Boxeur [Larry Stylinson]

Rêve

Seigneur Jésus, j'avais tout simplement oublié mon mot de passe et... Je viens de le retrouver... Je suis désolé du retard (dans ce cas, une absence carrément) et surtout maintenant que je lis les quelques messages de certain d'entre vous, juste adorable, malgré sûrement les fautes d'orthographe. Je me suis empressé d'écrire ce chapitre, et j'espère que cela vous plairas! Bonne lecture!

Black-out...

Vous connaissez ce sentiment désagréable lorsque vous vous leviez et que votre tête tourne affreusement, et que vous aviez comme des vertiges, et vous êtes obligé de vous assoir de nouveau? C'est ce qui c'est passé maintenant, je me suis levé, en sursaut bien sûr, et j'avais une envie pressante... De vomir. De vomir jusqu'à ce que ma tête ce retrouve à l'autre bout du monde. Je me sentais mal, je ne savais même pas pourquoi. J'ai du prendre dix minutes après mon réveil pour remarquer Liam, assis, me regardant, et le verre d'eau à côté de moi. J'ai fais aucun geste, aucun mouvement, rien, j'ai juste regardé mon meilleur ami comme si il était là alors que dans ma tête il ne l'était pas. J'ai juste... J'ai juste était là, et j'ai juste eu des frissons lorsque je sentais un sentiment de chair de poule partout sur moi. Mais bordel, qu'est qui ce passe? Pourquoi je me sens mal, exactement comme-ci j'avais regardé un film d'horreur la veille.

Un film d'horreur...

Et tout me reviens. Tout. Liam. La panique. L'odeur. Le sang. Les boxeurs. Des cheveux en sueur.

Je prend une grande bouffé d'air avant de me laissé tomber sur l'oreiller, et de pleurer, encore et encore, sans m'arrêter, parce que je déteste le sang, je suis probablement hématophobe. Je sens les couvertures bougées à côté de moi, je sens un poids s'écraser, et enfin les bras et le parfum de mon meilleur ami s'imprégner de mon espace, alors que Liam me prend dans ces bras.

Ces bras même qui m'ont rattrapés quand je suis tombé dans les pommes.

"Liam" je respire fort, je pleurniche même. Bordel Louis, tu as quel âge déjà? Ah oui, vingt ans.

"Chut" il murmure, plusieurs fois, avant de me passer le verre d'eau. "Ne t'inquiète pas, on est pas sortie de la merde donc ne panique pas maintenant".

Liam Payne, ou l'homme qui est capable de tout, sauf dans un potentiel but de te réconforter.

"Ils veulent pas nous laisser sortir... Je veux dire, on vient d'assister à un match illégal, tous ce monde était des habitués et donc, informés..." Il commence avant que je lui coupe la parole, "Et nous alors, pourquoi ils ne nous laisse pas? On a rien fait!".

Il se mord la lèvre et passe sa langue sur le coin, signe qu'il est stressé. "Ils ont peur que nous les balancions. Tu vois, police, illégalité, prison et tout...".

Je serre fort le drap avant de jeter un regarde partout, sauf sur lui. C'est de sa faute putain, il doit nous faire sortir de là. Je veux rentrer chez moi. Je veux ma maman, oui ma maman, et alors? Je veux retrouvé mon lit douillet et mes affaires parce que je ne supporte plus cette sensation de peur sur mon estomac. Je n'ai jamais été courageux et je ne le serai jamais.

"Je veux partir. Rentrer chez moi. Chez nous. Je veux-" la porte s'ouvre, et deux hommes rentrent.

Liam se lève aussitôt et regarde, les scannants. Ils sont grands, oh seigneur vraiment grands, et je suis grand moi aussi hein... Donc eux ils sont géants, baraqués, un semble avoir des tatouages et l'autre non. J'ai peur.

"Bon" commence un blond, "le problème est que vous étiez dans un endroit secret, là où personne est censé venir, si ce n'est des gens spéciaux... Pourquoi étiez vous là?".

"Et bien..." Commence Liam, "on c'est probablement trompé d'endroit, on devait être à une sorte de fête et on a fini ici et... On vous jure que nous allions rien dire du tout, ce ne sont pas nos affaires... Hum...".

L'autre à la peau basané, et semble blasé. Carrément blasé. Enfin, pas trop, car il porte pas mal d'attention à Liam, mais clairement, il semble avoir autre chose à faire que de prendre la causette avec nous.

"C'est bien beau les oiseaux, mais on doit décider de votre sort..." Il commence, avant de gratter sa barbe de trois jours, "Alors moi je dis que déjà, toi, le beau gosse, tu sembles comprendre qu'on est pas des gentils, et que si tu l'ouvres, et bien, tu vas le regretter, et l'autre licorne là, tu dois être suffisamment fragile pour comprendre la même chose donc... Je veux que tout sa reste entre nous. Sinon, vous alliez le regretter".

Il y a des limites à tout, je dis bien à tout. "Nan mais la licor-" Liam pose sa main sur ma bouche avant de plaqué un sourire et de faire le gentleman car oui, Liam peut parfois arriver à faire le charme. Surtout quand le mec en face de lui est canon et que, et bien, dans ce cas, essaye de le draguer. J'y crois pas franchement.

"Il veut dire, bien sûr qu'il va se la fermer, il est sous mon autorité... Peut on partir?". Le basané souffle avant de dire oui, et de laisser le passage libre.

Liam me prend par le bras droit et me tire vers la sortie. Je suis toujours dans mes vêtements sales, mes chaussures, je dois sentir mauvais aussi. Super. La vie est tellement jolie. Ironie bien sûr.

Je prend un grand souffle avant de continuer de marcher, j'entends rien, je suis, je regarde, je croise des gens, des meubles, je reconnais pas les salles.

Ni les deux pupilles vertes qui me fixe.