Prologue

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Comme émergeant d'un coma, les bruits ambiants me sautent d'abord aux oreilles, puis mes yeux s'ouvrent lentement, s'habituant à la clarté ambiante de la pièce, tout mon corps me fait souffrir, j'ai un mal de crâne de tout les diables et la langue pateuse.
Me redressant difficilement, je regarde autour de moi en passant une main dans mes cheveux ébouriffés, essayant de me rappeler où je suis et pourquoi je suis dans cet état.
Je sent un mouvement contre ma jambe, et en tournant la tête je vois que c'est une jeune femme, enroulée dans les couvertures.

Le sourire me monte aux lèvres alors que les souvenirs de la soirée me reviennent.
J'étais allais à une soirée assez mouvementée d'un ami, ayant participédès le début de la soirée,à des concours de celui qui buvait le plus de vodka, et gagnant contre tout mes adversaires, j'avais vite était saoul,certains détails restaient floues ou complètement oubliés, comme le nom de la fille dans mon lit et comment elle avait atterrit ici, et comment j'avais put la ramener chez moi et retrouver le chemin, ivre mort comme j'avais dû être.

Puis mes sourcils se froncent et je regarde mes mains, cherchant une trace quelconque de bagarre, c'est logique, j'ai forcément dû me battre à un moment ou un autre, je me bat toujours à ce genre de fête, je me bat à toute les occasions d'ailleurs, même au mariage de mon grand frère.
Mon visage s'assombrit, je n'aime pas penser à ce moment, les détails reviennent pourtant, involontairement, par flashs, une quelconque prise de tête avec un menbre de la fête, la rage qui me submerge, mes poings qui frappes, mon frère qui m'arrête du droite bien placée, lui qui me crie de dégager, qu'il ne veut plus me revoir, que je lui fait honte, sa femme qui pleure sur le blessé, mes mains couvertes de sang.

Je secoue fortement la tête, même si ça ne fait qu'augmenter mon mal de tête, celui-ci éclipse au moins les souvenirs un moment, il y a eu un moment où j'ai essayé de contenir cette violence que j'ai en moi, et ça a mené à cet incident fâcheux, et au fait que je n'ai pas parlé à mon frère depuis dix ans.

Après cela, les rares psychiatres que j'ai contacté on faillis finir encastrés dans un mur, j'ai donc essayé de déverser cette violence au lieu de la contenir.
Je me suis mis à la boxe, que ce soit dans des clubs légaux où pas, j'ai vite gagné plusieurs prix et concours, et une réputation solide.
Mais au fond de moi je suis vide de toute émotion, je ne cesse de penser à mon frère, qui est devenu soldat, encore une raison pour laquelle nous nous sommes chamaillés.
Moi qui déteste l'autorité et les militaires...

Et cet appartement ne fait qu'aprofondir ma peine, il appartenait à Abraham avant qu'il ne se marie, je l'ai repris de façon pas tout à fait légale.

Il faut que j'arrête d'y penser, ça ne fait que raviver la douleur, je lance mon poing contre un mur, ça fait mal, mais c'est une bonne douleur.
Le bruit du choc a dû réveiller la jeune femme, car elle grogne avant de se redresser :
- Qu'est ce que tu fait? Avec cette soirée moi je dort encore deux heures...

Regardant ses grands yeux marrons, je souris, un peu gêné :
- Écoute poupée, désolé mais je me rappelle pas du tout de toi, même pas ton nom...

La réaction est immédiate, à peine ai-je finit ma phrase qu'elle vire au rouge et commence à se rhabiller en hurlant:
- Moi qui pensais que tu était différent des autres ! Je me trompais bien! Tu cherchais qu'une nunuche pour la nuit! Tu ne m'a prêté aucune attention en fait !

Et elle s'en va en claquant la porte comme une furie.
Je reste figé quelques instants, pourquoi tout le monde a peur de la vérité ? Je n'allait pas lui mentir, si elle l'avait découvert elle aurait réagit pareil...
Les gens sont si compliqués, c'est l'une des raisons pour lesquelles je préfère les frapper plutôt que leurs parler.
Essayer de lié une relatiin stable c'est comme marcher sur un champ de mine en étant aveugle, tu pourra pas tout éviter.

Alors que je me rhabille, j'entends du tapage dans les escaliers, et un cris.
Me demandais ce que peut bien foutre cette nana furieuse, je descend les marches en finissant de mettre mon T-shirt, quand je tombe sur la scène la plus étrange de ma vie.
La porte de l'immeuble est entrouverte, le corps de la femme avec qui j'ai passé la nuit et étendue par terre, avec un homme agenouillé dessus, qui semble être en train de lui arracher les intestins pour se faire un festin.

J'ai dû me droguer hier et je suis en redescente, c'est la seule explication!
Puis l'homme tourne sa tête pleine de sang vers moi, ses yeux sont vitreux, et je vois une trace de morsure sur sa joue gauche.
Alors que je me dis toujours que ce n'est qu'une hallucinations, le type se lève en grognant et se jette sur moi, les bras tendus.
L'adrénaline prend le dessus sur ma surpise, et je lui brise le bras d'une torsion, ce qui n'a absolument pas l'air de le déranger, étant donné qu'il m'agrippe encore plus en gémissant et en tendant une bouche pleine de morceaux humains vers moi.

Je lui flanque mon poing tellement violemment dans la face que sa nuque se brise sous le choc... Ce qui ne le gène pas non plus, vue qu'il retourne la tête vers moi en gémissant, résolu à le tuer, je lui enfonce mes pouce dans les orbites pendant que sa main valide tente de m'agripper, appuyant de toute mes force, je finit par crever les yeux, mais, voyant qu'il vit toujours je lui cogne la tête contre la rambarde d'escalier à de nombreuses reprises, jusqu'à ce que le crâne ne soit plus qu'une purée sanglante écrasée par terre.

Voyant la femme se lever à son tour, je ne recule pas, cette fois, je me contente de la plaquer au sol, et de la frapper jusqu'à ce que ce soit le carrelage que je martèle, et non son crâne, disloqué depuis longtemps.

Me relevant en respirant lourdement, je prend alors consciences du chaos ayant lieu dans la ville.

Quelle merde.

Frangin | The Walking Dead Fan FictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant