3. Que la fête commence

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Mike

L'alarme me fit subitement sursauter, puis j'entendis une sorte de voix programmé, sortir des enceintes accrochés au mur.

" Alerte... Alerte... Protocole de quarantaine mis en marche... Fermeture de toutes les portes et conduits d'aération dans 10 minutes... Veuillez quittez immédiatement la base par l'entrée principale..."

-" Jonas, on doit y aller !", lui dis-je alors qu'une lumière rouge venait de remplacer les néons pour éclairer la pièce.

Lorsque je me retournais, je voyais que Jonas était resté scotché sur les écrans. Je me levais et le rejoignais. Je remarquais qu'il avait la bouche ouverte et fixait d'un air ébahis l'écran qui montrait l'entrée de la base. C'est alors que mon sang se glaça en voyant les images que la caméra filmait.

Mason

Tandis que je me reposai dans le dortoir du secteur D, une alarme vint subitement me tiré de mon sommeil. Je me levais comme beaucoup d'autres et partions en direction de la sortie en suivant les instructions données par la voix. Je me sentais encore fatigué de ma journée chargé dans le secteur C et mes oreilles sifflaient un peu mais cela ne m'empêchais pas d'entendre des cris de panique provenant de l'avant de la foule que nous avions formés. J'étais au milieu d'un tas de gens qui s'était massé devant l'entrée et qui bloquait le chemin. Les cris s'intensifièrent et un mouvement de foule se déclencha soudainement sans que je ne comprenne pourquoi. Je fus entraîner à l'intérieur sans que j'en ai le choix puis je réussis à me dégager et courir me mettre à l'abri sous une table.

Mais que diable à bien put déclencher une émeute pareille !? Je décidais d'attendre que le couloir soit libre afin d'être en mesure de passer. Lorsque je fus seul, je sortis de ma cachette et marchai vers la sortie. J'arrêtais presque immédiatement mon pas quand je constatais qu'une dizaine d'employé étaient couchés au sol juste en face des portes. Je me précipitai vers eux pour leurs porter secours mais je me rendis compte qu'il était trop tard. À cause de la lumière rouge qui éclairait le couloir je ne pus remarqué plus tôt les traces de sang qui tâchaient le sol et les murs. J'étais complètement perdu, je me trouvais au beau milieu d'un carnage, j'avais envie de partir d'ici. C'est alors que j'entendis le bruit d'une respiration juste derrière moi. Je me retournais et me retrouvais alors face à face avec un monstre à la fourrure rousse grand de 2m. Il avait une forme humanoïde, et ressemblait à un renard. Il était doté d'un crochet à la place de la main gauche et sa fourrure était trouée en plusieurs endroits découvrant une partie de son endosquelette. Cette machine me fixait avec des yeux aussi rouge que le sang dont il en était imprégné. Je fus paralysé par la peur, il me saisissa la gorge avec sa main droite et me souleva du sol jusqu'à ce que ma tête soit à la même hauteur que la sienne.
Alors qu'il s'apprêtait à m'éventrer avec son crochet dégoulinant de sang, la voix d'une femme cria :

-" Hé Ducon !"

La bête se retourna et se prit de plein fouet un chariot. Il fus projeté par la violente impact et je pus m'échappé de son emprise. Une femme au cheveux châtain accourut vers moi, me prit par la main et me cria de courir le plus vite possible, m'entraînant avec elle. Au même moment, on entendit un rugissement métallique derrière nous et des faisceaux de lumières blancs s'approchés de plus en plus à croire que le renard était doté d'une grande rapidité.
Nous parvenions à ouvrir la porte blindée qui menait au grand couloir et la refermions in extremis avant que la bête se cogne dessus. Avec la femme, nous étions en train de faire bloquage pour empêcher le monstre d'ouvrir la porte puis nous fûmes rejoint par deux autres hommes qui nous aidèrent. Finalement, la porte cessa de bouger et je perçus des bruits de pas s'éloigner. Parmi les deux hommes qui venaient de nous secourir, je pus reconnaître Jonas qui était le gardien de nuit quant au deuxième qui était blond ne me disait rien. Je pus déchiffré sur son badge accroché à la poitrine : "Schmidt".
Quant à la femme, son nom était "Anderson ".
Les deux gardiens nous emmenèrent ensuite vers le poste de surveillance où une vingtaine de gens s'y trouvait. L'atmosphère était pesant, certains pleurait dans un coin de la pièce, d'autres restait muet, il y avait même des blessés. Après cette constatation effroyable, Anderson se tourna vers le blond.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 24, 2016 ⏰

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