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Nous étions le 15 mars aujourd'hui, Sacha avait réussi à remonter la pente de sa moyenne, même si ses notes n'étaient pas des 20, elle préférait les 11 et 12 qu'elle avait réussi à obtenir, au lieu de ses éternel 5.

Tout le monde était en train de passer devant le tableau pour son projet.
Dans la salle numéro dix, au fond du hall sombre, dans le bâtiment B.

On avait vite reconnut le travail investi depuis 3 mois et le travail fait la veille.

Tous passait petit à petit, Sacha stressait, elle se demandait si le professeur avait oublié son offre et qu'il la ferait passer aujourd'hui, lui assurant un zéro pointé.

C'était le moment, le moment où sont nom allait être nommé, son coeur battait fort, son stress était au maximal et ses mains étaient moites.

- Kiara Moisson.

Pfffffff

Elle souffla un bon coup, il ne l'avait pas oublié.

- Monsieur attendait ! Vous avez oublié Sacha, intervint Clara.

Monsieur Hood la regarda d'un regard sévère.

- Je sais Clara, pas besoin de me le dire.

- Et alors ? Vous ne la faite pas passer ?

- Non.

- Pourquoi ça ?

- Parce qu'elle na pas terminé son projet.

- Ah oui ? Donc ça veux dire que si moi, je n'avais pas terminé mon projet, j'aurais eu encore un peu de temps ?

- Non.

- Pardon ? Pourquoi elle et pas moi alors ?

- Parce que votre projet réalisé par un intello, que vous avez manipulé avec vos charmes, n'est pas digne que je lui accorde un temps supplémentaire, congla le professeur.

- Ce n'est pas juste ! C'est du favoritisme !

- Peut être bien que oui, peut être bien que non.

- Vous n'avez pas le droit de faire du favoritisme comme ça !

- Oh que si j'ai le droit, j'ai tout les droits, je suis votre professeur !

- Oh non vous n'avez pas tout les droits ! Quand mon père entendra parler de ça vous....

- Je quoi ? Mademoiselle de Gisborne ?
Vous savez pourquoi vous ne bénéficierez jamais d'un quelconque favoritisme de ma part ?

- Non mais je parie que vous allez me le dire.

Elle rigola assez fort pour que tout le monde la suive dans son élan.

Il regarda les élèves rire, tous riaient, mais la plupart d'entre eux ne savait pas de quoi, même Clara ne le savait pas elle-même.

Il la foudroya du regard, avant de se mettre droit et de la percer du regard avant de dire :

- Parce que, les seules personnes à qui j'offrirai ma protection et des faveurs sont des personnes gentilles, honnêtes, travailleurs et méritant, tout le contraire de vous, vous, vous êtes méchante, complètement débile, hypocrite et feignante et en plus de cela.... vous êtes.... une lèche cul et une grosse petite fille à papa mademoiselle de Gisborne.

Un silence régnait dans la salle, personne n'osait parler.

Clara regardait son professeur avec colère, humiliée.

Le professeur, lui, la regardait amusé et léger de lui avoir dit ce qui lui pesait sur le cœur.

Au bout de quelques minutes, des rires discrets se firent entendre jusqu'à que tout explose et sue toute la classe se mit à rire à gorge déployée, et la, pour unz fois, il savait pourquoi ils riaient, Clara aussi.

Elle poussa un cri de colère, se leva d'un bon furieux et marcha d'un pas pressé vers la porte, ses affaires en mains. Arrivée devant la porte elle perdit l'équilibre (elle ne maitrisait pas encore très bien ses bottes à talons hauts) et s'affala de tout son corps par terre.

La classe redoubla ses rire.
Elle se leva vite, ramassant ses affaires à la hâte et se précipita à l'extérieur de la salle avant de lancer :

- Vous me le payerez !

Juste avant qu'un autre ''BOUM'' ne se fit entendre, signalant une autre de ses chutes.

La classe se perdit dans un fou rire phénoménale. M. Hood se joignit à eux quelques minutes avant de restaurer le calme et de continuer le passage des élèves au tableau.

Monsieur HoodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant