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Le professeur Hood était assis debout, près de la fenêtre dans la salle des profs, un café chaud dans la main, examinant le paysage qui s'offrait à lui. Malheureusement, ce n'était pas une belle montagne recouverte de fleur ou une cascade lumineuse, mais la cour du lycée, remplie d'élèves avec comme arrière fond, des immeubles. Quoi de plus charmant.... pour une personne aimant la ville.

Monsieur Hood détestait la ville, non, il la haïssait, il préférait la nature, la forêt, l'air pur, les arbres verts en été, le chant des oiseaux de bon matin, la fraîcheur de la nuit, les animaux libre de leurs mouvements sans prendre garde aux voitures....

Voilà ce qu'aimait le professeur
Il tourna la tête vers la coure.
Et voilà ce qu'il n'aimait pas .

Il vit dans la cour Clara De Gisborne, une jeune adolescente dans son cours de technologie, c'était une fille populaire dans le lycée, comme diraient les jeunes.
Il l'examina sous toute les coutures et se dit que les jeunes n'avaient pas la même définition de quelqu'un de populaire.

Pour lui, une personne populaire était une personne qui fallait prendre en exemple, qui faisait de bonne action, qui méritait da popularité et qui était un exemple à suivre.

Hors, Clara de Gisborne n'était pas une personne à suivre.

C'était une fille pourrie gâtée par son père, elle n'avait pas de bonnes notes en particulier, elle survivait pouvait-on dire, elle ne faisait rien d'autre que de pavaner devant les gens, exhibant ses nouvelles chaussures ou sa nouvelle veste que papa lui a fraîchement payé pour des beau yeux bleus, tout en gloussant d'une voix aiguë à chaque blague que son petit ami, Sébastien, disait pour que l'on la remarque.

Son père, Guy de Gisborne (si ce n'était pas un prénom bizarre) il me connaissait bien, Monsieur Hood, c'était un ancien camarade de classe, c'était un tyran qui brutalisait tout les faibles de l'école en les frappant et les dénigrants. Le professeur ne l'avait jamais oublié.

Maintenant, son persécuteur avait réussi sa vie et était devenu un homme riche avec une entreprise de cuire.

Il se souvient qu'il portait toujours une veste de cuire noire, il l'affectationait tout particulièrement cette veste, il devenait encore plus violent si quelqu'un y touchait.

Lui aussi avait réussi sa vie, et plus qu'il ne le pensait.

Il but d'une dernière traite le reste de son café, le jeta à la poubelle et pris sa mallette en main sous le carillon de la sonnerie.

Monsieur HoodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant