Une histoire Sherlockement Sherlock

Prologue

NDA: Coucou à toi personne curieuse! Ici je posterai les quelques chapitres d'une fanfiction que j'espère terminer un jour ! Ce prologue traînait depuis un petit bout de temps dans mes brouillons alors je me suis enfin décidée à vous partager cette histoire ! ;)

Disclaimer: À mon plus grand regrets, Sherlock Holmes ainsi que le reste des personnages présents dans la série ne m'appartiennent pas. Sherlock Holmes appartenant au tout puissant Sir Arthur Conan Doyle.

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Une histoire Sherlockement Sherlock

Prologue:

Nous étions en plein mois de novembre, la pluie tombait en continu sur la vieille ville Londonienne depuis plusieurs jours déjà.
Cela faisait à peine un jour que j'étais revenue à Londres, ville de mon enfance.
J'avais fait une promesse un jour, celle de revenir.
De leur revenir.

C'est ainsi qu'en ce vendredi 6 janvier je me trouvais dans leur cimetière.

Leur. Cela aurait dût être le mien aussi.

J'avais apporté des fleurs ; des orchidées blanches. Elles étaient notre symbole, notre force. À la fois si pures et bienfaitrices, autant que délaissées et fragiles.

Je les déposai sur chacune des stèles sans noms, sans photos, mais pourtant porteuses de tant de souvenirs aux yeux des personnes qui voient.
Ils nous ont quittés trop tôt...
Beaucoup trop tôt, et par ma faute. Il n'avait fallu que quelques secondes, quelques secondes avaient étés suffisantes pour détruire toute une vie.
16 vies plutôt. 16 innocentes vies.
Je me rappelle encore de tout, des cris, des appels à l'aide, des coups de feu. Plusieurs coups de feu.
16 pour être exact.
16 coups de feu,
16 coups de faux, 16 vies fauchées.

« Flashback »

Un jeune homme d'à peine 18 ans allumait sa radio tout en conduisant.

«flash spécial: Un des orphelinats de Londres aurait brûlé durant la nuit dernière, nous ne savons pas encore si cet incendie était d'origine criminelle ou non. 16 des 17 enfants présents ont étés retrouvés morts. Un appel a été lancé, la 17ème pensionnaire du nom d'Aurore n'a pas été retrouvée, elle serait âgée de 7 ans, de corpulence mince, les cheveux noirs et longs, les yeux vert et porterait il semblerait un pantalon bleu foncé et un pull noir. Nous prions toute personne qui aurait peut-être aperçue l'enfant de téléphoner au numéro suivant...»

Le jeune homme au volant changea de chaîne et oublia vite ce qu'il avait entendu, après tout, tout c'était passé comme prévu, aucun témoins, excepté elle. Elle lui avait encore échappée.
Mais que pouvait-il craindre d'une fillette de 7 ans? Rien. D'ailleurs il avait des choses plus importantes auxquelles penser, comme la mise en route de son réseau criminel.

« Fin du flashback »

Je ne sais plus combien de temps exactement je suis restée là
à me remémorer tout nos bons souvenirs.
Des minutes,
des heures peut-être.
Je prenais le temps. Tout ce temps que j'avais perdu. Je fermais les yeux.
J'écoutais tout et rien à la fois, le cliquetis des gouttes de pluies s'insinuant entre les pavés des rues londoniennes, les chiens jacassant, les chats miaulant, tous effrayés par la puissances des éléments. J'entendais les feuilles des arbres s'envoler au rythme d'une musique invisible, le bruit de pas des personnes pressées, pressées de retrouver leurs familles.
Moi je n'avais plus de famille. Elle était morte il y a 20 ans de cela, et avait emportée avec elle toute chance d'avoir une vie normale.
Alors je fermais les yeux plus fort, je m'interdisais de pleurer, je sais qu'ils ne l'auraient pas voulu. Je fermais les poings si forts que la jointure de mes doigt devint blanche. La tristesse avait fait place à la haine. Il y a 13 ans de cela, je n'avais pas fait une seule promesse oh que non, je m'étais faite la promesse des les venger, de les venger de lui. 

Quand je le trouverai soyez certains que je le tuerai de mes propres mains pour avoir détruit les seuls êtres qui m'étaient chers.

Oh que oui il souffrira! Il souffrira jusqu'à m'en supplier,

m'en supplier de l'achever.