Morte

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Sarah Fisher battit plusieurs fois des paupières avant de parvenir à ouvrir les yeus , puis elle regarda autour d'elle désorienter . La porte en bois  grossier , la terre battue couverte de paille , les poutres envahies par les toiles d'araignées ...
Elle connaissait cette endroit , c'était... La bergerie ou le vieux stanford abritait ses moutons lorsque les nuits étaient trop froides . Sarah n'avait aucune raison de se trouver là, en plein champ, non loin de tout .
      Elle se leva et constata avec stupéfaction. Qu'elles portait d'autres habits que les siens . Elle était vêtue d'une robe blanche et soyeuse , brodée de marguerite au cœur jaunes pâle . De délicats boutons nacrés fermer le corsage . Le col et les poignets était ornés de fine dentelle . Une vraie splendeur . La robe était si longue qu'elle couvrait presque la pointe de ses bottines , deux merveille de cuir souple qui épouser avec douceur le contour de ses pieds.
      Elle se perdit un instant dans la contemplation , puis voulut ajuster à sa taille la ceinture satinée , un peu lâche .
       C'est alors qu'elle remarqua ses mains . Bien trop pâles , on les aurait dit transparentes ...incrédule , Sarah remonta ses manches : il en allait de même pour ses poignets et de ses avant bras, Ils n'avait plus le meme couleur .
Elle étouffa un cri et se força à respirer calmement pour reprendre ses ses esprits . Ce n'était sans doute qu'un affreux cauchemar . Elle gagna la porte et s'apprêtat à l'ouvrir lorsque la mémoire lui revint soudain, aussi brutalement que si elle avait reçu une bassine d'eau glacée en plaine figure . Ce n'était pas un cauchemar . Sarah Fisher n'était plus , Sarah Fisher était morte
      Elle vacille et s'adosse au mur pour ne pas tomber . Elle était morte . Morte . MORTE !
Il s'écroula de longue minutes avant qu'elle puisse pensée à un autre mot que celui la .
      Puis , lentement , alors que les battements de son cœur s'agiter , les souvenirs de ses derniers instants refirent surface un à un ...

Le 2 décembre 1850 , avant le lever du jour Sarah cheminait à pas vifs au milieu des herbes hautes qui bordait le falaise . Il faisait froid . Elle serait contre elle les pans de sa cape , attentive au vacarme des vagues qui heurtait les rochers , cent cinquante mètre plus bas . Une fois arrivée à la main de Satan , un énorme bloc de granit dont les aspérités formaient cinq doigts tendus vers le ciels , elles s'était penchée au - dessus du vide .  
         Elle cherchait un nid de goélands découvert lors d'une précédente promenade . Elle avait vu la mère couvait ses œufs . Les petits devaient être nés et elle mourait d'envie de les observer . Elle avait repérer le nids , s'était penchée davantage , mais à cet instant un entendu un fortement dans l'herbe . Quelqu'un s'approchait . Elle s'était retournée pour apercevoir une silhouette qui hâtait dans sa direction , une silhouette dont la démarche lui avait paru familière ...
        Sarah fronça les sourcils , sa mémoire lui jouer des tours à présents . Impossible de mettre un nom sur celui ou celle qui s'était profile ainsi dans le matin de blême . Pourtant , elle aurais parié qu'il ne s'agissait pas d'un inconnu . C'était quelqu'un d grand . Un adulte de toute évidence , mais plus elle se concentrait plus les contours de la silhouette devenait flous .
    En revanche , elle revit sans effort deux mains s'approcher d'elles a grande vitesse et frémit au souvenir de leurs contact deux mains qui l'avaient sans doute entraîner dans une chute mortelle .

Le fantôme de Sarah FisherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant