Celui qui voulais faire de moi sa " Shavia" s'appelle Samir et l'autre Said. Comment je le sais ? et bien ils se sont embrouiller a mon sujet, Said ne voulais pas que Samir fasse de moi sa "Shavia" il disait que c'était inutile? que j'allais être un handicape pour lui, breff j'ai rien compris. Said s'installe côté passager, abaisse le siège et pose ses pieds sur le tableau de bord. Il sort une boite de tic tac de la poche intérieur de sa veste en cuir et en fourre une dizaine dans sa bouche.
Il me dégoûte!
A son tour, Samir ouvre la portière conducteur et s'assoit face au volant, faisant instantanément, paraître l'habitacle plus petit.
Samir-Bouge tes pieds de là ! - Lance t-il brutalement à son voisin.
Said-Putain ! Faut que t'arrêtes, c'est qu'une voiture frére !
Samir fait rugir le moteur en guise de réponse et s'engage dans l'allée. Je regarde ma maison s'éloigner petit à petit, sentant une pointe faire son apparition dans ma poitrine. Je pense à mon père qui doit encore être assis sur le sol couvertde blessure. Comment il va faire sans moi ? Ma haine envers de ces deux connard inhumains grandit. On ne peut pas débarquer chez les gens en pleine nuit, tabasser un homme et kidnapper sa fille. Je ne sais pas comment mon père à pu nous foutre dans cette merde, mais je dois trouver un plan pour nous en sortire.
Said, allume la radio, une voix que je connais trés bien, je ne connais cette musique. C'est Paix sans guerre de MRC. Il monte le son et tape sa main, en rythme, sur sa cuisse. Je regarde sa cicatrice que je trouve aussi dégueulasse que lui et me demande comment je vais tenir avec ce crasseux. Mes yeux se déplacent jusqu'à Samir maintenant, il à les mains fermement posées sur le volant et les yeux concentrés sur la route. Je remarque que ses poings sont tachetés de sang et de savoir qu'il s'agit de celui de mon père me donne envie de pleurer. Ses longs cils noirs, que beaucoup de filles rêveraient d'avoir, font ressortir le vert de ses yeux et sa bouche ne laisse rien deviner sur son humeur actuelle.
Sa petite barbe, bien taillée lui donne un côté ''je viens de me réveiller'' et son nez est droit et fin. Une vraie gueule de Tahen *con* ! Alors que je suis toujours en train de l'examiner, ses yeux accrochent les miens dans le rétroviseur. Nous restons plusieurs secondes à nous fixer. Mais qu'est ce qu'il veut ?! Je n'arrive pas à détourner mon regard de lui s'il crois que c'est moi qui vais baisser les yeux en premier c'est vraiment qu'il ne me connais pas... il ne tiens pas beaucoup de secondes avant de diriger son regard sur la route. J'ai gagner.
Samir -T'a quel âge? - Demande t-il
Si tu crois que je vais te répondre!
Said-Oh on te parle salope!
Mais nique ta race sale moche, je pense que je vais pas tenir longtemps avant de lui crever un oeil a ce Zamel (pd) .Voyant que je ne compte pas lui donner de réponse, Samir rajoute fermement:
Samir- C'est soit tu coopère et tout ce passe bien, soit tu vas vite me saouler et je vais pas passer par quatre chemins avec toi, je vais tellement te déchirer que ton père ne va pas te reconnaître quand tu va rentrer chez soi... enfin si tu rentre. Je suis pas là pour te supplier! T'as fais le choix de sauver ton père, t'assumes!
Le choix ? Comment peut-il appeler ça un choix?!
Moi -19 ans... Je murmure.
Said-Bah voila quand tu veux salope. (rire)
Moi- C'est ta sœur la salope ouais
Said- Tu veut j'tencule ta race la pute toi ou c'est comment ? il s'est retourner pour me faire face.
Samir- T'as pas interet a la toucher.
Said- Wsh, t'es serieux frére.
Samir- J'ai l'air de rigoler ?
Said me lance un regarde scarface pendant que moi je le regarde avec un sourire en coin. Il se retourne en se calant dans son siege. Il crois quoi lui ? que je suis sa petite ? qu'il peut me parler mal et que je vais fermer ma gueule ? mdrr reste en chien frére. Pour ne plus avoir à faire à eux, je simule un bâillement bien accentué et ferme les yeux. Au bout de quelques heures, ou peut être simplement quelques minutes je m'endors.
[...]
Samir-Oh. Oh !
J'ouvre mes yeux lorsque je sens mon bras bouger.
Samir-Lève-toi.
En me redressant, je regarde autour de moi. Je ne sais pas qu'elle heure il est, mais il fait complètement jour maintenant et nous sommes garés devant une immense maison. La seule d'ailleurs. Seuls des champs surplombent les environs , me faisant croire que la prochaine maison ou le centre ville n'est qu'à plusieurs kilomètres.
J'ai l'impression d'être dans un film d'horreur. Samir attrape mon bagage et s'engage dans le joli jardin, m'intimant de le suivre. Ce que je m'empresse de faire tout en gardant une bonne distance entre nous. Je remarque rapidement que Said n'est plus là, mais je préfère ne pas me demander où il se trouve et me réjouis de son absence.
En entrant dans la maison, je suis frappée par la décoration, très moderne et de style contemporain. Je m'engage dans un immense salon, au ton gris clair et blanc donnant sur une grande cuisine, à l'américaine. On pourrait vivre à douze juste dans cette pièce! Colt pose mon sac sur la première marche d'un grand escalier en colimaçon blanc et se dirige vers la cuisine.
Samir- Viens! - Me lance t-il.
J'obéis et le suis toujours, tout en détaillant la pièce. C'est tellement propre...
Samir-Je vais prendre une douche, fais moi à manger! Après je te montrerai ta chambre. Dit il en se plaçant devant moi.
Moi- T'as cru j'étais ta bonne ?
Il s'approche de moi et me plaque contre le mur. Il fait un tete de plusque moi et son donc il est obliger de de baisser la tete pour me regarder dans les yeux.
Samir - T'a cru t'étais ici pour les vacances ? joue une fois avec moi et tu verra de quoi je suis capable. Oublie pas qu je détiens la vie de ton père entre mes mains.
J'ouvre la bouche pour riposter mais je ne sais pas quoi répondre. Pour la première fois de ma vie quelqu'un a réussi a me faire taire..
Moi -Ok... Je m'oblige à dire, doucement.
Et noie-toi dans ton bain connard!
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Feryel: Soumise à gangster
Ficción GeneralJ'étais une adolescente comme les autres, je vivait dans une cité et rêvait de partir de cette misère. Je me concentrer dans mes études pour pouvoir avoir un avenir, rêvant de travailler a l'étranger. En Amérique. Mon père ne m'as jamais soutenu dan...