Wings - Hurts
Certain things - James Arthur
Stay - Hurts
Harry,
Jamais je n'avais pensé que j'aurai eu à utiliser une nouvelle fois une feuille et un stylo pour écrire une lettre, c'est vrai quoi, il n'y a que toi qui en écrit encore et je pensais ne plus jamais avoir a te parler mais j'ai eu cette envie, ce besoin plutôt, une dernière fois, de t'écrire quelques mots même si on m'a interdit que le faire.
Ce matin, je t'ai vu en ville, au parc près de notre chez nous, enfin ce n'est plus chez nous depuis quelques années, c'est devenu chez toi, chez ta femme, chez ta fille.
Je t'ai vu avec la petite entrain de vous amuser sur les balançoires dans lesquels toi et moi nous nous somme rencontrés autrefois, un soir d'automne où nous étions insouciants et naïfs, naïfs d'avoir cru que l'on pouvait être heureux, tu a été naif de penser que tu pouvais me sauver et je l'ai été plus encore de penser que je pouvais être sauvé.
Quand je t'ai vu, de loin, riants au eclats avec le petit bout de chou qui avait tes magnifiques boucles, celles que j'aimais tant enrouler autour de mes doigts pendant que ta tête était posée sur mes cuisses et les yeux bleus de sa mère, comme les miens - je me rappelle encore lorsque tu disais que c'était ce que tu aimais le plus chez moi, que ce bleu là te faisais penser aux océans et aux mers que l'on traverserait ensemble- j'ai su que ce bonheur là, celui nous avions touché du bout des doigts quelques temps seulement avant que mes demons ne reprennent possession de mon corps et bien tu y avais eu droit finalement mais au près de quelqu'un autre que moi.
Je le savais, je savais que tu allais me quitter car j'allais merder, encore et toujours et je ne t'en veux pas d'une certaine manière, c'est a moi que j'en veux, je m'en veux de tavoir fais perdre du temps à mes côtés , de t'avoir fait penser que tu pouvais me rendre meilleur, que tu pouvais me sauver et faire de moi quelqu'un de bien et de bon comme toi, de t'avoir rendu triste tous les soirs ou je rentrais défoncé jusqu'à ne plus me rappeler mon prénom- Pourtant je me rappelais toujours du tien, parce que tu étais plus important que moi, pour moi- mais plus que tout, tout au monde je suis désolé de ce que je t'ai fait ce soir là , le dernier soir où nos regards se sont croisés , le dernier où tes magnifiques yeux verts ont rencontrés les miens rougis par la drogue, tes yeux pleins de déception, de peur et de tristesse. Je parle de dernier soir, car lorsque l'on s'est vu au tribunal tu n'as pas posé ne serait ce qu'un seul regard sur moi, je mentirais si je disais que ça ne m'avait pas fait du mal, j'aurais aimé, une dernière fois que tu vois dans mes yeux tout l'amour que je te porte et tous les regrets que j'ai envers ce que tous ce que tu as enduré par ma faute.
Ce jour là à été le pire de toute ma miserable vie, pas parce que j'ai été condamné à quelques mois de prison, pas parce que je suis passé par la case désintox, pas parce que ça a été Toi qui as porté plainte contre moi, pas parceque le juge m'a interdit ne serais que de tenter de communiquer avec toi mais parce que cette fois j'avais su, j'avais su que ce serait la dernière, j'avais su que tu ne me pardonnerais plus (et j'avais raison) que tu ferais ta vie avec quelqun d'autre ( et j'avais raison) que tu m'oublierais et que tu en serais heureux ( et j'avais raison, encore).
Est ce tu te rapelle de nous ? Sans doute pas mais moi si, comment veut que je t'oublie alors que t'ai sur la peau, littéralement, chaque mouvement que je fais , me fais remarquer les tatouages qui me rappellent que nous les avions fait ensemble et que pour chacun tu en avais un qui allait avec.
Nous avons passé deux années ensemble, rien comparé au temps de notre séparation jusqu'au jour d'aujourd'hui. Mais ces deux années la, hors les moments où je te faisais du mal ont été les plus importantes de ma vie et les seules qui me resterons en mémoire jusqu'à mon dernier souffle. Malgré le fait qu'elles aient été rythmés de plus de mauvais moments que de bons, ces derniers représentent énormément pour moi. Lorsque tu m'a appris a nager, Dieu ce que j'avais peur, lorsque tu m'a emmené diner a un restaurant et qu'ensuite tu m'as fais l'amour pour la première fois parce que tu étais fier du fait que j'avais arrêté de toucher a toutes les merdes que je prenais, lorsque tu disais m'aimer malgré que je sois....moi, lorsque, à la simple entente de ta voix je me calmais et que ça m'empêchais de faire des choses regrettables, lorsque.... je me rends compte que tous les moments que je suis entrain de citer tournent autour de moi seulement, ce sont des moments ou c'est TOI qui me venais en aide , et voila ou je veux en venir, au fait que dans cette relation je ne me préoccupais pas assez de toi, de ce que tu voulais et de ce que tu ressentais, tout ce qui importait était ma petite personne, qu'en voulant me rendre vivant c'est toi qui es mort et....lorsque je t'ai vu ce matin, c'était comme un électrochoc, je me suis rendu compte que c'était la première fois ou je te voyais pleinement heureux et vivant au près de ta fille et sans doute près de ta femme aussi, anciennement ta meilleure amie.
J'aurais sans doute dû me rendre compte que lorsqu'elle disait nous trouver beaux ensemble, elle ne pensait pas tellement car elle t'aimait fort.
Pendants ces 5années passées loin de tout, j'ai pensé a toi quelques fois, non j'ai mentis, pas quelques fois mais toujours, tout le temps, partout et dans n'importe quelle circonstance, lorsque je me suis battu en prison contre un détenu, oui j'ai promis de ne plus me battre mais il me cherchait, et, bref, j'allais lui asséner un coup mais je me suis arrêté pour fixer ses yeux verts qui mon rappelé les tiens, enfin, ils ne brillaient pas autant et ils n'étaient pas aussi beaux que tes iris boisées, lorsque, en centre de désintoxication a chaque déjeuné l'on me servait un bol de soupe je pensais à toi qui m'en faisait chaque fois que je tombais malade et qui, je peux te l'avouer maintenant était ignoble mais que je buvais tout de même pour ne pas te faire de la peine. Je crois que le plus douloureux, c'était qu'en sortant de mon centre et en allant au Starbucks ou l'on s'arrêtait autre fois, Jeff le serveur me regardait de travers et me demandais où tu étais, car d'après lui, il n'y avait pas de louis sans Harry et pas de Harry sans louis mais il avait tord d'une part car il n'y avait certes pas de louis sans Harry mais il y avait un Harry sans louis, un Harry épanoui au près d'une femme et non d'un déchet comme moi qui l'a violé le soir de leur anniversaire de rencontre.
Voila j'y arrive, ce soir la qui a été un véritable enfer pour moi mais sans doute plus pour toi, un soir où comme les autres, je venais défoncé à toutes sortes de drogues, mais cette nuit là était particulière pour nous, tu voulais me faire la surprise et m'emmener diner comme au bon vieux temps je suppose pour recoller les morceaux et essayer de régler le problème, mais ce soir là j'avais augmenté la dose, ce soir là je n'étais pas moi, c'était comme si l'on m'avais sorti de mon corps et que je pouvais visualiser la scène sans pouvoir y faire quelque chose, je revois ton sourire s'effacer lorsque tu avais remarqué mes yeux rougis par cette merde, je te revois me crier dessus car j'avais gâché ce qui devait être notre soirée et ta vie par la même occasion, je me vois te cracher au visage des atrocités que je ne pensais absolument pas, je me revois...te plaquer au mur et, te retirer tes vêtements, je revois ton regard apeuré et ta voix faible me demandant ce que je faisais en essayant de te retirer de mon emprise et puis s'ensuit le moment où je baissais ton pantalon jusqu'à tes chevilles et que je te pénétrais de la manière la plus douloureuse qui soit, je t'ai violé nom de Dieu Harry, comment tu as pu t'abaisser au niveau de te mettre avec quelqu'un comme moi, quelqu'un qui t'as sali ! Jamais je ne me le pardonnerais même si toi même tu le faisais. Et tu sais quoi Haz? Le comble, c'est que cette matinée la je m'étais rappelé que c'était notre jour et lorsque j'avais prétendu être sorti pour courir je voulais en réalité t'offrir une alliance, te demander en mariage, faire de toi mien de manière officielle,changer pour toi, passer le restant de mes jours a tes côtés mais le soir, en allant acheter un bouquet pour accompagner la bague, j'ai revu Oliver, mon dealer et....j'ai échangé la bague contre les quelques grammes de drogues qui ont bousillé ma vie et la tienne en passant.
Alors voilà Harry, l'amour de ma pauvre et misérable vie, je t'écris une dernière lettre d'adieu après cinq longues années pour te dire que je t'aime tellement tellement fort même si je n'ai pas le droit de t'aimer, je t'écris cette lettre pour me rappeler les moments bon comme mauvais à tes côtés , je t'écris cette lettre pour te dire que je suis désolé , désolé de t'avoir abordé ce soir là dans notre parc pour te demander une simple cigarette, désolé de t'avoir fait plonger avec moi, désolé de tout et de rien, mais surtout de tout. je sais que tu es heureux et même si tu l'es loin et sans moi j'en suis satisfait.
Longue vie a toi mon amour
(Ton) Louis.
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Coucouu , mon tout premier Os Larry...
Enfin, mon tout premier écrit plutôt, j'espère qu'il vous a plus, un peu et..dite moi ce que vous en pensez. Je suis entrain d'écrire un autre que je posterais bientôt sans doute. La vérité c'est qu'écrire une suite à cette lettre me tente un peu, vous me direz si vous en avez envie.
Bisous
