Magie Noire

*Toi+Lui*

Maël est allongé sur le matelas, comme la veille, il tremble. Je le regarde difficilement, j'ai l'impression d'être totalement bourrée. Il s'assoie péniblement et me fait signe de venir. C'est ce que je fais, je m'assoie près de lui et il met son bras autour de moi. Je me laisse faire et pleurs. Il me caresse les cheveux.

« - Tu étais ou cette nuit Cassie, pourquoi tu es toute trempée ?

- Je... J'étais chez... Benjamin.

- Tu as fait quoi là-bas !? Tu as dormis chez lui ?

- Non, je n'ai pas dormis chez lui. J'ai dormis par terre, dehors parce que je me suis perdue quand je suis sortie.

- Tu aurais du retourner chez Ben-J, il t'aurait aidé.

- Ou frappée.

- Pourquoi tu dis ça Cassie ? C'est pas un mec violent. Je n'ai jamais connu un gars aussi gentil que lui !

- Disons... Qu'on ne s'entend pas vraiment bien... »

Je lui explique se qu'il c'est passé et j'en profite pour lui demandé comment va sa blessure, elle à totalement guérie mais il est encore très fatigué à cause du sang qu'il a perdu. On reste traîner au lit, sans parler, juste se reposer. On frappe à la porte, je me lève et ouvre, je vois le visage que je ne voulais pas vraiment voir aujourd'hui ni même d'autre jours. Je le laisse rentrer et sort directement après. Les gens me regardent avec admiration. Je leurs souris. Comment moi, Cassie, une pauvre adolescente de 13 ans je peux être regardé comme ça, sans avoir fait quelque chose de particulier ? Je n'en ai aucune idée mais pourtant c'est bel et bien en train de se produire. C'est un village mort ici, il n'y a que des gens tristes, des maisons noires, le ciel est toujours gris et le clocher est rempli de pigeons. Comment amener plus de joie ? Je n'en ai aucune idée. Je parle avec quelques personnes, je leurs demandes juste si tout va bien et je leurs demande aussi de sourire. Je retourne chez moi. J'ouvre doucement la porte au cas où Maël dort. Je ne pensais pas que ce que j'allais voir allait me détruire intérieurement, ils venaient de me briser le cœur. Benjamin et Maël étaient en train de...

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De s'embrasser.

J'ai refermé la porte un peu trop bruyamment et je suis retournée sur mes pas. La porte se rouvre et Maël m'appelle, je me retourne mais je ne vois pas la même personne qu'avant. C'est étrange, je le vois... Moins beau, moins gentil... Ca ne me dérange pas du tout de voir deux personnes du même sexe s'aimer, mais c'est différent... Là c'est Maël. Il s'avance vers moi mais je pars je ne sais pas ou en courant de toute mes force, je pleurs. Personne ne bouge, les regards sont tous fixés sur moi, je cours sans m'arrêter, je ne sais pas jusqu'ou je vais aller. Il n'y a plus personne a part Maël qui continue de me suivre et de me supplier de m'arrêter. Je me retrouve à quelques mètres d'une rivière... J'hésite à la traverser, à tourner ou à m'arrêter. J'ai continué, je me suis mouillée jusqu'aux genoux mais je m'en fiche ! Je veux juste ne plus jamais revoir la tête de Maël ! Je n'ai plus de force, je sais que je vais tomber. Je n'arrive plus as respiré, mon sang bouillonne, j'ai la gorge sèche et l'estomac noué, je vois flou à cause des larmes qui coulent. Nous sommes arrivés dans une montagne, avec des cailloux à escaladés. J'y arrive bien jusqu'au rocher ou je ne lève pas assez le pied et je trébuche en m'ouvrant juste les mains mais grâce a mon armure, mes genoux ne son pas touchés. Maël me plante ses doigts dans le dos come si j'étais une souris et que lui était un aigle qui me prenait dans ses serres. J'ai vraiment l'impression d'être une proie. Je me relève et Maël me prends dans ses bras, au début je trouve ça confortable mais je revois cette image, celle ou ils s'embrassent et je lui donne un coup de poing il me lâche et je dévale la pente encore en courant. Je rejoins le village à bout de force, la foule s'écarte devant moi et je m'arrête en m'asseyant par terre. Avec toute la malchance que j'ai il à commencé à pleuvoir, Quelqu'un m'aide à me relevé et Maël arrive à ce moment là. Il me reprend dans ses bras je me débas et le tape de toute les forces que je n'ais pas, je me fatigues juste alors je crie, je crie très fort, le plus fort que je pouvais, à en faire pleurer les enfants qui m'entouraient