Strength (en repréparation)

Partie 5 : Motsusawa-chan

Soudain, les lumières s'éteignirent à l'unisson. Était-il déjà le temps de l'aurore? Pourtant j'étais entrée dans la ville il n'y a pas si longtemps. Je regarda sur ma montre, il était six heures du matin. J'aperçus une ombre et une voix «Je t'enlève de la durée de vie, ce sera sans doute moins lourd à porter...» c'était une voix de jeune fille, elle était si belle et si horrifiante à la fois.

Je ne dis rien. Je laissa s'échapper un profond soupir, puis couru presque aussi vite que la lumière,  avec un certain espoir de sortir de cette ville. Elle ne couru pas, mais j'entendais sa voix, elle s'était installée dans ma tête «Ne cours pas, je te laisse tranquille. Mais je ne bougerais pas de cet endroit si confortable, d'ailleurs, appelle-moi Motsusawa...». Je ferma les yeux, et vis son si beau visage inexpressif. Je n'eu plus peur. Je me rappela que je n'allais sans doute pas survivre à l'expédition, alors cela importait peu qu'on me sacrifie des années à vivre inutiles.

Mais qui était-elle? Un démon? Je voulais juste encore voir son visage, il était magnifique... Je pensais cela sans me douter qu'elle lisait dans mes pensées «Tu préfères que je marche auprès de toi?». J'acquiesca d'un air stupide.    

En cours de marche, elle m'expliqua comment j'ai pu croire que je marchais depuis point longtemps, alors que cela faisait une nuit. C'était l'effet de la réduction de durée de vie. La ville était en longueur, les maisons étaient énormes et chacune séparées de deux kilomètres. Elle me dit que cela me servira dans le voyage, sinon je ne serais pas assez légère pour affronter tous les obstacles. J'avais peur en la voyant, j'avais commis une énorme faute. Avec tous ce qu'inventent les hommes, toutes les légendes. Ces yeux étaient si beaux, ils étaient d'un vert éclatant semblable à une forêt de chaines. Elle était très étrange, elle était inexpressive, elle ne réagirait même pas si on me tuait. Mais à certains moments, elle m'adressait un petit sourire en coin.

Tout de même, mes cheveux gris ne changèrent toujours pas de teint, de même pour mon oeil jaune. Que c'était affreux... Elle ajouta sans aucuns rapport avec ce qu'elle disait «Tu es magnifique comme ça, tu sais? Tu n'as pas l'air d'aimer...».

"Durée de vie, regard inexpressif, pensées, légendes, beauté"