Chapitre 2 : Noah

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Noah

Parcourir 2500 kilomètres en 3 jours n'était pas de tout repos, alors quel fut mon soulagement en dépassant là pancarte Hedwig Village. Quand Dylan m'avait parlé de Houston, je pensais qu'il y habitait et non dans une ville à 20 minutes de là. Peu importe, ça n'avait pas l'air si terrible que ça, en fait si quand je regarde bien ce qu'il y a autour de moi.

Il m'avait demandé de l'attendre au Starbucks Coffee, super, mais c'était où ? Après avoir tourné en rond pendant 15 min, grâce au GPS de merde, j arrivais enfin à destination. L'établissement en question se trouvait en plein centre-ville, mais par chance une place s'était libérée juste devant moi. J'espérais que Dylan soit déjà là car j'avais qu'une hâte : prendre une bonne douche, me raser et dormir dans un vrai lit pendant une semaine.

À l'intérieur il y avait peu de clients. Deux mecs à une table qui se marrait, un couple sur une autre, qui eux ne rigolaient pas du tout, et un vieux surement ivre qui avait la tête poser sur le comptoir. Non il n'y avait pas foule, peut être dû au fait qu'il était à peine quinze heures. Je ne voyais pas Dylan, il m'avait pourtant dit qu'il serait ici jusqu'à 16 h, car il travaillait comme barman. En parlant de barman, une fille se trouvait derrière le bar dos tourner vers moi et parlait au téléphone. Apparemment elle ne m'avait pas entendu approcher, car elle continua sa conversation sans se retourner.

— Je t'assure que je ne pouvais pas faire autrement... je viendrais dès que possible.

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— Je dois attendre un ami de Dylan qui débarque de je ne sais où et qui doit être vraiment paumé pour venir se perdre ici. J'espère que ce n'est pas encore un de ses potes casse-pieds et incrusteur qui ne s'est rien foutre de ses dix doigts.

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— Non d'après ce que j'ai cru comprendre, se serait un fils à papa qui serait en mode rébellion pour faire chier son vieux.

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Ah bon ? Alors comme ça je serais en mode rébellion, c'est nouveau ça, et d'où sort-elle une connerie pareille ? Je suis bien curieux d'entendre la suite tiens. Je me penche en peu plus, mais c'est à ce moment-là que mon téléphone choisit de sonner. Génial je ne pouvais pas être plus discret. La fille se retourna d'un mouvement sec alors que je cherchais mon tél dans la poche de ma veste. En voyant le nom d'Élisabeth afficher, je fus étonné que pour une fois ce ne soit pas ma mère. Sans prendre la peine de regarder « madame je sais tout » je me lève et décroche.

— Salut Lisa...

— Ah quand même, tu daignes enfin me répondre. Dit elle d'un ton de reproche.

— Je conduisais, je ne pouvais pas répondre.

— OK et venir me dire au revoir ça aussi tu ne pouvais pas ? Mais pourquoi t'es parti brusquement ? Tu as des ennuis ? Tu peux tout me dire, tu sais. Maman est triste depuis ton départ.

— Arrête Lisa, je suis parti que depuis 3 jours. Je vais bien OK ?

— Pourquoi es-tu parti ?

— Peut être parce que je suis en mode rébellion et que j ai envie de faire chier papa. Dis je en fixant la barman qui n'avait pas bougé et qui se mettait à rougir de honte. Oh oui, ma petite, je t'ai entendu, tu peux rougir.

Elle était pas mal de dos, mais de face elle était encore mieux. Elle était jolie je devais l'admettre. Brune, les cheveux relevés en queue de cheval, Yeux marron. Elle portait un jean qui moulait ses formes avec un t-shirt noir avec écris dessus le logo du bar. Ouais, elle était pas mal.

Laisse-moi t'aider ! Tome 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant