Chapitre 1

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Hey !

Le voilà ! Mon premier matoine ! Et dans un genre littéraire que j'adore énormément : l'heroic fantasy.

J'avais déjà l'idée depuis un moment mais je dois avouer que deux fics m'ont vraiment donné encore plus envie de l'écrire : les pirates du cabaret noir de Kalincka et Antoine Daniel et les six sommets de Mitsuki81 (je vous les conseille vivement !).

Je me suis aussi légèrement inspirée du jeu Skyrim (mais vu que je n'y ai jamais joué, je ne connais pas vraiment le jeu et me suis donc juste inspirée du peu que je connaissais pour l'univers de ma fic).

Lets go !

***

Le bruit de la forêt, celui de la rivière une centaine de mètres en contrebas de là où il se trouvait, celui de ses pas sur les feuilles mortes...
Tous ces sons, le jeune Antoine les adorait. Le calme de la forêt était presque un silence absolu par rapport au brouhaha continu de sa ville natale, bien plus au nord. Oui, le jeune nordique était parti en quête d'aventure et ne regrettais en rien sa décision. Il était parti, confiant, sa hache sur le dos, pour découvrir le monde. Une bourrasque de vent passa dans ses cheveux que certains pourraient qualifier de démoniaques. "Le vent commence à se lever, dirait-on" pensa-t-il. C'est à ce moment là qu'il se fit bousculer. Reprenant contenance, Antoine observa l'homme, maintenant une dizaine de mètres devant lui, qui venait presque de le faire tomber. Il portait une cape bleu/grise dont la capuche était rabattue sur sa tête, cachant probablement son visage. Le nordique grommela une chose incompréhensible avant de se remettre en route. "Mais pourquoi coure-t-il ?" se demanda Antoine alors que l'autre venait de disparaître derrière un talus. La réponse lui apparut comme une évidence lorsqu'il entendit un groupe de gardes du village par lequel il venait de passer courir dans sa direction. Il jeta un œil à sa ceinture et remarqua que sa bourse manquait.

-"Rattrapez ce voleur !" hurla l'un des gardes à l'attention des trois autres.

L'homme aux cheveux fous réagit au quart de tour et se lança lui-aussi à la poursuite de l'homme encapuchonné qui lui avait volé son argent. Après quelques minutes de course-poursuite, l'homme à la cape sortit du sentier de terre et s'enfonça dans les fougères. Ses poursuivants le suivirent, toujours en courant.

-"Il est perdu, dit un des gardes en souriant, il va se retrouver piégé par la rivière."

Antoine se tourna vers lui.

-"Il sait peut-être nager et si c'est le cas, je doute fort que vous sachiez le suivre avec votre armure et vos équipements."

-"Aucun risque, répondit l'autre, le courant est beaucoup trop fort, mêmes les ours ne s'y risquent pas. C'est pour ça que le village prospère : les voyageurs sont obligés de passer par le pont que nous avons construit pour traverser et en profitent souvent pour se restaurer et se reposer à l'auberge."

Le nordique acquiesça et continua de courir. La végétation se dissipa peu à peu jusqu'au moment où ils arrivèrent à la rive. Les cinq Hommes eurent à peine le temps d'apercevoir le fugitif que celui-ci plongea dans les eaux tumultueuses.

-"Le fou ! Il ne s'en sortira jamais !"

Le groupe se précipita au bord de l'eau et attendit un quelconque signe de vie. Les secondes passèrent, puis les minutes. Les gardes s'apprêtèrent à partir alors qu'Antoine balayait résolument les eaux des yeux. L'un d'eux le remarqua et lui dit :

-"Ne vous faites pas d'illusion, personne ne peut survivre à pareil courant, d'autant plus que celui-ci continue sur une dizaine de lieues et finit sur des roches acérées. Cet homme ne reviendra pas. Je suis navré pour votre bourse."

Et sur ces mots, il s'en alla. Antoine, quant-a-lui, resta sur la rive encore quelques instants. Oh, bien sûr, il était ennuyé d'avoir perdu une bonne partie de son argent, mais la mort du voleur ne le réjouissait pas plus. Certains diraient que justice était faite mais le nordique en doutait fort. Il n'arrivait pas à concevoir que la mort, même celle d'un voleur, puisse être une quelconque satisfaction pour certaines personnes. Jetant un dernier regard à l'eau, il repartit vers le chemin de terre qu'il avait quitté lorsqu'il poursuivait l'homme à la cape.

***

Antoine arriva dans un petit village répondant au doux nom de "Meguetuse". Il rentra dans la taverne tandis que le soleil commençait à décliner. Aussitôt, le nordique fut assailli par de nombreux chants célébrant l'arrivée de la nouvelle saison, le printemps laissant place à l'été. L'homme aux cheveux maléfiques s'assit au comptoir et commanda une bière. On le servit et il se retourna pour observer les autres occupants des lieux. Sur une petite estrade se trouvaient deux bardes, l'un étant un elfe des bois et l'autre un humain, jouant une mélodie presque inaudible à cause des hommes attablés juste en face et qui chantaient en cœurs. Un peu plus loin, un homme ivre-mort, jusqu'alors endormi sur sa table, se releva d'un coup, levant les bras et criant : "Préparez-vous à entrer dans Xar Tsaroth !" avant de s'écrouler à nouveau sur la table. Antoine, légèrement mal-à-l'aise pour l'homme qui venait de crier détourna les yeux et regarda le fond de la taverne. L'endroit était fort sombre, les torches ne se trouvant pas assez près pour l'éclairer. Cependant, une silhouette se détachait de l'obscurité et le nordique plissa les yeux pour mieux détailler l'étrange individu qui ne prenait pas part aux festivités. Tout en scrutant, Antoine but une gorgée de sa boisson qu'il faillit recracher. Il avait déjà vu cette cape.

***

Boooooooooon, voici le premier chapitre, un peu court, certes, mais qui, je l'espère, vous aura plu autant que j'ai aimé l'écrire.

Un petit (ou gros) review ?

La quête des six pierresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant