Il s'appelle Hugo.

19 0 0
                                    

Il s'appelle Hugo.

Au début c'était juste un inconnu, très vite il est devenu un ami. On rigolait beaucoup, comme si on se connaissait depuis longtemps, on a très vite eut des délires comme des vieux amis.

On s'est posé entre les cabanes de la plages, on a parlé, rigolé encore, écouté de la musique, et raconté nos petites vies.
Puis je sais plus très bien comment c'est arrivé mais il a commencé à se rapprocher de moi.

Au début je me cachait derrière ma barrière, je voulais pas prendre le risque qu'il s'attache et qu'il pense qu'il y aurait moyen qu'il y ai quelque chose.

Au début c'était juste pour m' embêter, il me chatouillait, me pinçait, etc.
Puis je sais plus trop comment, mais je me suis allongé, il était en tailleur devant moi, et il a commencé à me masser la tête. Et tout en continuant son massage, il s'est appuyé contre moi, un bras au dessus de moi.
Et il me chuchotait des mots au creux de l'oreille.

Un peu plus tard il a réclamé un bisou. J'avais vraiment du mal, je voulais pas qu'il s'attache à moi pour rien. Mais je lui ai fais un bisou sur la joue.

Puis juste après, il m'embête encore pour plaisanter, et je vois bien qu'il n'y a quasiment plus rien qui pourrait empêcher que je finisse dans ses bras.
Alors j'ai plongé dans ses bras.

Il m'a juste serrée contre lui, il m'a montré son petit tatouage, un petit triangle dans un grand, pour représenter son frère, le protégeant.

Au début c'était juste un câlin, et merde ce que ça m'a fait du bien.

On est resté longtemps comme ça l'un contre l'autre, il me déposait des petits bisous un peu partout, il avait un sourire magnifique.

Il voulait m'embrasser, il le voulait très fort. Je voulais toujours pas céder de peur de le blesser plus tard. Mais j'étais tellement bien contre lui, à écouter son coeur battre doucement.

Alors il me demande si il se penche sur moi pour m'embrasser si j'allais lui mettre un vent. Je lui ai dis que je ne savais pas. Je regardais ses lèvres, doucement qui descendaient vers les miennes. Et j'ai cédé.

C'était doux, affectueux. Une fois toutes mes barrières tombées, j'avais peur pour lui. Mais il m'a assuré ne rien attendre de moi pour la suite.
Alors je me suis laissé me perdre dans ses bras, le nez contre son cou chaud. Et même comme ça on arrivait à plaisanter comme les meilleurs amis du monde.

C'était incroyable d'ailleurs d'être la contre lui, de lui laisser quelques bisous dans le cou, sur la joue, et de rires aux éclats parce qu'on racontait des conneries. C'était magique que cela puisse être aussi simple.
Je me suis même retrouvé à espérer que ce soit comme ça pour toujours.

Et son sourire. Il a un sourire magnifique. Le premier bisou de ma part sur sa joue l'a fait sourire de toutes ses dents. Puis il m'a embrassé de nouveau.
Puis j'ai entremêlé nos doigts, il m'a regardé comme si je venais de me lier à lui par une promesse. Alors j'ai sourie, sourire qu'il m'a rendu, et on s'est embrassé.

La soirée s'est donc déroulé ainsi jusqu'à tard dans la nuit, on se serait mutuellement l'un contre l'autre, on s'embrassait, on se déposait des bisous par-ci par-là. On continuait de se taquiner et de rire aux éclats.

J'étais incroyablement bien. C'était facile avec lui, je pouvais juste être la, collée contre sa poitrine, et me détendre. Je me sentais bien avec et contre lui.

La nuit avançait, beaucoup trop vite. J'étais de plus en plus fatiguée, mais je ne voulais pas partir.
D'ailleurs il s'inquiétait de savoir si j'allais rentrer sans danger chez moi.
Il était adorable quand il me parlait droit dans les yeux pour me rassurer et se rassurer lui.

A la fin, je me suis installé contre lui, j'ai posé ma tête dans le creux de son cou, j'ai fermé les yeux, et j'ai sombré dans le sommeil. Ça m'a paru court, mais dix minutes ce sont écoulées.
Alors on s'est embrassé encore un peu pour se réveiller, puis, épuisés tous les deux, on décide de rentrer.

On s'est donc levés et il m'a encore embrassé, debout conte les cabanes. Je l'ai serré dans mes bras, très forts, et j'ai eut l'impression que quelque chose c'était ressoudé dans ma poitrine.

J'étais merveilleusement bien.

Il m'a ensuite raccompagné à ma voiture, comme deux vieux copains.
Il m'a embrassé une dernière fois avant de fermer ma portière et de monter sur son vélo.

Je l'ai vu s'éloigner dans mon rétroviseur, et je suis partie à mon tour.

C'était une soirée parfaite.
On était la, on était bien tous les deux, sans se prendre la têtes, juste profiter du moment.

J'étais bien contre lui, et lui était heureux de m'avoir dans ses bras.

Il s'appelle Hugo, et il m'a fait vivre une soirée magnifique.

Journal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant