⚡️Chapitre un⚡️

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Un grand bureau, deux individus à ses bords, face à face dans cette vaste pièce. Une femme à la carrure imposante, les cheveux touffus, et le regard obscure.... Si vous prenez un visage ovale, et que vous lui ajoutez des yeux noirs profonds, au dessus d'un nez large aux traits fins, laissant place au dessous à des lèvres rouges Bordeaux aux attraits lumineux, et que vous finissez par ajouter de large et imposants sourcils, vous obtenez la description parfaite d'Amanda Waller, face à l'ancien "roi et sauveur de Gotham." Bruce Wayne, l'air perplexe, un ange noir prostré désormais presque en complète autarcie, autrefois à la tête de Gotham, ses yeux camouflant secrets innombrables en ses profondeurs.
Il avait cette fossette sur le menton qui lui donnait cet air craquant et sérieux.
Amanda venait de lui présenter les documents sur les individus de la première mission en question. Les plus grands vilains de ce monde. Mais son regard préféra se pencher sur un visage lumineux, aux lèvres rouges, arborant cette grâce au niveau du visage, cette grâce spéciale qu'aucun autre sur la liste n'avait. C'était bien ce que le Joker nommait sa "poupée". Non pas parce qu'elle lui plaisait, ce qui aurait été totalement absurde, mais parce que cette "poupée " était l' amour fou de J, son ennemi juré.

"Vous allez vous remettre au boulot Bruce.Vous ne pouvez pas lâcher Gotham d'une seule semelle. "

Ordonna Amanda Waller le visage fermé, lorgnant de ses yeux noirâtres, Bruce.

"Bien. Madame."

Réponds Bruce un air sérieux et à la fois désorienté. Et leur discussion se termine, sur de brèves exclamations, les emportant dans un silence sans fin laissant Amanda Waller presque dans l'oubli.

Ce qui distinguait Bruce Wayne, ce n'était ni sa fossette lui donnant cet air si séduisant, ni sa carrure haute et large, ni son visage sérieux et sans émotion. Ce qui le distinguait de tous, c'était ce qui lui donnait la, au milieu des victimes fragilisées de Gotham, cet air strict et sérieux avec lequel il exerçait son métier.

Lorsque la nuit le laissait apparaître....

Il était la, assit sur un toit de Gotham, à contempler cette nuit sombre illuminé d'une légère lueur pâle au loin. Le regard obscure, tête repliée dans ses genoux, face à cette ville sans ordres, devenue possession du Joker.
Arraché de son costume, le plongeant dans un immense sentiment de solitude mêlé aux remords que l'on vient à développer au fond de notre âme, arrivé à un âge où personne nous vous aidera à boucher le trou dans lequel vous vous êtes tenu toutes ces années. Mais il en suffisait, son retour serait proche. Il l'avait prévu.
Au loin, dans une des plus longues rues de Gotham, un moteur au hurlement criard et strident, ne put échapper à son oreille. C'était une Lamborghini aux traits parfaitement dessinés, d'une couleur évoquant le mal et la folie incarnée....Elle ne pouvait venir que du plus fou et plus effrénés des êtres...Le Joker.
Accroché à son volant, l'être aux cheveux verts fluorescents, roulait comme un dégénéré né de la dernière pluie, sa minette sur le siège à sa droite. Harley.
Elle était autrefois une femme dont le métier était remarquable. Elle était la femme, dont à l'oreille et en riant, se parlaient les jeunes truands de la ville, désireux, de ses moindres gestes, envieux de ses tatouages provocants.
Elle avait ce corps que toutes les femmes de la ville s'échangeaient d'oreille à oreille, évoquant ses moindres courbes, et le canon qu'elle faisait chaque fois qu'elle déposait un pied à terre, traînant d'une rue à une autre, sa batte de base-ball en mains. Cette originalité piquante qu'elle possédait, mettait hommes désireux et femmes envieuses à terre. Et pourtant, elle ne fut pas cette fille que l'on disait "folle" désormais. Un simple docteur dans un asile.... Une femme pétillante et mystérieuse au charme fou procuré par ses doux et soyeux cheveux blonds cendrés et lunettes carrés.
Elle avait beau intéresser, une seule personne avait semble-t-il lu le mode d'emploi pour la faire tomber amoureuse. Un homme vil au passé douloureux, les côtes frêles et blêmes. Son corps enroulé d'une pâleur semblable à de la neige. il avait ces lèvres rouges telle une pomme d'amour recouverte d'un coulis de sang. Il l'avait séduite, manipulée, et fait chavirer son coeur, tout comme le sien dangereusement s'était laissé emporté dans cette course charnelle destructrice.
Contrairement à Harley, J n'était pas envié, ni recommandé....Il était l'homme que l'on croisait une fois dans sa vie, avant de ne se ternir dans une tombe implorant au ciel de le libérer des séquelles procurés par cet homme fou.
Leur yeux rivés sur la route se découvrant devant eux, prise d'une folie incontrôlable, Harley roula sa langue quatre fois entre ses dents finissant par le contour de ses lèvres rouges, puis, abaissa le miroir de la voiture, et, éclata de rire face à son propre reflet décrivant une jeune femme sous l'effet d'un homme toxique.

Joker my little Puddin ?❤️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant