Story Of A Fallen Prince

Chapitre 14: Sweet sugary clouds

Louis s'éveilla donc dans une ville calme tandis qu'Harry s'endormait dans sa chambre vide et froide. Tout comme le coeur de Louis. C'était bête mais sans Harry a ses côtés, Louis se sentais seul. Il l'avait toujours été.

Il avait vécu toute son enfance et son adolescence dans le grand manoir de sa famille. Ce n'était pas chaleureux comme les maison familiales habituelles. Le manoir des Tomlinsons était froid et beaucoup trop grand pour eux. Mais ils l'aimaient. Et ils s'aimaient. Après tout, ils y avaient tous grandit ensemble. Famille nombreuse. Louis avait été élevé de manière très moderne, pas du tout - comme on pourrait se l'imaginer dans les grandes familles- à coups de vouvoiements et de bonnes manières, non. Il avait passé toute sa jeunesse à courir après des sœurs dans les grand couloirs vides du manoir. Leurs éclats de rire résonnaient à cause du plafond trop haut. Ils mangeaient tous ensemble sur une immense table en bois décorée d'un bouquet de fleurs que les enfant cueillaient chaque jour ce qui donnait une touche unique à chaque repas. En bref Louis avait adoré ce manoir. Il aimait sa famille. Puis, il l'a quitté en quête de reconnaissance, il entreprit un trop gros projet pour lui, ne fut pas assez sérieux et se laissa tomber.

Harry, lui, n'avait jamais été riche. Il n'avait jamais connu le besoin de l'être d'ailleurs. Il avait grandit dans une modeste famille. Les Styles détenaient un grand appartement, spacieux et toujours bien rangé avec une pièce à vivre lumineuse qui avait vu voir naître les disputes et les fous rires de Harry et sa sœur Gemma. Il n'avait jamais manqué de rien malgré leurs moyens modestes. Le départ de son père fut un choc pour Harry mais sa mère et sa sœur restèrent des repères.

Harry aimait sa famille plus que tout au monde. Louis aimait la sienne bien plus que sa propre vie.

Après s'être promené quelques minutes dans la ville endormie, Louis se força à aller se coucher dans l'espoir de pouvoir voir Harry le lendemain matin.

Une semaine passa, une semaine calme ponctuée de visites pour Harry et d'inquiétude pour Louis.

Le soleil se leva doucement, colorant la ville entière d'une teinte rosée. Ce fut la première chose que Louis remarqua en se réveillant ce matin la, la couleur du ciel. Un doux rose. Quelques nuages. De la barbe à papa. Il cru même sentir une odeur de sucre mais c'était sûrement son esprit d'enfant qui lui jouait des tours.

Un mur blanc. Une porte blanche. Des blouses blanches. Harry en avait marre de tout ce blanc. Il ouvrit donc les yeux avec peine ce matin là, craignant d'être à nouveau ébloui par tant de blanc, mais ce qu'il vit l'étonna, il lui semblait que les murs et tout le reste étaient d'une légère teinte rosée, il ouvrit les yeux en grand. Il n'avait pas rêvé. Tout était d'un doux rose chewing-gum. Harry adorait ça, les matins colorés il appelait ça. Un coup jaune, orange, ou bien, comme cette fois là, rose, Harry se disait que le soleil n'arrêterai jamais de le surprendre.

La porte d'ouvrit sur son infirmière, Vera, elle s'était présenté la veille et de toute façon, c'était écrit sur son badge. Harry l'aimait bien, elle était gentille. Plus jeune que lui, sûrement une nouvelle. Il ne lui donnait même pas la vingtaine. Elle était blonde, ses yeux gris clairs était plutôt banals mais son regard était rieur et Harry trouvait ce détail très à son goût même si Vera ne l'était pas vraiment. Enfin Harry la trouvait jolie mais... Mais non. Juste pas son style.
"Bonjour Harry, le docteur a dit que tu pourrais sortir aujourd'hui.", "Vraiment? À partir de quelle heure?", "Quand tu veux." Alors Harry se dépêcha de se préparer et sortit le plus vite possible de cet hôpital tout blanc, trop froid. Il passa quand même dire au revoir à Vera avant de partir.

Louis rêvait, assis sur l'un des rochers, les yeux dans le vide. Harry marchait, s'éloignant de cet hôpital et de son odeur de désinfectant.

Il flottait une douce odeur sucrée.