2.PRISONNIÈRE DE MES SENTIMENTS.

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Les minutes semblait être des heures.
J'aurais voulu que l'alcool fasse effet plus longtemps, mais c'est toujours dans les moments ou l'ont veut-être inconscient que l'on est le plus conscient. J'avais donc passé la nuit entière éveillé, fessant les cent pas dans l'appartement. Je pleurais en silence. Puis je m'arrêtais reprenant mes larmes lentement. Je finis par m'asseoir.

L'amour est sentiment absurde et perturbant. J'avais le cœur brisé, comment rattraper tout les morceaux ? Je suis seule, pourquoi ai-je cru que j'avais une chance. Doucement les larmes coulèrent le long de mes joues jusqu'à l'embrasure de mes lèvres. Soudain ne pouvant plus me retenir, mes sanglots redoublèrent. Mon petit cœur venait de partir en miette pour de bon. Un vent glaciale de solitude venait d'éparpillé les derniers reste. Mon chien Kenpachi vint me voir doucement et entre deux sanglots je lui murmurais quelque mots en lui caressant la tête.

Je voulais retourné en France là ou était ma place. Je me levais donc lentement pour préparer mes affaires. Là-bas, je voulais retrouver mes parents. Depuis combien de temps ne les avais-je pas vu ? Je ne sais plus exactement.

Je rassemblais le plus d'affaires possibles avant de regarder les vols pour demain à destination de France. 13 h et il n'est que 6h, dieu que c'est long comment vais-je faire pour supporter une tel attente. Je restais seule avec moi même, une fois de plus, la vie est ironique, tellement ironique. Je soupirais entre deux sanglots, et m'approchais de la fenêtre pour regarder à l'extérieur.

Soudain je fus interrompue dans le fil de mes pensées par la sonnerie de la porte. Je m'empressais d'essuyer mes quelques larmes et de me recoiffer. Lorsque j'ouvris quel ne fut pas ma surprise en apercevant l'inconnu d'hier soir.

-Bonjour, dit-il dans un sourire bienveillant.

- Bonjour, nous n'avons pas été présenté me semble t-il ?

-Vous avez pleuré n'est-ce pas ?

-Ne me demander pas ça... Pourquoi me demander alors que c'est tellement évident...

- Allons, allons mon p'tit, rien ne sert de pleurer ainsi. Quel homme voudrais voir de si jolie yeux rouge et enflés. Calmez-vous, venez près de moi...

Devant la douceur de ses propos mes larmes reprirent. Il posa le bouquet et le sac qu'il avait apporté et me tendis doucement les bras. Je m'approchais lentement et m'y réfugiais. C'est un inconnu, je ne devrais pas mais pourtant j'ai l'impression de le connaitre, je lui fais confiance.

Tandis que je m'apaisais, il se sépara de moi et me regarda avec tendresse. Un regard unique, doux et remplis d'une tendresse fraternelle qui voit avec compassion que ce qui lui est chère à besoin d'aide et de réconfort. Il ramassa ses affaires et embrassa délicatement mon front en me prenant par l'épaule.

- Je pense que maintenant je peux abandonner la formule de politesse, je me suis permis d'apporter le petit déjeuné. Viens.

- Vous êtes très gentil, mais je ne connais pas votre nom ?

- Huang Jingyu.

- Ce nom me dit quelque chose, mais j'ai quelque difficulté à penser, mon esprit est un peu embrumé, lui avouais- je un peu honteuse de ma débauche de la veille.

-C'est normal, je vais t'aider à retrouvé tes souvenirs. Le collège, en France. Versailles. Le jaune comme m'appelait les copains. Un peu rond, ça te reviens ?

-Oui !! Je t'appelais mon soleil !! Tu as tellement changé !

-Je vois, je vois indigne amie que tu es !! Tu vas devoir te faire pardonner, j'espère que tu en ai consciente...

Cet hiver, le vent soufflera.[EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant