La Danse du Massacre

Chapitre 2

Chapter number two ! Are you ready ?!

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Voilà maintenant une semaine que j'ai repris les cours et que Gabriel est reparti. Comme je l'imaginais, son absence s'est vite faite ressentir. Si bien que j'étais déprimée avant même de remettre un pied à l'université... Tous les soirs depuis une semaine, je lui passe un coup de fil pour lui dire à quel point il me manque et nous restons des heures à communiquer, parlant de tout et de rien, attendant que le premier de nous deux s'endorme au téléphone.

Heureusement pour moi Melissa est là. Elle me remonte un peu le moral. Elle et moi faisons les mêmes études, si bien que l'on peut se voit la majeur partie de la semaine. Elle seule arrive à me faire sourire dès que Gabriel doit partir.

Alors que mon réveil sonne, je me dépêche de me préparer. Comme d'habitude cela doit faire 30 minutes que je reporte la sonnerie. Autant dire que je suis en retard. Comme tous les matins...

À l'arrache, je mange ce qui me passe sous la main, attrapant un yaourt et une pomme, puis retourne rapidement dans ma chambre pour enfiler les premiers habits que je trouve. C'est-à-dire un pantalon noir troué et un petit chemisier blanc. Rapidement, je regroupe mes cheveux en chignon sans prendre le temps de les coiffer et cours jusqu'à la salle de bain pour me brosser les dents. J'applique quelques petits coups de mascara sur mes cils juste pour ne pas avoir à supporter les remarques de ma meilleurs amie. Et une fois prête, j'enroule ma longue écharpe autour de mon cou.

Comme chaque matin, c'est Melissa qui vient me chercher. Elle n'habite pas très loin et comme nous allons au même endroit nous avons opter pour le convoi tirage. Enfin c'est plutôt que je n'ai pas encore le permis.

Je grimpe dans sa petite voiture et m'installe sur le siège côté passager. Melissa a fière allure au volant de cet engin. Elle a toujours été très classe et cette petite voiture ne fait qu'affermir cette image.

« Encore en retard. » me fit-elle remarquer alors que j'ai à peine les fesses sur le siège.

« Je suis à l'heure ! » répliquai-je en montrant ma montre.

J'avais bien 10 minutes de retard.

Mon amie roule des yeux, ne manquant pas de soupirer. Comme chaque matins... Oui je sais, ma vie est faite d'une routine épouvantable.

Melissa roule jusqu'à l'université, tout en me contant à quel point son nouveau petit ami est magnifique. Je l'écoute d'une oreille, la tête posée contre la vitre, observant le paysage automnale. J'ai pris l'habitude de ne plus l'écouter. Toutes les deux semaines, elle trouve une nouvelle proie et reproduis la même histoire. Et croyez-moi depuis notre entrée à l'université, rien ne s'est arrangé. Les garçons coulent à flot.

« Comment s'appelle-t-il déjà ? » fis-je d'une mine intéressée.

« Harrold. » répondit-elle.

J'écarquille les yeux avant de pouffer de rire. L'image d'un vieux portier d'un hôtel de luxe a envahit mon esprit. Quel genre de personne peut encore s'appeler Harrold à notre époque.

« Arrête de te moquer ! » s'exclama-t-elle, toutefois sans pouvoir retenir son sourire.

Tout en conduisant, Melissa fouille dans son sac et lance maladroitement sur moi la première chose qui lui vient sous la main. En découvrant la nature de l'objet en question, je me tord un peu plus de rire.