s

14 1 0
                                    

Les faibles rayons du soleil illuminent mon visage.  Je plisse les yeux. Des barreaux. Où suis-je ? Mon regard a beau se promener de droite à gauche, je ne vois que le néant. Car malgré l'espace qui laisse entrer la lumière, la piece est toujours noyée dans l'encre noire. Je laisse mes yeux s'habituer aux ténèbres. Peu à peu, des objets se distinguent de l'obscurité. Je peux identifier une couche, une bougie et du pain laissé par terre accompagné d'un verre. Que m'arrive-t-il ? ou plutôt que m'est-il arrivé ? Je tente de me remémorré ce qu'il s'est passé. En vain. Mais rien. Je commence à paniquer.

"calme toi, calme toi", je tente de me rassurer, essaye de te souvenir.

Toujours rien. Le grand vide. Et le vide ça fait peur. Vraiment très peur. J'essaye tant bien que mal de me lever. Je perds l'équilibre et retombe sur le sol. Une douleur vive me fait pousser un petit cri. Je plaque ma main contre mon crâne. J'ai perdu beaucoup de sangs. De quoi se rassurer d'avantage.

"souffle, inspire, souffle, inspire"

Je ferme mes paupières pour maîtriser mon effroi. J'attends quelques minutes et décide d'établir une liste pour voir l'étendue de l'endommagement de ma mémoire.

" Je m'appelle Jeanne. J'ai dix sept ans. Je suis une nomade et doit partir à chaque fin de cycle. Je vis actuellement sur la contrée de la faune, l'élément terre. Je m'apprétais à partir en  Néréides, l'élément eau. Je suis brune, mince et assez commune. Je sais faire un peu de tir à l'arc. Mes parents sont Eliandre et Arthur."

Mes parents ? Où sont ils ? Mon dieu... J'ai envie de crier, de hurler, de pleurer. Au moment où je m'apprête à faire les trois à la fois, j'entends un sanglot. Je tourne la tête. J'aperçois alors deux silhouettes recrovillées sur elles même. Je m'approche silencieusement pour m'assurer de leurs identités. Ce sont eux !! Je me jettent dans leurs bras en poussant un soupir de soulagement. Jamais je ne les ais autant aimé. Il n'ont pas l'air blessés. Je suis la seule touchée. Mon père arrache un pan de sa chemise et le bande autour de ma tête afin d'empêcher le sang de ma blessure  trop couler.

- Que va-t-il se passer ? demande brusquement ma mère,  sa voix encore enrouée par son chagrin.

Un silence suit ses paroles. C'est une question à laquelle aucun de nous ne peut répondre. Une autre bien plus préoccupante me traîne à l'esprit. De quoi nous accuse-t-on ? Nous ne saurons peut être jamais. Peut être aussi que nous resteron à moisir dans cette cellule jusqu'à ce que mort s'ensuive. Mais je me refuse à cette réalité. Non c'est impossible.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Apr 13, 2014 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

la quête des quatre royaumesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant