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Hier. Mercredi 3 août 2016.

Hier fut le début de ma fin. Hier, après une semaine d'attente interminable pour savoir si oui ou non Nicolas voudrai continuer notre histoire d'amour. Après avoir constaté la distance qu'il a installé jours après jours entre nous. Hier il est venu me voir pour me dire qu'il a décidé de rompre.

Pourquoi ? Parce que on a vécu une année pénible lui comme moi. Nous avons d'abord emménagé ensemble, le bonheur. Puis les mois passaient et moins ça allait. J'ai arrêté la faculté, je faisait plus rien, j'ai perdu la motivation, ma confiance en moi.
Je passais mes journées à attendre qu'il rentre a la maison, je m'attendais qu'il soit la à s'occuper de moi, mais parfois il était fatigué ou avait des choses à faire donc ne s'occupait pas de moi. Alors je me vexais et lui prenais la tête pour rien.

Puis il y avait les sauts d'humeurs réguliers, n'importe où, n'importe quand. Les crises de colère, de jalousie. Pleins de petites disputes, de petites rancoeurs se sont accumulés et ont finis par avoir raison de son amour et de sa patiente.
Et hier il est venu me rendre mon ours en peluche et ma télévision. Il est venu m'annoncer qu'il n'est plus capable de supporter tout ça, qu'il en a marre et qu'il a trop souffert. Que ses sentiments ont changés et qu'il sont moins forts qu'avant.

Hier il est parti en me laissant seule face à moi même, avec cet amour débordant que j'ai pour lui. Avec ces sentiments qui ne sont plus partagés, et ces regrets. Hier, mon monde s'est effondré sous mes pieds, j'ai eut tellement mal dans la poitrine, j'ai tellement pleuré. J'ai trop mal dormi.

Dès que je ferme les yeux, je le vois dans notre lit avec moi, dos tourné à moi, ses deux peluches, son ours Raplapla et sa tortue Rantanplan, sur les oreilles. Je revois chaque grains de beauté, chaque courbes de son corps. Je ressent encore son petit ventre contre mon bras. Son dos, ses fesses et ses jambes contre mon corps. J'entends sa respiration profonde et son coeur battre.

Alors je m' endors, et le revois m'annoncer la rupture.