⭐ Partie 9 ⭐

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  C'était pour la énième fois que j'entendais ce foutu portable sonné ce qui m'irritait fortement. Ce fucking shit de téléphone avait choisi le moment où j'avais enfin réussi a fermé l'œil. J'avais passé une nuit blanche et ma tête était sur le point d'exploser puis cette personne allait en rajouter en m'appelant aussi tôt.

Bordel !

Qui que ce soit, j'allais méchamment l'envoyer se faire foutre.

Je me redressai du lit et débranchai le téléphone du chargeur, je le décrochai sans même jeter un coup d'œil sur l'écran.

-Qu'est-ce que tu me veux putain ! Geulais-je énervé.

-Je ne t'ai pas apprrrris les bonnes manièrrrres petit?

J'écarquillai les yeux en entendant cette voix avec cet accent.

Cette voix et ce putain d'accent.

Sa voix.

Je finis par totalement me reveiller et ceci d'une manière brusque.

Très brusque !

Je pouvais l'entendre rire doucement à l'autre bout du fil.

Moi qui disait que j'allais envoyer cette personne se faire chier, j'imaginais pas ma surprise.

-Tu as perrrrrdu ta langue mon petit ?

-Non...non...bien sur que non ! Bredouillai-je.

Je n'arrivais toujours pas à le croire.

Je l'ai vu mort pourtant.

-J'ai entendu que tu as déménager à New York, c'est bien ça fiston ?

C'etait pas vraiment une question.

-Oui, je suis ici à peine une semaine.

-C'est bien.Il prit une pause, je l'imaginais faire claquer sa langue dans sa bouche, il faisait ça quand il réfléchissait.<< On m'a dit que c'était pourrrr les études.>>

-Oui, c'est aussi ça. Je suis en médecine.

Il rit de bon cœur, ce qui me fît me casser la tête pour trouver ce qui était si drôle.

-Si tu es chirrrrurrrrgien esthétique, j'aurrrrai un homme de confiance pour me rrrrefairrrre la trrrronche.

Sa figure enchevêtrée de cicatrice me vint en mémoire, j'en réprimai une moue de dégoût.

-Comment vous êtes vous tirez ? Je vous croyais pourtant mort. Je posais enfin la question qui me brûlait la langue.

-On va se rencontrrrrer, déclara-t-il après quelques bonnes minutes de silence sans répondre à ma question.

-Quand ? Où ?

Je n'étais pas pressé tant que ça de le voir, mais je voulais être sûr qu'il était vraiment vivant, chose dont je ne croyais toujours pas.

-Sois patient mon garrrrçon, ne t'ai-je pas apprrris que la patience vaut de l'orrr ?

Bip, bip, bip.

Obsédé par elle [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant