Une vie de mensonges.

Chapitre 10

NDA : C'est déjà mon dixième chapitre. Je remercie tous ceux qui m'ont lu jusqu'ici, qui on commenté et qui ont voté pour mes chapitres. Ceux qui sont resté malgré la réécriture. Vous êtes les meilleurs, je ne pensais pas avoir autant de lecteur, ça peut paraître peu. Mais je suis beaucoup trop heureuse de savoir qu'on lit mes histoires et qu'on les apprécie. Merci infiniment a tous !

En Média Albus Dumbledore.

***

Lorsque j'ouvre mes paupières, le soleil m'éblouit, je bondis sur mes pieds complètement paniquée ignorant l'heure qu'il pouvait être. Le soleil étant déjà haut dans le ciel. Je sors de ma chambre en short et soutien-gorge et me rue vers ma buanderie à la recherche de vêtements propre.

"Ce n'est pas une tenue très appropriée à mettre devant son professeur Gamine." J'entends une voix dans mon dos, alors que j'ai la moitié du corps plongé dans le sèche-linge.

Je souffle et sors lentement de là, sachant pertinemment à qui cette voix sarcastique appartient.

"Vous savez que je peut porter plainte contre vous pour harcèlement, qu'est ce que vous fabriquez chez moi ?!" Je commence vraiment à perdre patience avec ce maudit professeur.

"Tu t'es évanouie hier donc je t'ai ramenée. Ordre du Directeur." Il dit en buvant son café. Il se croit chez lui ? Non mais je rêve.

"Merci de votre sollicitude je vais bien." Je dis me dirigeant vers lui avant de lui prendre la tasse des mains et d'ajouter " Vous pouvez sortir maintenant, j'aimerais aller en cours si ça ne vous dérange pas. "

"Où comptes-tu aller ? Il est 17 heures passé." Je m'horrifie.

"QUOI ?! J'ai dormi pendant plus de 24 heures ?! Qu'est ce qui vous a pris de me laisser dormir ? Où est Pansy ? Vous êtes resté là depuis hier ? Comment je vais expliquer mes absences à mes professeurs ? "

"Je t'ai laissée dormir car je n'arrivai pas à te réveiller, j'ai tout essayé impossible de faire cesser tes ronflements. Pansy est chez ses parents, une petite urgence elle t'as envoyé un sms d'ailleurs, oui je suis là depuis hier, le Professeur Dumbledore est au courant de ta condition et comprend parfaitement tu es donc excusée."

Je me calme enfin et rend la tasse à monsieur Malfoy, après tout je peux bien le laisser finir son café.

"Tu compte mettre un t-shirt ou tu veut rester comme ça ?" Il me dit désignant mon soutien gorge rose fluo.

Je me précipite dans ma chambre et enfile un gros pull en laine bordeaux.

Je revient m'assoir sur le canapé au côté de Monsieur Malfoy, une tasse de café dans mes mains aussi.

"Ça doit être dur, de vivre seule." Il me dit, continuant de fixer la télévision.

"Je ne suis pas seule, Pansy est avec moi." Je répond en serrant les dents.

"Je veut dire sans parent." Il rajoute.

"Vous voulez me voir pleurer ? Parce que si c'est ça je ne vous donnerais pas ce plaisir. Oui mes parents sont morts, mais des gens meurent tous les jours, et ce jour là c'était leur tour de-" Je n'ai pas le temps de finir que je me retrouver plaquer contre un torse.

J'essaie de me dégager mais monsieur Malfoy me prend complétement dans ses bras et resserre sa prise.

"Pourquoi est-ce que vous me prenez dans vos bras ? Ce n'est pas une attitude à avoir avec une élève, Monsieur." Je dis avec sarcasme.

Je l'entend renifler. Je rêve, il pleure ? Qu'est ce que je suis supposée faire ? Lui rendre son étreinte ? Restée immobile ? Le repousser ? J'entoure sa taille de mes mains et lui caresse le dos en signe de réconforts. Il met sa tête dans mon cou et je sens des larmes y coulée. Nous restons ainsi sur mon canapé quelques minutes. Des minutes qui semblent tellement longue, interminable, sans pour autant que cela me dérange.

La première vision que j'ai en ouvrant les yeux, c'est Monsieur Malfoy a priori endormi à côté de moi. Je n'arrive pas croire que l'on se soit endormis dans les bras l'un de l'autre, il n'y a pas plus gênant.

Je me lève pour aller consulter mon téléphone posé sur mon plan de travail.

De Pansy, à 18h09:

Hey Hermione, je reste dormir chez mes parents aujourd'hui aussi, ne t'en fait pas tout va bien, une petite dispute de couple, on se voit demain soir, bisous.

A Pansy, à 18h36:

Aucun soucis, j'espère que ça ira pour eux, bisous à demain !

Je range mon téléphone et commence à préparer à manger en faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller mon professeur.

"Ça sent super bon, qu'est ce que tu fais gamine ?" Me dit Monsieur Malfoy en se redressant, les cheveux en bataille.

"Des lasagnes, c'est bientôt près alors allez vous débarbouiller avant de passer à table." Je dis, retournant à mes occupations.

Je met les couverts, les assiettes et les verres puis m'installe à table, naviguant sur mon téléphone en attendant que le four sonne.

M.Malfoy entre dans la pièce et s'assoit face à moi, mine de rien.

Suis-je la seule à trouver étrange qu'il soit encore chez moi ? Alors qu'il est mon professeur et qu'il n'a rien à faire ici, que penseraient les autres s'ils voyaient ça ? Ils iraient sans doute imaginer une relation intime entre nous. Impossible.

Je lève la tête et constate qu'il me fixe.

"Vous allez arrêter ? "

"Oh mais elle parle !" Il s'écrit.

Le sonnerie du four retentit, je sors alors le plateau de lasagne et nous sers à manger.

" C'est vraiment gentil à toi de me laisser rester ici, même si je n'ai rien à y faire. Et...euh je suis désolé pour mon geste déplacé de tout à l'heure. Désolé si je t'ai mise mal à l'aise."

"Pincez moi je rêve, Monsieur Malfoy s'excuse." Je dis continuant de fixer mon téléphone.

Le reste du repas se fait en silence. Nous rangeons à deux le lave-vaiselle.

Puis vint le moment pour lui de partir. Il met sa main sur la porte mais se stop et se tourne vers moi.

"Dis moi, tu m'en veux de t'avoir prise dans mes bras ?" Il me demande me fixant intensément.

" Je ne vais pas vous en vouloir pour ça voyons, ce n'était qu'un câlin, rien d'important." Je dis soutenant tant bien que mal son regard.

"Oui, rien d'important." Il répète avant d'ouvrir la porte et de s'engouffrer dehors.

"Au revoir."

"Au revoir Monsieur." Je réponds dans le vide, mon professeur étant déjà loin.

"Mal à l'aise, ce ne sont pas les mots que j'aurai employé. " Je dis pour moi-même, avant de refermer la porte de mon appartement.

***

NDA :Chapitre peu palpitant il est vrai, mais j'espère qu'il vous plaira tout de même.