Magie Noire

*Le Spectacle*

Talbot nous fait signe de venir nous assoir sur des chaises, au premier rang. Il nous souhaite un bon spectacle et rit.

Le calme s'installe dans la salle et les portes qui son derrière la scène s'ouvrent en laissant place un homme vêtu de noir avec le visage caché munis d'un fouet et un autre qui tire un garçon torse nu jusqu'au poteau qui se trouve au milieu. Le garçon se fait attaché les mains au poteau et les portes se referme. Le gars lève la tête et je reconnais le visage de... Benjamin. Je regarde Maël, il a l'air tellement tendu ! Ben-j baisse la tête en fronce les sourcils. L'homme vêtu de noir lui donne un énorme coup de fouet qui le fait saigner et crier. Sans faire attention j'ai pris le bras de Maël. La pluie commence à tomber Benjamin continue de se faire fouetter, il continue d'hurler de douleur, comme d'autre gens dans la foule qui crie d'arrêter. Au bout de quelques minutes le fouetteur regarde Talbot qui hocha la tête. L'homme lâcha son fouet et donna un énorme coup de poing à Benjamin qui tomba par terre. L'eau étalée sur la scène devenait de plus en plus rouge. Les gens commencent à partir et Maël me tire vers la sortie en me tenant par la main. Il va jusqu'à chez nous, ferme la porte et la bloque avec la table, allume une bougie, se met torse nu et ferme les volets. Il est déterminé dans tous ce qu'il fait. Il prend un couteau dans son sac et murmure qu'il est désolé de faire ça mais qu'il s'est trop battu...

Ou il veut en venir ? Je crains le pire et le supplie de ne pas faire ce qu'il veut faire la bougie éclaire légèrement la pièce, je distingue le couteau dans la main de Maël, il répète qu'il est désolé et je l'entends crier, très fort. Je me lève en vitesse et ouvre la fenêtre je me retourne et découvre...

Maël avec le couteau planté dans le ventre et une marre de sang autour de lui, il répète encore qu'il est désolé, sans presque un seul souffle. Je ne sais pas quoi faire, il va mourir ! Qu'es ce que je dois faire ? Je m'avance près de lui et prend le manche du couteau, prends une grande inspiration et le retire du ventre, ii crie de plus belle. Mon regard est attiré par quelque chose qui dépasse de son sac... La corne ! Je l'a prend et la plante dans l'ouverture du suicidaire, il souffre, je le fait souffrir. Je pose la corne sur sa plaie jusqu'à ce qu'elle brille. Je traine Maël jusqu'au matelas et pose un duvet sur lui. J'enlève la table qui bloque la porte et sort prendre l'air. Une femme me demande ce qu'il c'est passé car elle a entendus beaucoup de bruit qui venait de chez moi. Je lui raconte l'histoire et je me promène dans les ruelles vides. Je vois Talbot en face de moi, je baisse la tête, il s'approche de moi et la relève.