«I Hadn't seen the car, I swear»

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Luke Hemmings
L'ambulance était arrivé à l'hôpital il y a 30 minutes déjà. Il m'avait enlevé Ashton dès notre arrivé. J'étais en larme dans la salle d'attente lorsque je vis une femme et deux enfants entrer. Je reconnu immédiatement Anne-Marie Irwin la mère d'Ashton et ses frères et sœurs. Lorsqu'elle me vit et se dirigea vers en larme elle aussi. Je me leva et la prit dans mes bras. Je connaissais cette femme depuis si longtemps.

-Je suis désolé Anne-Marie. Tout cela s'est produit à cause de moi.

-Ne dis pas ça Luke. Ashton est imprudent. Je savais bien qu'un jour il lui arriverait quelque chose. Me réconforta-t-elle. Comment va-t-il ?

-Je ne sais pas. Il a été percuté par une voiture sur le boulevard. Il a perdu beaucoup de sang et...Je ne pus terminer ma phrase que les remords refirent surface et que je sanglota une fois de plus. Anne-Marie qui avait toujours agit comme une mère envers moi, me prit dans ses bras et caressant mon dos. Lauren et Harry étaient eux aussi ébranler par la tragédie qui se produisait dans leur famille. Je ne tarda pas à m'endormir contre l'épaule de la mère de mon ami. Toutes les émotions m'avaient épuisé. Ma voix était encore éraillé après avoir crier autant dans la nuit. J'aimais tellement Ashton. J'aimais tout chez lui. J'aimais ses cheveux blonds cendrés bouclés qu'il retenait toujours avec un bandeau. J'aimais son sourire qui laissait apparaître ses dents blanches et parfaitement droite. J'adorais ses yeux. Il  avait les plus beaux yeux de la planète. Ceux-ci étaient noisettes très pâle, mais une touche de vert apparaissait dans ses yeux. Le vert n'était visible qu'à quelques endroits et faisait un sorte de dégradé dans les yeux du bouclés. D'autre teintes apparaissaient dans ses yeux et c'est ces imperfections qui les rendaient parfaits. J'aimais son rire dont il avait tant honte. Son rire avait de différentes tonalités. Parfois il était plus grave d'autre fois plus aigu. Ashton était une personne qui riait beaucoup et parfois sans raison. Lorsqu'il riait j'adorais voir ses yeux se plissés et laissés tomber quelques petites larmes de joie. C'était une chose courante chez Ashton rire jusqu'aux larmes. J'aimais ses mains si grandes. Elles me fascinaient depuis notre première rencontre. J'aimais aussi son corps musclé et ses bras forts. Ses vêtements lui collaient souvent à la peau et me laissait voir ses abdominaux bien découpé. J'aimais cet homme et pourtant il était entre la vie et la mort par ma faute. Pourquoi je n'avais pas vu cette voiture ? D'où venait-elle? Je n'étais pas digne de lui. Il m'avait sauvé la vie d'une même situation pas moins d'une heure plus tôt et moi je n'avais pas réussi à le sauver. Il méritais mieux que moi. Lorsque je me réveilla il n'y avait qu'Harry devant moi. Il semblait inquiet, mais ne pleurais plus. Se rendant compte que je le regardais il leva les yeux de son téléphone et me sourit.

-Où sont ta mère et ta sœur?

-Elles sont partis chercher quelque chose à manger. Nous attendions que tu te réveilles pour aller voir Ashton.M'expliqua Harry.

Peu de temps après les deux femmes firent apparition dans la salle. Nous nous dirigeâmes dans la chambre où Ashton était en convalescence. Je fus le premier à entrer. Il semblait si faible dans cette chambre blanche remplie d'équipement pour le maintenir en vie. Un bruit incessant indiquait que son cœur  battait toujours. Il avait les yeux clos et semblait paisible. En observant bien on voyait quelques traits encore tirés par la douleur. Je prit place sur la chaise à son chevet. Puisqu'il était dans le coma seulement une personne pouvait entrer à la fois dans la salle. Je prit sa main qui était plus froide que d'habitude dans la mienne et de ma main gauche caressa son visage. Je détaillais chaque trait de son visage du bout des doigts.

-Je suis désolé Ashton. Je me sens tellement coupable. C'est ma faute si tu es ici dans le coma. Je n'avais pas vu l'automobile, je te le jure. Je ne voulais pas que tu souffre, je ne voulais pas que tu aies à te battre pour la vie. Je voulais seulement que tu ailles bien et...On dit que les gens dans le coma entend tout ce qu'on dit. Je ne sais pas si c'est vrai, mais j'espère que oui. Peut-être que le jour où tu te réveilleras tu ne voudras plus de moi et je comprendrais si c'était le cas, mais tant que tu seras dans cet état je viendrai te voir parce que tu es mon meilleur ami et que je t'aime. Oh oui je t'aime et si tu savais à quel point. Lui dis-je en pleurant.

J'embrassa son front avant de sortir pour laisser la place à sa famille. J'avais probablement été hypocrite de passer avant eux, mais ils ignoraient mes sentiments pour lui. Au fil des mois, mes sentiments amicaux pour lui s'étaient transformés en quelque chose de plus fort . Chaque toucher me faisait frissonner et faisait danser les papillons dans mon ventre. Chaque imprudence de sa part faisait serrer mon cœur et me faisait m'imaginer les pires scénarios. Chaque baiser qu'il échangeait avec une fille me rendait jaloux. J'étais jaloux de toutes ses filles, car il méritait mieux. Quelqu'un qui le comprend, qui le connaît, quelqu'un qui se souci de lui. Une personne qui l'apprécie pour ce qu'il est vraiment, une personne qui l'aime malgré toutes ses bêtises. Quelqu'un comme moi. En fait même moi je n'était pas digne de lui. Je m'étais éloigné de lui sans vraiment m'en rendre compte afin d'éviter les contacts physique avec lui parce que tout ses gestes me fsksks

Don't Say ThatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant