Chapitre IX

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Je sentis soudain des bras m'entourer les épaules. Ils me tenaient si fort qu'ils me faisaient mal, mais peu importe car la chaleur du corps derrière moi me rassurait. Je m'agrippais à ses mains priant pour qu'elles ne le lâche pas. Ma poitrine continuait à me marteler d'à coup.
Puis peu à peu je sentis mon corps se calmer, ma respiration redevenir régulière, mes pleurs cessèrent. J'avalais difficilement ma salive sentant les bras se desserrer de moi, des jambes passèrent de chaque côté de mon corps, je me retourna pour observer Stiles, il semblait désemparé, une larme roulait le long de sa joue. Je me blotti dans ses bras, il resserrait son étreinte autour de ma taille, sa tête reposait sur la mienne, sa main caressait mes longs cheveux. Je me sentais bien dans ses bras, mais je savais que cette fois je devrais lui expliquer. Nous restions encore un moment comme ça, l'un contre l'autre dans cette belle nuit noire étoilée.

"Je ..je...ne sais pas ce qu'il t'es arrivé, Lydia ... Mais sache que je suis là pour t'écouter alors, s'il te plaît, ne pars pas."-dit-il brisant le silence, sa voix ne fut qu'un son hésitant.

"J'aimerais te dire qu'il n'y a rien et faire comme si de rien n'étais mais ce n'est pas le cas."-bredouillais-je des larmes dans la voix.

"Alors dit moi."

Je pris une grande inspiration me décalant légèrement de lui. Je pris sa main tournant sa paume vers moi la plaquant contre mon cœur. Il ne fut pas surpris par mon geste attendant clairement que je lui parle.

"Tu sens cette douleur en moi, tu sens comme j'ai mal ... J'aimerais pouvoirs m'en débarrasser mais j'en suis incapable car elle fait partie de moi." je lâchais sa main il caressa ma joue délicatement de ses doigts. "Il y a longtemps j'allais tout les étés voir le feu d'artifice avec ma famille. Ma famille, avant, c'était tout pour moi, alors je voulais que cette soirée ...me rappel de bon souvenirs. Surtout que je t'aime bien, Stiles, alors je voulais passer un bon moment sans penser à mon passé ... Mais comme on dit, notre passé nous rattrape toujours un jour."

Je m'arrêtais de parler, le fixant de mes yeux, attendant peut être qu'il dise quelque chose mais il se tut attendant sûrement que je continue.

"Ma mère est morte."-avouais-je fébrilement, ma voix se brisa dans un sanglot.

"-avouais-je fébrilement, ma voix se brisa dans un sanglot

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Il baissa le regard, fixant ses mains.

Elles tremblaient. Tout comme les miennes.

"La ..mienne.. Aussi ."-avoua-t-il à son tour, relevant ses iris brillant vers les miens.

Sa réponse me surpris, je ne savais pas quoi dire je ne m'y attendais pas. Je me rendis alors compte qu'on se ressemblaient plus que ce que nous le pensions. En fait je me rendis surtout compte qu'il devait ressentir exactement ce que je ressentais et donc me comprendre, ou pas.

Soudain une vague de honte m'envahit.

"Je suis désolée. Je. ..je suis si égoïste .."

"Non, pourquoi tu dit ça?"

Drive, baby. Drive.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant