélémy. Une très jolie petite île. La bas j'y ai rencontré, Alie, dès que nos regard ce sont croiser j'ai su que c'était elle, la femme de ma vie. Bon c'est vrai j'ai dit la même chose quand j'ai rencontré Carla... mais là c'était différent, je n'étais pas tombé amoureux de ces fesses mais de ces yeux, ces jolie yeux noisettes, et son sourire qui me faisait chavirer... je crois que je n'avais jamais aimé une femme aussi fort qu'elle. Je suis allé la voir, j'essayais de lui cacher qu'elle me faisait craquer en la jouant mec cool, mais je tremblais tellement... j'ai sentis que le courant passait bien entre nous. On s'est revus plusieurs fois, on a passé des journées ensemble, des soirées, des nuits... j'étais amoureux, elle l'était aussi, j'étais heureux. Elle est venue vivre avec moi. J'avais une belle maison, de l'argent, une femme parfaite, tout pour être heureux ! Un an plus tard, elle voulait un enfant, je lui est demandé si elle ne préférait pas qu'on se marie avant, elle m'a sourie et m'a dit : J'attendais justement que mon amoureux me fasse sa demande. Je les embrassée, je suis partis de la maison en lui disant que je reviendrais tout à l'heure. Je suis allé à la bijouterie, j'ai acheté la plus belle bague qu'il y avait, en espérant que ça lui plaise. Je suis revenue à la maison, je lui est caché les yeux avec un ruban bleu, je lui ai pris la main en lui demandant de me suivre. Elle m'a toujours dit qu'elle rêvait de retourner au Maroc parce que ça tante vie la bas, mais elle n'a jamais pu y retourner, elle n'avait pas assez d'argent. On a pris l'avion, elle avait toujours les yeux bander, elle ne savait pas où on allait. Je lui est enlever le ruban qui cachait ces beau yeux, je me suis agenouiller devant elle, je lui ai pris la main, elle m'a lancé un grand sourire, elle était si belle. J'ai sortis la bague et je lui est demander : Alie, veut-tu m'épouser ? Je lui est glissé la bague au doigt, elle m'a embrassé, ça voulait dire oui.

-Ou est-ce qu'on va ? Ma demandé Alie.

- Ce ne sera plus une surprise si je te le dis.

Elle m'a souri. J'adore son sourire, je l'a trouve si belle.

L'avion c'est poser, on est sorti, et lorsqu'elle a lu "Marrakech" j'ai vu des étoiles dans son regard, elle m'a sauté dans les bras en me criant "Merci, merci !! ". La voir si heureuse ça me faisais tellement plaisir. On a pris un taxi et on est allé à Chemaia, la ville où habitait sa tante.

-L'idée de la revoir me rend si heureuse, merci mon Nico, tu vas voir je suis sûr que tu vas lui plaire. C'est tante Jahida qui ma élevée lorsque ma mère est décéder, j'avais sept ans, je ne connaissais pas mon père, je n'avais plus qu'elle. Elle prenais un grand risque en faisant ça elle n'avait pas de papier, moi je suis française donc j'avais le droit de vivre en France mais pas elle. Un jour, je devais avoir 15 ans, elle s'est fait arrêter et il l'on renvoyez au Maroc, et moi je suis allé dans une famille d'accueil jusqu'à mes 18 ans. J'avais déjà fugué plusieurs fois mais en vain. A mes 18 ans je suis partis, je vivais dans un petit appartement, j'ai redoubler ma terminale, j'en avais marre alors j'ai arrêté le lycée, je ne pouvais plus faire une année de plus, je me trouvais des petits boulot un peu partout, je n'avais qu'une idée en tête c'était partir au Maroc pour revoir ma tante, mais ce n'étais pas si simple, je travaillais à Macdonald, je faisais du babysitting chez mes voisins, et quelques fois j'essayais de passer des casting, je voulais être mannequin, mais je n'ai jamais réussis.

-Je ne comprends pas pourquoi, tu es si belle.

- Oui mais je ne suis pas très grande.

- Comment tu as eu l'adresse de ta tante ?

- Elle avait écrit à ma première famille d'accueil et m'avais donné son adresse, on s'échangeait beaucoup de lettre. Mais un jour ils m'ont changé de foyer et je ne retrouvais plus le papier ou j'avais écrit son adresse, alors je ne pouvais pas lui donner de mes nouvelles et je n'en recevais pas non plus de sa part, je n'étais pas bien pendant cette période-là, et cette nouvelle famille ne me plaisait pas du tout. Quelques années plus tard j'ai retrouvé un vieux carton, à l'intérieur il y avait toutes mes affaires de quand j'étais adolescente, dont mon journal intime, je l'ai relus, et j'ai vu que j'y avais écrit l'adresse de ma tante. J'étais tellement contente quand je l'ai retrouvé, et en même temps j'étais furieuse car toute ces années ou je cherchais le petit bout de papier ou j'avais écrit son adresse j'étais malheureuse de ne plus le retrouver alors qu'enfaites je l'avais aussi écrite dans mon journal mais je n'avais jamais pensé à regarder à l'intérieur...

-Et tu lui à ré écris quand tu à retrouver son adresse ?

- Non...

-Pourquoi ?

-J'avais peur qu'elle m'en veuille de ne plus lui avoir donné de nouvelles. Bien sûr dans mes lettres j'aurais pu lui expliquer la raison en lui disant que j'avais perdu son adresse, mais j'avais peur ne de pas avoir de réponse, imagine si elle avait déménagé, et qu'elle n'aurait jamais reçus mes lettres, j'aurais attendu tous les jours devant ma boîte au lettre sans nouvelle d'elle et je me disais que ça ma rendrais encore plus malheureuse alors je ne lui est jamais écrit. Je m'en voulais de ne pas le faire, mais je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai jamais fait...

On est enfin arrivé chez sa tante, elle avait peur, peur qu'elle n'habite plus là, peur qu'elle ne la reconnaisse pas ou peur qu'elle ne soit pas contente de la revoir, j'essaye de la rassurer, elle à frapper à la porte. Quelqu'un a ouvert, c'était une femme, j'ai vu le regard d'Alie et j'ai compris que c'était sa tante.

-Bonjour tante Jahida, lui a dit Alie.

-Alie ? C'est bien toi ma petite fille ? Lui a répondu Jahida.

-Oui, oui c'est moi. Je suis contente de te revoir.

- Oh viens la que je t'embrasse ! Mais comme tu es belle, tu as beaucoup changé.

On est entré à l'intérieur, elles ont beaucoup discuté, elles étaient heureuse de se retrouver. Alie m'as présenté à sa tante.

-Bonjour madame. Lui ai-je dit.

- Oh voyons appeler moi Jahida ! Vous faites partis de la famille maintenant. Et je ne pourrais jamais vous remercier de ce que vous avez fait pour ma petite Alie.

-D'accord Jahida mais alors est-ce qu'on ne pourrait pas se tutoyer ?

- Mais bien sûr. Et bien Alie tu à bien choisis, il est charmant ce jeune homme.

Elle voulait rester ici alors on a vendu notre maison à Saint Barthélémy et on en a acheté une autre ici au Maroc, à Chemaia. Quelques mois après on s'est marié. Et quelques semaines plus tard, Alie était enceinte. C'est aller vite, mais on était heureux, j'allais bientôt avoir trente-cinq ans, il ne fallait pas attendre plus longtemps. On ne voulait pas savoir le sexe du bébé, on préférait garder la surprise, elle espérait que ce soit un petit garçon, moi une fille, mais quoi que ça puisse être on sera très heureux. Neuf mois plus tard, notre petite fille est née, elle s'appelle Maya, elle pèse 3,6 kilos et mesure 47 centimètres. Notre petite plume. Mon bébé. Ma Yaya. 

Je l'aime pour deux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant