2012

Libre

Le sang coulant à flots de nos frères morts au combat.

Ces femmes,

Protégeant leurs enfants des mains de ces montres,

Ne souhaitant que déchiqueter leurs chères sans aucune rancœur.

Nos amours,

Disparurent dans un flot de panique, les jours de massacres.

Pourquoi ?

Pourquoi faire endurer ça à des âmes pures,

Ne souhaitant que la paix entre les espèces supérieures.

Sommes-nous destiner à nous décimer lentement ?

Nous sommes des proies.

Même entre ses murs étroits,

Nous ne sommes pas en sûreté.

La mort est omniprésente,
Dans ce monde cruel qui fauche toujours plus de vie chaque jour.

Je combats chaque jour ces montres,

Et pourtant,

Plus les jours passent,

Plus je me rends compte que nos efforts de lutte sont inutiles.

Plusieurs de mes escouades ont déjà laissé l'âme aux mains des titans.

Elles se succèdent toutes, les une après les autres.

Quand ce massacre casera-t-il ?!

Aucun d'entre nous ne sait exactement ce qu'il se trouve derrière ses murs, derniers ses collines lointaines, nous cachant la vue d'un monde inconnu.

Nous ne savons pas si un monde de paix est possible,
Ce ne sont sûrement que des légendes...

Des mythes, imaginés par les hommes pour se donner de l'espoir...

Si je venais à mourir,

Que se passerait-il ?

Serait-ce la fin ?...

Non, je ne dois pas mourir.

Pour Isabel et Farlan...

Mes amies,

Je ne me souviens même plus de vos visages...

C'était il y a si longtemps...

Tout est flou pour moi.

Vos voix...

Elles sont si lointaines.

Je dois vous vengez.

Tuer ces enflures qui vous ont pris la vie et vous ont emmené loin de moi.

Loin de tous mes rêves à vos côtés...

-Caporal, le major Erwin souhaite s'entretenir avec vous dans son bureau.

Je me levai alors, puis me dirigeai vers son bureau.

Arrivé devant la porte, je toquai sèchement, comme à mon habitude.

-Tu peux entrer Livaï.

Je descendis la poignée, poussant machinalement la porte par la suite.

Le blond était assis sur sa chaise, jambes croisées.

Les coudes appuyés sur le bureau, la tête reposant sur ses doigts entre mêler.

-Je voulais t'informer à propos de la dernière information nous étant parvenue. 

Je me rapprochai du bureau, laissant tout de même une assez grande distance.

-Que se passe-t-il ?

Le regard d'Erwin se durcit, contractant ses sourcils.

-Nous avons un plan pour éliminer les dirigeants ennemis, une bonne fois pour toute...