➵ YOUNG VOLCANOES {Dylan O'Brien}

☆ 8. Un flirt pas très subtile ☆

"Avant que tu aies ce travail que faisais-tu ?"

Crystal, Holland et moi étions assises à une table dans le Méga Starbucks du centre-ville. Au cours de ces 2 dernières heures, nous avions vu beaucoup du centre-ville de San Francisco, et personnes n'avaient vraiment compris pourquoi trois personnes connues se promenaient dans les rues de San Francisco. 

"Je dirige une compagnie de danse près de mon appartement. Chaque année, je dirige un nouveau groupe de danseurs, et je participe à des compétitions nationales, c'est génial !", dis-je aux filles.

"Je me demandais -", commença Crystal, "D'où viens-tu ?"

"Mes deux parents sont indiens, à l'exception de mon père qui est à moitié indien et à moitié anglais - d'où mon nom Rendall.", expliquai-je. Je savais que la plupart des gens me confondaient avec mon patrimoine, mais c'était quelque chose que j'avais accepté. Ma peau légèrement bronzée et portait source de confusion pour les gens qui me rencontraient. (J'ai un accent britannique mais la peau d'une californienne.) 

Peu après, Dylan et Tyler revinrent à la table, tenant nos boissons. Dylan me remis mon Caffè Latte et je le remerciai. 

"Depuis combien de temps vis-tu dans cette belle ville ?", demanda Holland.

"Environ 6 ans. Ma soeur et moi adorons cette ville.", répondis-je.

Durant les prochaines minutes, nous cinq, avons bavardé entre nous sur des choses complètement au hasard. Nous sautions de sujet en sujet, il y a même des moments où je perdais ne sachant plus de quel sujet nous parlions. 

Je ne manquais pas les petits regards que m'envoyait Dylan de temps en temps, et je suis sûre que Tyler ne les manquait pas non plus. 

"Eh bien, j'ai fini. Je vais prendre les tasses et les jeter.", annonçai-je et en une fraction de seconde quatre tasses furent devant moi. 

"Les amis, je n'ai que deux mains. Mes deux mains ne peuvent tenir qu'une tasse à la fois, donc je ne peux pas prendre les cinq en même temps."

"Je vais t'aider.", Dylan prit trois tasses et se leva. Je pris les deux autres et le suivis jusqu'à la poubelle. 

"Je te remercie de me sauver, mon bon monsieur, même si je n'étais pas dans une situation où j'aurais dû être sauvée.", souris-je.

"Tu es la bienvenue, ma belle dame.", Dylan se prêta au jeu, "Ou devrais-je dire mademoiselle en détresse ?"

"Je suis une jeune fille mais je ne suis pas en détresse.", rétorquai-je. 

Il sourit. "De toute manière, tu es toujours belle."

Mes joues commencèrent à rosir. "Fais-tu cela avec toutes les filles avec qui tu travailles ?"

"Pourquoi ne sors-tu pas avec moi et n'apprends-tu pas à me connaitre ?", je baissais mes yeux vers le sol en essayant de réprimer un sourire. 

"Tu sais qu'il y a des gens ici, non ? Ce n'est pas comme dans mon appartement où nous étions seuls.", chuchotai-je. 

"Je sais.", son souffle chaud caressa mon oreille et m'envoya des frissons dans toute ma colonne vertébrale. "Mais je ne m'en soucie pas."

"Et si nous sommes vus ? Et si les paparazzi nous espionnent ?", l'interrogeai-je en me retournant vers lui. 

"Et bien, nous sommes foutus !", je ris face à sa réponse et il me sourit en réponse. "Mais vraiment, nous savons tous les deux, qu'il se passe quelque chose entre nous, et honnêtement je ne sais pas ce que c'est encore mais j'aimerai savoir ce que c'est. Honnêtement, j'aimerai t'inviter un jour à sortir pour mieux apprendre à te connaitre et tout."