Chapitre 1

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Adieux

PDV CRYSTAL JOHNS

Je rentre chez moi fatiguée. Je dis bonjour aux membres de ma famille et pars déposer mes affaires scolaire à l'étage. Lorsque j'arrive dans ma chambre, je prend un livre intitulé The Agency et commence à le lire. Ma chambre est plutôt grande. Ses murs sont rouges et gris et de grands posters y sont accrochés. Mon lit double est placé sous la fenêtre où ont peut voir la Tamise couler à petits flots . Dehors, il ne fait pas beau. Les oiseaux se confondent avec les nuages gris. Je ne vais pas bien dormir cette nuit... Demain ce sera enfin le week-end ! J'ai hâte car je vais revoir mon père. Il doit rester une semaine puis il repart pour Paris... Ha... La France... Je rêve d'y aller depuis toute petite. Il m'a promis de m'y emmener le jour de mes 14 ans. J'ai vraiment hâte !

- Crystal ? On mange ma puce descend ! M'appelle ma mère.
- J'arrive ! Répondus-je simplement.

Je pose mon livre sur la table de chevet et dévale les escaliers. Arrivée au rez-de-chaussée, je m'assois en vitesse à table et observe le repas. Du poulet ! J'adore ça ! Je remarque que la table est magnifiquement bien dressée.

- Avons-nous un invité ? Demandais-je.
- Non. Me répondit ma mère. Mais tu sais, aujourd'hui est un jour assez spécial.
- Je ne comprends pas de quoi tu parle.
- Écoute... Toute la ville est entrain de parler à leurs enfants, qui ont ton âge, de la tragédie du Basilic.
- De la quoi ?
- Crystal... Je sais que tu te demandes ce qui se passe mais je te promets de répondre à toutes tes questions si tu ne m'interromps pas dans mes explications.

Je secoue doucement la tête tout en fronçant les sourcils en signe d'accord. Ses yeux marrons fixent les miens. La ride qui sépare ses sourcils bruns m'annonce son inquiétude. Elle se met à gratter son nez, signe de stress chez elle. Ma mère s'assoit à son tour en face de moi et me regarde gravement.

- Tu sais... *soupire* Il y a des années de cela, environ 100ans, dans le centre de Londres, une maladie grave avait été détectée. Seulement, les gens de la ville pensaient que ce virus venait des serpents. Évidemment, cette rumeur était totalement fausse mais les seuls serpent de la ville appartenaient à Marc Steven. Ce jeune garçon avait à peine 13 ans qu'on lui demanda d'abandonner sa seule "famille". Malgré son opposition à ce choix, il déclara devant l'ensemble de la population "Si mes serpents doivent disparaître, je disparaîtrai avec eux ! Et je me vengerai ! Les serpents se vengerons ! " Et c'est comme ça que Anguis-Mortem apparût.
- Je... Je ne comprends pas. Qu'est-ce ? Je veux dire qu'est-ce que c'est Anguis-Mortem ?
- C'est un... jeu. Me réponds ma mère peu sûr d'elle.
- Je ne comprends pas.
- C'est normal. Mais maintenant c'est l'heure de se coucher ma chérie. Dépêches-toi !
- Mais nous n'avons pas manger !
- Ha oui c'est vrai !

Elle prend du pain, du beurre et du jambon et les emballent dans un torchon. Elle prend en suite un couteau et le rentre à l'intérieur du paquet. Je la regarde me demandant ce qui se passe. Elle me donne le paquet et ajoute :

- Je n'avais pas vu l'heure. Ma chérie, sache que nous t'aimons et nous t'avons toujours aimé. Et surtout ne lâches pas ce sac. Gardes-le dans ta main. J'espère te revoir et que tu ne m'en veux pas trop que tout se précipite ainsi. Dépêches-toi d'aller te coucher.

Nous montons les escaliers et arrivons dans ma chambre. Maëlys est assise sur mon lit et pleure. Cela me fait de la peine. Elle lève la tête et me regarde tristement. Elle me chuchote :

- Je t'aime.

Ma grande sur m'attrape et m'enlace. Je dessert son étreinte et l'embrasse sur la joue. Elle prend un pull et m'aide à l'enfiler. Elle aussi est habillée chaudement. Ça commence à me faire peur tous ça. J'ai l'impression que je vais partir loin. Cette pensée m'amène à une autre.

- Je vais mourir ? Demandais-je tristement.
- Nous ne l'espérons pas... Ajoute ma mère.

J'allais riposter mais elle fut plus rapide.

- C'est l'heure. Dit-elle. Maëlys ? Viens. Tu dois aller dans ta chambre.

Elles sortent et j'entends ma mère revenir. Je m'allonge dans mon lit mais il fait chaud pour un mois de Février. Je ne me met donc pas sous la couette. Elle entre et me regarde.

- Tomas. Ton frère s'appelait Tomas. Mais il est mort. Dans ce jeu. Je voulais que tu le sache. Car tu vas devoir affronter des choses terribles si tu t'en vas. Bonne chance ma fille. Tu en aura besoin.

Ma mère sort de ma chambre et ferme la porte. Comme si elle ne voulait pas que je m'échappe... Et puis, qui est ce Tomas dont-elle parlait ? Et quel est ce "jeu" dont tout le monde parle ? Vais-je vraiment mourir ? Pourquoi m'a-t-elle raconter cette histoire sur ce jeune homme et ses serpents ? Trop de questions auxquelles je ne peux pas répondre. J'essaie de m'endormir mais le résultat n'est pas celui que j'attendais...

Enfin fini le premier Chapitre !
Avis ?

Bonne suite de lecture.
Kiss,

Lolidoud

Anguis-MortemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant