Chapitre 16 : Les enfers

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Hey ! Je suis de retour avec un nouveau one-shot ! J'espère qu'il va vous plaire !

Merci à vous tous ! Merci à ceux qui lisent, commentent et suivent mon histoire. Je reçois de plus en plus d'avis, de votes et le nombre de lectures augmente. C'est vraiment super !

Je vous remercie énormément de suivre cette fanfiction. J'espère qu'elle va continuer à vous plaire et que je ne vais décevoir personne.

Ce chapitre est spécial. Je ne suis pas totalement convaincue et ça m'énerve tellement. Mais, il est là et j'espère tout de même qu'il vous plaira ! Bonne lecture à tous et encore merci pour tout !

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Chapitre 16- Les enfers

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Assise sur un fauteuil d'un jaune vif, Harley Quinn regardait la foule bruyante et surexcitée. Elle remarquait les couples, les adultes saouls, les verres qui s'éclataient sur le sol et les sourires séducteurs. Elle riait en voyant un homme se prendre une claque, elle souriait en voyant deux amants s'embrasser passionnément et elle eu une forte envie de boire en voyant des bouteilles d'alcools.  Elle remarquait les regards passionnés, les caresses rapides, les sourires, les cris.

Harley remarquait absolument tout, sauf l'homme qui la dévorait du regard.

Caché derrière des rideaux, le Joker la fixait depuis de longues minutes. Les gens autour de lui parlaient, discutaient de plans et de futures banques à dévaliser. Ils jouaient avec leurs armes chargées et sombres, riaient de blagues sexistes, buvaient des quantités gigantesques d'alcools ou essayaient d'embrasser une serveuse exténuée par leurs tentatives déplacées. Il y avait un monde autour de lui mais il ne remarquait qu'elle.

Le Joker ne voyait que ses lèvres rouges et sa façon séductrice de les bouger. Il ne voyait que son nez fin et délicat, pâle comme le reste de sa douce peau si tentante. Il savourait la blancheur de ses cheveux, ses mèches vertes qui lui rendaient hommage et ses yeux d'un bleu cristallin.

Il chavirait à chacun de ses sourires lumineux et enfantins. Il brûlait de luxure pour sa façon de bouger ses jambes interminables et galbées. Il se mordait les lèvres à force de la voir discuter, l'air concentré et sérieux. Il blêmissait de colère de ne pas l'avoir à ses côtés.

Il connaissait le moindre de ses grains de beauté et cicatrices. Il pouvait énumérer la totalité de ses tatouages loufoques et si délicats à la fois. Ses mains pouvaient dessiner la moindre de ses courbes entêtantes, la moindre forme pulpeuse et féminine.  

Le Joker connaissait parfaitement Harley Quinn pour la simple et bonne raison qu'il l'avait crée.

Harleen Quinzel avait attiré son regard mais il était désespérément accroché à Harley Quinn.

Il mourrait pour un simple baiser de sa part, il danserait jusqu'à l'épuisement pour la faire rire et volerait le monde entier pour lui offrir les plus beaux bijoux. Il brûlerait la terre pour lui faire plaisir, tuerait l'Humanité si elle demandait. Il braverait les plus grandes armées, détruirait Gotham pour un simple regard de sa part. Il ferait absolument tout pour elle. Tout, tout, tout.

Le Joker serra les poings, le cœur battant et les yeux brûlant de fatigue. Il ne voulait pas cligner des yeux. Il voulait la fixer si longtemps qu'il en perdrait la vue. Il voulait la posséder, l'avoir pour lui, la détruire, la tuer, l'étouffer mais aussi la caresser, l'embrasser, l'enlacer...

Il voulait l'enivrer avec son parfum, la faire pleurer avec ses paroles, la tuer avec ses mains, la posséder avec son corps, la désirer avec son âme, la caresser avec ses lèvres, l'enlacer avec ses bras. Il voulait ses hanches contre les siennes, sa bouche contre la sienne. Il voulait sentir son souffle danser avec le sien, il voulait ses mains si féminines sur son corps malmené.

Il la voulait toute entière. Complètement. Intégralement.

Le Joker ne voulait pas qu'un petit sourire, un chaste baiser, une simple caresse. Non, il voulait un sourire aussi brillant que le Soleil, un baiser aussi brûlant que les Enfers et une caresse si indécente qu'il en perdrait la vie. Il voulait tout et rien à la fois. Il voulait Harley tout en suppliant les cieux de la voir mourir. Il voulait des matins de solitude et des soirées de luxure.

Mais Harley Quinn lui procurait de la colère, de la tendresse, de la haine, du désir, du plaisir.

Il ressentait toutes ces émotions à la fois. Elles le percutaient aussi violemment qu'une balle. Elles le faisaient tomber de sa tour perdue, l'engloutissaient dans des lieux passionnés et si entêtants. Elles tuaient lentement, délicieusement. Quel doux supplice, quelle torture indécise.

 Mais Harley était sa Harley, sa reine, sa poupée, son jouet, sa partenaire, sa déesse.

Harley était absolument tout.

Mais jamais il ne l'avouerait.

Non, c'était trop simple.

Il préférait marquer son corps de bleus que de le couvrir de baisers. Il préférait entourer son cou de ses mains que de bijoux délicats. Il préférait l'étouffer que l'enivrer. Il préférait la sentir faiblir que la sentir renaître. Il préférait ses gémissements de douleur que ses cris de plaisir. Il préférait la faire pleurer que la faire rire de bonheur. Et tout cela, il le pouvait car elle était sa poupée.

Mais, il préférait aussi parcourir Gotham à ses côtés. Il préférait sa voix à toutes les autres, il préférait son rire et ses mimiques exagérées. Il aimait son regard inquiet lorsqu'il est blessé et ses surnoms stupides. Puis, sa compagnie surpassait tout les plaisirs de la vie.

Et d'une poigne trop forte, le Joker brisa son verre.




Le Roi et la Reine de GothamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant