Sweety

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/!\ Attention, certains passages peuvent choquer, bien que je n'entre pas dans le lemon pur et simplement. Certains passages sont très implicites (voir même explicites) sur le lemon, alors âmes sensibles, abstenez-vous ! /!\

     « Sweety »... ce surnom qui a bercé mes années de lycée et bien plus encore.
     Mon amour, l'homme de ma vie, ma moitié, m'appelait comme ça. Nous nous sommes rencontrés alors que j'étais en seconde, et lui en terminale. Nous nous sommes mariés sous l'accord de nos parents cinq ans plus tard, seulement.
     Pendant dix ans, nous étions tellement heureux. Nous ne voulions pas encore d'enfant, c'était top tôt pour nous.

     Pendant ces dix ans, du moment où nous avions commencé à sortir ensemble jusqu'à aujourd'hui, nous étions tellement heureux. Pas une seconde ne passait sans qu'il me manque. Je l'avais dans la peau, c'est le cas de le dire.
     Et puis, est arrivé, il y a une semaine, une nouvelle que je n'attendais pas. En effet, après avoir vomis et fait un test de grossesse, j'ai découvert que j'étais enceinte. De trois semaines.
     Quelle joie ! Je peux vous assurer que j'allais presque sauter au plafond. Mais je ne l'ai pas fait, bien entendu.
     C'était le mardi d'il y a déjà un mois. Après ça, je suis allée chez ma mère. Non pas pour la prévenir, mais parce que mon homme était en voyage d'affaire. Et je me sentais seule, alors je suis partie rejoindre mes parents pour le mois.

     Aujourd'hui, nous sommes vendredi. C'est demain que mon homme revient. Mon chéri. Mon cœur.
     Je suis devant la porte de la maison, le sourire au lèvre. Déjà, je planifie son retour : une table dressée, avec le bâton prouvant ma grossesse positive dans une petite boîte décorée, dans son assiette à lui, moi préparant le dîner, lui arrivant.
     Nous nous mettrons à table, il ouvrira la boîte, verra les deux bâtons positifs. Il sourira, viendra jusqu'à moi, m'embrassera.
     J'interromps mes rêveries pour ouvrir la porte de la maison, le sourire aux lèvres. Je pose mon sac à main sur la table, laisse ma petite valise sur le côté de la porte.
     J'enlève mes chaussures et ma veste, accroche mes clés puis monte afin de me changer dans une tenue plus confortable.
     Cependant, lorsque j'arrive devant la porte de notre chambre, j'entends des bruits. Des cris. Des cris, des gémissements de femme, d'homme.
Non.

     Non, ce n'est pas possible. Il ne me ferait jamais ça. Par pitié, faites que ce ne soit pas lui.
     Pour en être certaine, je lève la main, tremblante, et l'approche de la poignée. Je me stoppe quelques secondes pour reprendre contenance puis ouvre la porte.
Ce que je vois me laisse pantoise de stupeur.

     Est dans mon lit, notre lit, mon chéri. Mon époux. Mon propre cœur. Il est là, en pleine action avec une femme. Lorsque la porte s'ouvre, tous deux s'arrêtent net et se tournent vers moi, horrifiés. Je croise ses prunelles sombres, brillant de stupeur, de surprise. Mes yeux se remplissent de larmes. Lentement, je quitte ses yeux pour descendre mon regard vers son torse. Son torse musclé est plein de suçons qui ne sont pas de moi, sa peau bronzée en sueur est rouge et violacée. Des traces de griffures sur son dos, ses bras. Je continue de descendre. Je le vois collé contre cette femme, qui a les bras et les jambes écartés et attachés aux colonnes du lit à baldaquin. De ce que j'en vois, ils l'ont fait dans toutes les positions.

     Mon regard parcourt la femme du regard, attachée, les bras et jambes écartés, profondément enfoncée par... mon mari. Je continue de la regarder, tout aussi lentement, et vois sur son ventre des suçons, des griffures. Ses tétons sont durs et tendus, ses seins portent la marque de morsures. Ses jambes et ses bras, griffés, mordus. Sa peau claire en sueur est rougie à beaucoup d'endroits.
     Mes yeux continuent de remonter lentement le long de son corps, tandis qu'une larme glisse sur la joue. Je ne l'essuie pas et laisse venir les autres.
     Ses lèvres, comme celles de mon... mari, sont rouges et gonflées par ce que je sais être des baisers enflammés.
     Les larmes tombent de plus en plus vite, mais je ne les retiens toujours pas.
     Ses yeux brillent d'une lueur coquine, de désir. Pourtant, ils ont rapidement été remplacés par de l'horreur et de la peur. Ses cheveux châtains sont éparpillés sur les oreillers.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 01, 2016 ⏰

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