Imagines et préférences avengers.

IMAGINE Sa danseuse. Cap pour Socks_shoot

Socks_Shoot, Hello mon coeur! Voici ton imagine!
C'est ma première commande, donc j'espère qu'il te plaira ^^ sinon, je t'en refais un ;)
Trouveras tu ta référence? XD
En fait j'avais deux idées, donc, clairement t'en as deux pour le prix d'un.. X)
Celui ci est assez triste mais le second est nettement plus joyeux. Bon avec un Stevie en 40 qui finit en mars glacé, C'est chaud cacao les trucs joyeux... XD Le second correspond plus à ce que tu voulais ^^ Il sera prêt demain ;) enfin cet aprèm vu l'heure... ;)
Enjoy! ;)

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Sa danseuse.

Il se tenait devant son cercueil. Cette femme avait changé sa vie. Elle avait fait de lui captain America, bien plus que le sérum. Son courage, son abnégation, ce sauvetage, c'était elle et non pas un produit chimique.
Steve pleurait, face au corps de celle qui fut son amante, sa sauveuse, sa vie. Sa fiancée. Élisabeth.
Il n'avait jamais su ce qu'elle était devenue avant de recevoir l'avis de décès. 
Sa danseuse. Sa courageuse, brave, entêtée, petite danseuse.
Assis sur l'un des bancs de l'église, il laissa les souvenirs l'envahir.

Flashback

Il était à côté de la scène, se préparant à faire un énième speach sur les dons... Il aurait tellement voulu aller au front. Au lieu de ça il devait servir de jouet, de mascotte... Comme si elle lisait ses pensées, une jeune danseuse se tourna vers lui. Si elle était quelconque, son amie, elle, était tout simplement captivante. Steve aurait pu se perdre dans ses yeux. Tour à tour gris, bleus ou bien verts... Elle semblait timide mais ne pût pas empêcher son amie de parler... 

"-Vous êtes ridicule... Comment un homme aussi brillant que le colonel a il pu penser que vous pourriez servir à quelque chose?!
- Anna! Chut!
- Votre amie à raison mademoiselle...
- Oh euh.. Élizabeth.
- Lizzie! On rentre en scène !
-  A plus tard Captain !
- Steve! C'est Steve .. "
Il l'avait vu sourire en se glissant derrière le rideau tandis qu'il finissait faiblement sa phrase. Et elle avait été danser.

Plus tard dans la soirée, elle l'avait rejoint sur les marches de la scène où il griffonnait.
"- Hey. Ça va? Vous.. Tu dessine?
- Hein! Hey! Oh euh.. Oui. Tiens. "
Et il lui avait tendu son carnet. Elle l'avait regardé avec les yeux d'un enfant devant le sapin de Noël.
Puis elle avait écarquillé les yeux. Elle était tombée sur les dessins de ce soir. Ces dessins portaient tous sur le même sujet. Une jeune femme, blond cendré, aux cheveux sauvagement ondulés et aux yeux bleus gris. Angélique, belle, attirante. Des dessins d'elle. Tour à tour ange, danseuse, soldate, créature fantastique à la crinière rose, mais toujours magnifique. Il y en avait des dizaines. Tandis qu'elle les admirait, il s'était senti rougir. Et avait remarqué qu'elle avait elle aussi atteint la couleur d'une tomate. Bien mûre.
"Oh! Ils sont magnifiques" murmura-elle.
Rassemblant son courage, Steve lui proposa un café. À la cantine du camps. (Nda: oui bon c'est la guerre hein! Plus romantique c'est compliqué...)
Elle rit et se pencha vers lui. L'embrassa doucement.
Steve sourit, l'attira sur ses genoux et l'embrassa. Bientôt, le baiser se fit plus intense, plus sensuel, plus...

"LES GARS Y'A DES PRISONNIERS!" hurla soudain un soldat. *Bucky!*  S'excusant, Steve se rua vers la cabane du colonel pour tenter de le convaincre d'aller sauver son ami. En vain. Il ressortit découragé. Abattu.

"Bon tu viens!?" Sa voix avait cinglé, avec une pointe d'amusement. Il se stoppa net, éberlué. Élizabeth l'attendait au volant d'un 4X4, un casque sur le siège passager. Pas de doute dans sa voix, pas d'interrogation. À cet instant, elle n'était plus une danseuse, ni même une jeune femme, mais l'incarnation d'Azrael, l'ange de la destruction, de la mort. Elle venait se battre. Avec lui. Pour lui. Pour sauver un homme qu'elle ne connaissait pas. À cet instant, Steve sut qu'il aurait une question à poser à Bucky : comment demander une femme en mariage.
Secouant la tête, il grimpa dans le véhicule.
"Comment as tu su? Et est ce que tu sais te battre?
-  T'inquiète. Personne n'a voulu que je m'engage mais je peux botter ton merveilleux petit cul sans ruiner ma manucure. " Incrédule, il rit face à son sourire carnassier.

Finalement, elle l'avait aidé de bien des manières. L'exhortant à aller sauver son ami, devenant par là même captain America. Lui sauvant la vie, aussi. À bien des reprises.

C'est ainsi qu'il s'était retrouvé face à elle, dans un bar, quelques jours avant un mission dangereuse. C'est ainsi qu'il avait laissé Bucky aller demander un slow à l'orchestre.
C'est ainsi qu'il avait invité l'amour de sa vie à danser.
Qu'il s'était agenouillée à la fin de la chanson.
Qu'il l'avait demandée en mariage.
Qu'il avait serré celle qu'il pouvait désormais appeler sa fiancée dans ses bras, enfouissant avec délices son nez dans sa chevelure blonde.
Qu'il l'avait embrassée, câlinée...
Qu'ils étaient rentrés dans son appartement.
Qu'il l'avait étendue sur le lit sans cesser de l'embrasser.
Qu'ils avait fait l'amour. Longtemps, passionnément.

Durant ces quelques jours, avec l'aide de Bucky (et son insistance) il s'était fait porter pâle pour rester avec elle.
Cinq jours ensembles.
Cinq jours de bonheur, de danses, de musiques, de dîners aux chandelles ... Et d'amour.
Cinq nuits passionnées, brûlantes, merveilleuses...  Et brèves. Très brèves.

Cinq jours au terme desquels ils s'étaient dit au revoir tandis qu'il partait en mission. Jurant que ce serait la dernière.

Assis sur ce banc d'église, il pensait à cet avion. Celui qui lui avait volé sa vie, sa femme, sa fiancée, son amour.
Il avait supplié cette Peggy de l'appeler.
Il avait entendu sa Lizzie la pousser pour lui parler.
Il l'avait entendue pleurer, le supplier de ne pas faire cela. Lui dire qu'il y avait forcément une autre solution.
Il avait laissé les larmes couler.
Il s'était sacrifié.
Il lui avait destiné ses derniers mots. "Je t'aime, je t'aimais et je t'aimerai pour toujours et à jamais. Lizzie, adieu. Mon amour. Je..."

Et puis il avait coulé. Et s'était réveillé bien des année plus tard. Sans elle. Il avait alors essayé de la retrouver. Puis de se saouler. Puis il avait abandonné, l'un comme l'autre étant impossibles. Mais jamais il ne l'avait oubliée. Elle serait à jamais sa fiancée. Sa danseuse.