«He Was Beautiful But His Face Looks Dead»

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-Luke Hemmings-
J'avais arrêté de vivre le jour où Ashton était tombé dans le coma. J'avais arrêté d'aller à l'école, arrêté de manger 3 repas par jour. Je restais à son chevet toute la journée, matin et soir. Je mangeais un repas par jour environ. Il avait besoin de moi tout comme j'avais besoin de lui.

Sa chambre d'hôpital était devenu la mienne. Les murs ternes étaient devenu agréable à regarder. J'ouvrais la fenêtre parfois pour laisser entrer les rayons de soleil dans la chambre. Sa famille venait le voir lorsqu'elle le pouvait, mais avec l'école et tout c'était plutôt compliqué. Ma mère avait insisté pour que je rentre à la maison au début, mais elle avait vite abandonné. Anne-Marie avait donné l'autorisation pour que je reste avec lui 24 sur 24 puisque pour elle et pour lui je faisais partit de la famille. Je lui parlais tout les jours de l'actualité ou bien de ce que les médecins disaient de lui. Cette routine avait commencé il y a une semaine déjà. J'avais peur pour lui.

Comment se sentait-il? Allait-il bien? Avait-il mal?

Je ne voulais que son bien, mais j'avais déjà essayer de le protéger et cela c'était mal déroulé. Il avait toujours été capable de me protéger. Il m'avait protéger des monstres sous mon lit lorsque j'étais jeune. Il m'avait protéger des filles qui brisent les cœurs. Ashton m'avait protéger de la vie. Il m'avait protéger de cette voiture qui avait failli m'envoyer dans un hôpital et tout ce que j'avais fait c'était réussir à le placer dans ce lit d'hôpital entre la vie et la mort.

Le coma, c'était le moment où dieu décidais si tu étais prêt à mourir ou non. S'il te jugeait prêt à mourir, tes organes vitaux arrêtaient de fonctionner normalement et le coeur arrêtait de battre. Si Dieu te jugeait trop jeune ou ne voulait pas de toi à ce moment il te laissait en vie. Lorsqu'il avait fais son choix soit tu ouvrais les yeux et réjouissais ta famille, soit ton coeur arrêtait de battre et tu mourrais. Je ne m'imaginais pas être médecin et devoir annoncé à une famille la mort de leur proche.

J'ignorais comment ils faisaient pour se pointer devant un groupe et annoncer, comme un discourt répéter des centaines de fois, que la personne pour qui ils se sont inquiéter tant de jour les avait quitté. Comment faisaient-ils pour délibérément briser le coeur d'une mère de famille?

Ashton allait se battre jusqu'au bout, mais pouvions nous réellement nous battre contre le choix de Dieu?
J'aurais dû être allonger dans ce lit d'hôpital à sa place. Sa famille était passé au travers de tellement de chose alors que la mienne vivait une paisible vie.

Mon ami le bouclé ne méritais pas d'être dans ce lit. Il avait des idées stupides, certes, mais il était l'homme le plus gentil que je connaisse. Il ne faisait jamais mal à personne. Il risquait souvent sa vie pour d'idiotes raisons, mais il ne risquerait jamais la vie de sa famille. Ashton ne prendrait jamais le volant saoul si Harry ou Lauren était avec lui. Ils avaient confiance en lui. Ils n'avaient jamais peur avec lui, car ils savaient que si c'était dangereux Ashton ne les amènerait jamais.

Il se souciait de moi aussi, mais nous sommes devenu amis, car nous étions tous les deux casses-cous. Il n'avait donc pas peur de m'embarquer dans son jeu.

Ce jour là, vendredi, je m'étais réveillé en sueur après avoir une fois de plus qu'il était mort pendant mon sommeil. Chaque matin en me réveillant je m'assurais qu'il était toujours couché dans le lit au draps verts d'hôpital.  Heureusement, il était toujours là. Je voulais le secouer et lui crier de se réveillé, mais ce n'était pas adéquat dans un environnement comme celui-ci. Je me contentais de le regarder dormir. Il était beau, mais son visage semblait sans vie et c'était ce qui me déplaisait le plus. Je jouait toujours avec ses cheveux et lui serait toujours la main. J'étais devenu une routine. Tout ce qui s'attachait à moi où se reliait à moi était devenu une routine.

Les infirmières avaient même commencé à devenir mes amis à force d'être toujours dans sa chambre. Je ne pensait pratiquement plus à mes secrets. Ce qui m'importait à ce moment c'était sa santé. Rien d'autre n'était importait.

Mon ventre pouvait crier famine tant qu'il le voudrait je ne voulais pas quitter sa chambre. Je voulais être présent à son réveil. Je devais être présent à son réveil pour m'excuser. Peut-être que si j'avais le courage je lui avouerais mes sentiments pour lui, mais cela ne risquait pas d'arriver. Je voulais qu'il sache que j'étais rester avec lui chaque seconde qu'il avait passé dans le coma. Cela ne représentait pas grand chose, mais c'était ma façon de lui dire à quel point il était important pour moi. Lui-même disait souvent que même les petits gestes importe.

-Ashton...je ne sais plus comment de le demander. Réveil toi s'il te plaît. Je veux revoir tes yeux et entendre ta voix à nouveau. C'est ce que je veux le plus au monde. Tu m'as demandé ce qui me rendrait le plus heureux au monde et bien en ce moment précis ce serait que tu ouvres les yeux. Que la vie revienne en toi. Rien n'est pareil sans toi tu sais? Je crois que chaque personne devrait avoir son Ashton Irwin. Cette personne qui vous réconforte avec un simple sourire et qui vous fait sentir spécial à chaque moment passé avec elle.  Et je suis heureux parce que j'ai déjà trouver mon Ashton Irwin et c'est le meilleur, mais il me glisse entre les doigts en ce moment et cela est vraiment déplaisant. Il n'y a que toi qui puisse remédier à cette situation. Tu ne peux pas partir Ash. Tu sais pourquoi? Parce que tu es mon chevalier et que j'ai besoin de toi. Tu es la seule et unique personne qui puisse me protéger de ce monde cruel. Si il y avait un truc pour te réveiller je l'essaierais, mais j'ai cherché et il n'y a rien. Je suis entrain de devenir fou, je te parle et te pose des questions alors que tu ne m'entends probablement pas. Qu'est-ce qui cloche chez moi?

J'arrêta de parler et posa ma tête sur son torse. Je sanglota sur la jaquette d'hôpital qui couvrait son corps. Je m'agrippa à celle-ci et plongea ma tête dans son cou.

-Ne me laisse pas tombé Ashton. Si tu pars sache que je te rejoindrai partout où tu vas. Je peux paraître hypocrite, mais lorsque j'en aurai le courage tu comprendras tout. Ce sera bientôt je te le jure.

Don't Say ThatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant