Chapitre 13 : Confrontation !

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Quand nous sommes rentrées dans la salle de classe, le prof n'est pas encore arrivé, mais beaucoup d'élèves sont déjà présent.

Y compris Grimmjow.

Dans un soupire las, je me dirige vers ma place, suivi religieusement par Camille et Manon, tout en prenant notes des regards que me lancer la bande du rouquin et lui-même.

Le genre de regard que tu n'arrive pas à déchiffrer mais qui ne dit rien de bon.

Je me laisse tomber sur ma chaise et je fait la grimace en remarquant qu'elle était plus basse que ce que je pensée.

"Aïe...Bordel de merde, fait chier...!" Ai-je alors murmurée en collant mon front à mon bureau.

"Ça va, Kobayashi-san ??"

Je me tourne vers  Manon qui es plutôt inquiété en me voyant dans cet état.

"Ouais...j'vais pas mourir t'en fait pas. Faut juste pas que je me tourne vers la droite et ça ira..."

Croyant à mes paroles évidente, elle se tourne vers Camille pour faire passer l'information.

Alors que de l'autre côté, je pouvais entendre les commentaires d'un certain bleuté, qui n'est visiblement pas très content.

"Qu'est-ce que t'as à râler, connard ?" Demandais-je sans pour autant me tourner vers lui.

"J't'est pas causé, Chaton."

Je me mis à ricaner à cette réponse.

"Tu va me dire que tu parle tout seul maintenant ?"

"Exactement."

"Ta vie doit être tellement merdique pour que tu sois si désespéré."

"Tch. C'moi qu'est la vie merdique entre nous deux ? Laisse moi rire."

Après un court silence je décide de me tourner vers lui, tout en gardant ma tête coller à mon bureau, tel un aimant. Je remarque qu'il est également tourner vers moi.

"Tu me fixe comme sa depuis combien de temps, enflure ?"

Il sembla réfléchir pendant quelques secondes.

"J'sais pas."

"J'ai cru pendant ce laps de temps que tu pouvais être intelligent..." Dis-je avec un faux air déçu sur le visage. "Pff, t'es rien d'autre qu'un gros pervers."

Il me dévoila ses dents dans le sourire carnassier, dont il avait le secret.

"T'es conne."

"Je t'emmerde, Salop."

"J't'encule, Chaton."

Je relève brusquement la tête en le fixant, le tuant du regard.

"Ha ! Ça m'étonnerait que ça arrive un jour, ducon !"

Il éclate de rire après ma réplique, sans doute à cause de la tronche que je dois tirer.

Je sent encore sur moi les regards d'Ichigo et des autres sur moi.

Je me suis alors tournée vers le rouquin et pousse un grand soupire quand j'ai vu son regard glacial et son visage contracté. Il faut ABSOLUMENT que je leur explique ce qui s'est passer...

Soudain, Grimmjow se lève brusquement et se met entre moi et Ichigo. Je ne peux peut-être plus voir le regard glaciale d'Ichigo, mais au moins, j'ai un joli cul sous le nez.

"Qu'est-ce t'as à la r'luquer comme ça, toi ?!" Grogne la panthère qui s'adresse au rouquin.

Oh merde, merde, merde...

"Je ne la reluque pas, Grimmjow. Tu peux bouger maintenant ?"

"Nan."

" "Nan."? " Répète alors le rouquin en se levant lentement pour faire face à Grimmjow.

Oh....Merde....

Vu la tension dans l'air....

Je dirais qu'ils vont bientôt se bastonner....

"C'quoi ton problème, Kurosaki ?"

"Mon problème ? C'est toi-même, enflure."

Sur le côté je vis Manon aller sur les genoux de Camille et me faire signe de me rapprocher d'elles. Comprenant qu'elles pensent la même chose que moi, je me décale d'une place, prenant juste mes béquilles pour m'éloigner le plus possible de la future scène de crime.

Et j'ai réellement bien fait de me bouger, car même pas 2 secondes après, Grimmjow a éclaté la tête d'Ichigo contre ma table, qui se casse sous la violence du coup.

Mais Ichigo n'était K.O pour autant et il fit une clef de bras à Grimmjow.

Sa clef de bras force la Panthère à rester à genoux et si il essaye de bouger, il lui casse les poignées.

Mais Grimmjow est Grimmjow. Et il préfère avoir les poignées cassées plutôt que de rester dans cette position.

Il remonte violemment son corps vers celui de son ennemi et on pu aisément entendre le bruit des os de Jaggerjack se briser au fur et à mesure qu'il s'est redressé.

Grimmjow donne un violent coup de genoux au ventre de kurosaki qui fut contraint de lâcher ses poignées. Alors qu'Ichigo se remettait du coup au ventre qu'il venait de prendre, le bleuté enroule un de ses bras autour du cou du rouquin, de manière à pouvoir l'étrangler plus que facilement.

C'est à ce moment là que le prof arrive suivi de plusieurs autres pions, ayant entendu les cris que poussé les filles, effrayaient, ou ceux des garçon qui, eux, riaient aux éclats et lancés des "OOOOOOOH" et des "POPOPOOOPOOOOO" à chaque coups donné.

Les pions et le profs ont du, eux aussi, prendre des coups pour forcer les deux combattants à se tenir loin l'un de l'autre.

"Lâcher-moi, bande d'enflure !!! J'vais le défoncer !!!! " Rugis la bête en se débattant dans les bras des pions.

De l'autre côté de la pièce, Ichigo bouillonné, mais il est capable de rester calme, lui. Le prof est sans doute en train de lui faire des remontrances.

Grimmjow fut ensuite envoyer à un hôpital pour ses poignets brisés. On peut entendre celui-ci hurler de rage envers le rouquin alors qu'il est pourtant sorti du lycée.

Ichigo doit apparemment rester tout le reste de la journée à l'infirmerie pour voir s'il doit, lui aussi aller à l'hôpital.

Me remettant correctement à ma place, je regarde mes affaires qui jonchées au sol et plusieurs élèves -dont Chad et Inoue- m'ont aidé à les ramasser. Chad a aussi pris le temps de me donner une nouvelle table. Il est gentil.

"Ça va aller, Kobayashi-san ??" Me demande le prof, apparemment inquiet pour mon état alors que je n'ai rien.

"Vous savez, ce n'est pas moi qui es reçu les coups." Ai-je commencé à répondre. "Vous devriez plutôt demander ça à Ichigo ou à Grimmjow."

Il y eu un léger silence puis le prof hoche la tête en faisant tout de même une petite grimace avant d'enfin commencer son cours.

J'ai remarqué que le prof a fait la grimace seulement quand j'ai prononcé le nom de Grimmjow. Il est si méchant que ça ?? Pourquoi personne ne l'aime ?? Osé me sortir qu'il a violé le prof !!

Bon j'ai bien vu que beaucoup de fille le fixe avec beaucoup de penser perverse mais apparemment ça s'arrête là.

M'enfin, c'est pas mon problème.

Je me ré-installe correctement avant que le cours ne commence cette fois-ci pour de bon.

Manon et Camille m'interroge du regard et je leur répond par un signe de tête que, moi, je vais bien.

Je lâche un long, trèèèèèèès long soupire. La journée s'annonce bien pourrie, encore une fois, même si le plus gros fouteur de troubles n'est pas la pour la semaine, voir plus.

Nouvelle Vie Remplie D'emmerdesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant