Le lendemain matin je me réveillai à cause des rayons du Soleil. Il était 10h30. Je descendis à la cuisine où ma mère et ma tante étaient attablées. Je me servis une tasse de café et m'assis aux coté de ma mère après leur avoir tendrement embrassé la joue à chacune.
Jennyfer- Bien dormi ?
- Oui , mais il faudrait acheter des rideaux.
J - On ira tout à l'heure si tu veux. De toute façon il me reste de la déco à acheter et je dois aussi faire quelques courses. En plus ton chevalet c'est abîmé pendant le déménagement, on pourra en racheter un autre.
J' acquiesçai.
J- Alors, comment tu trouves Ryan et Cara ?
- Très charismatique.
Elles s' esclaffèrent toute les deux.
Sophie- C'est vrai et Ryan a beaucoup de charme, je dirais même un putain de sex-appeal. dit- elle avec un sourire plein de sous-entendus.
J- Arrête, je t'en prie.
Je soupirai, à ma réaction elles se stoppèrent et on lu instantanément sur leurs visages un air inquiet. Vous n'imaginez pas à quelle point je les trouvais ridicules. Ma mère me caressa la joue en me demandant d'un ton inquiet.
Jennyfer- Ça va mon cœur ?
- Très bien, pourquoi ?
Elle ne répondit pas et fixa son café comme si il pouvait lui donné la réponse à sa question.
Sophie- Bon... moi je vais me reposer, j'ai un peu trop abusé du vin hier.
Elle se retira laissant un lourd silence derrière elle. Je fini mon café, englouti quelque viennoiseries et montai dans ma chambre sans dire un mot.
L'après-midi, comme elle l'avait dit, après que Sophie est reprit la route, ma mère m'emmena dans un magasin de déco typique du coin où l'on acheta tout ce dont j'avais besoins et d'autres éléments décoratifs " afin de rendre la maison plus joyeuse".
Sur le chemin du retour elle me bombarda de questions dans le but de savoir ce que je ressentais par rapport au déménagement. Depuis mon accident, il n'y a pas un jours qui passe sans que ma mère ne me surveille, sans qu'elle veuille lire en moi comme dans un livre ouvert. Son comportement m'exaspère, mais il est compréhensif. J'ai beau essayer de me mettre à sa place, il y a des fois où j'ai vraiment du mal à être tendre avec elle.
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Il régnait une ambiance de fin d'après-midi. Le Soleil couchant donnée une teinte rose orangée au ciel et un côté barbe à papa aux nuages. Les couples défilaient sur la plage insouciants et charmés par le romantisme de la situation.Son prénom, tel un vieux fantôme, revint me hanter un bref instant avant que je ne l'expulse moi même de mes pensées. Je commençai à installer mon chevalet sur ma terrasse, quand j' aperçu pour la deuxième fois ce garçon mystérieux. Il s'assit sur le sable au même endroit que la première fois et contempla le coucher de Soleil comme à l' écart du monde qui l'entourait. Je repris mes esprits et me concentrai sur mon chevalet, j'attrapai une toile dans ma chambre et l' installait sur celui-ci. Puis je commençai à mélanger les couleurs pour en créer des nouvelles, avec mes ustensiles je badigeonnai ensuite le rectangle blanc.
Les écouteurs plantés dans les oreilles, je me noyai dans le peinture, pour me détacher à mon tour du monde qui m'entourait. Au bout de 2 heures je le vis s'agiter au loin, se lever et repartir aussi machinalement qu'il était arrivé.
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Samedi 12h15.
Je me réveillai en sursaut à cause d'un projectile qui vint finir sa course sur mon visage.
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Love and other drugs.
RomanceLa tête appuyée sur mon poing, je l'observais s'inquiéter pour moi. Mais pourquoi ? Il me parlait mais fixait la plage, quand il tourna la tête et que ses yeux se plongèrent dans les miens, je détournais le regard. - Oui ça va , merci encore...