Et j'ai pleuré

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UN TEXTE POUR #FREEYOURBODY

Chaque fois que je passais cette foutu grille, je pénetrait dans ce foutu collège.  Ce n'est pas que je n'aimais pas le collège mais plutôt les personnes qui le peuplait.
Il y en avait toujours un pour me dénigrer. Et j'ai pleuré à chaque remarque, j'ai pleuré pendant des heures entières,  seule dans ma chambre, dans les toilettes . Et j'ai pleuré comme ça toutes mes années de collège.

Je me souviens de la fois où Tristan, était venu me voir pour me dire que je ressemblais à rien. Lui c'était un petit vicieux qui embêtait pas mal de personnes.
Il m'avait approché,  sa tête m'arrivait aux épaules. Dans sa souffle il m'avait dit:
"Tu c'est que plus laide que toi ça n'existe pas"
J'allais lui répondre quelquechose de singlant pour qu'il se la boucle mais le reste des élèves ne m'en laissa pas le temps.
Rapidement, la quasi totalité de la cour se précipita pour admirer le spectacle.

Je me contenta de le fusiller du regard. Malheureusement, un élève s'extirpa du groupe et viens le rejoindre pour me cracher au pied.
Mes nouvelles chaussures étaient salies. Je haussa des sourcils en sa direction.

Peut de temps s'en suivi avant qu'une autre élève s'avança  près de nous. Elle me toisa, je bouillonais. Déjà quatre ans que cela dure, l'humiliation en public de certains élèves mais aujourd'hui c'était moi.
Certes je me faisais souvent insulter mais jamais à ce point là.
Stéphanie, la fille qui nous avait rejoins jeta un regard derrière elle à l'assemblée puis se retourna vers moi.
Deux secondes s'écoulèrent dans un silence de mort, Stéphanie me fit un bras d'honneur. J'avais l'habitude de sa part mais toute l'assemblée sans exception, tous ses trouillard qui veulent se fondre dans la masse et qui sont eux mêmes victime d'harcèlement , chacun sans exception pointèrent un doigt d'honneur dans ma direction.

Là, c'était de trop; la goutte d'eau qui avait fait débordé le vase, le grain de semoule qui avait fait renversé l'assiette.

Je m'étais caché toutes ses années, je m'étais toujours des habits amples pour pas qu'on voit mon corps, je me déclarait absente à chaque séances de piscine et je ne donnais jamais mon meilleur en sport. Je ne faisais pas de sport en club.
Mais personne ne savait mon secret. Et ce jour là je le dévoila.
J'en avais marre de tous autant qu'ils étaient . Je leur cracha à la figure assez fort pour que tout le monde m'entende et assez méchamment pour que tous comprenne.

《-Je suis moche à vos yeux, je ne suis pas assez comme vous voulez, mais j'aime ce que je suis et pour personne je changerais.
Vous pensez me connaître mais vous vous gourrez complètement. Et même si plus laide que moins n'existait pas et bien tant mieux. Je n'aurais cas postulai pour un film de moche et à coup sur je deviendrai célèbre.
Mais vous savez quoi, vous pouvez me dire ce que vous voulez, vous pouvez me rabaisser encore et encore chaque jour, vous pouvez parce que je vous autorise.  Je vous autorise à vous ridiculisez et à vous ennuyé devant moi.
Il y a tellement de chose de moi que vous ignorait, vous pensez que je suis une moins que rien, sachez juste que je vous concoctait une surprise, et je suis sûr que personne l'avait vu venir, la voilà lançais-je dans un dernier sourire》

Je décocha mon uppercut dans le menton de Stéphanie, qui tomba comme une mouche.

J'enchaîna aussi rapidement que possible une balayette sur le deuxième garçon et lui fourra mon poing sur le nez, il se plia en deux de douleur.

Tristan ainsi que le reste des collégiens me regardait avec attention  et un mélange de haine, de colère, d'effarement et de peur.

J'empoigna Tristan par le col, le souleva du sol, le pauvre ont voyiait une telle inquiète dans ses yeux que j'eus une montée d'adrénaline.

Je lui mis un coup de tête en plein sur le front, lui mis un knee-kick entre les jambes, le lâcha afin qu'il tombe de tout son long . Je m'essuyais la transpiration qui me perlait du front et je lui cracha avec toute ma haine contenu depuis quatre ans:

《Relève toi connard!》

Ne voulant pas perdre la face, il s'exécuta, tordu de douleur mais plein   de colère en lui.

Empli de rage, je le toisa et déclencha mon coup favori. Je leva ma jambe droite en angle droit au niveau de son visage et fit une rotation de 180 degré pour retomber en appuye sur ma jambe dessus et avec l'élan mon pied gauche parti se loger pile sur la tempe de Tristan qui pris par la vitesse n'avait rien vu venir, s'effondra comme je n'avais vu personne le faire.

Je m'étais vidée de tous ce que j'avais emmagasinée durant ces dernières années. Toujours au milieu de la foule, à côté des trois corps face contre terre qui me regardait à peine.
Je leva mon doigt d'honneur et essayant de sortir du cercle, les élèves s'écartèrent pour me laisser passer.

Une dizaine de mètre plus loin je sentait encore tous les regards cribbler mon dos , je fis volte face et leur lança :

《Vos trois acolytes n'ont pas l'air d'aimer les surprises vous feriez me d'aller les aider plutot que de me reluqué comme si j'étais miss France》

Aujourd'hui, je suis encore l'attraction  principale du spectacle mais ce n'est plus Tristan que je soulève mais ma coupe de championne du monde de combat rapproché toutes catégories. 
La foule m'applaudit, intérieurement je remercie les trois caïds d'avoir réveiller la bête qui est en moi depuis si longtemps.

Et j'ai pleuré mais cette fois c'était des larmes de joies.

Et j'ai pleuré #FreeYourBodyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant