~I need to talk...~

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J'ai longtemps hésité à publier ce texte parce qu'il parle de mes sentiments personnels. Mais j'avais tellement besoin d'en parler que je m'y suis enfin résolu à le faire. Vous n'êtes pas obligés de le lire si ça ne vous intéresse pas. Désolé pour le nombre incalculable de faute, mais je ne suis pas d'humeur à me corriger. Bonne lecture.

Le premier jour, tu m'a regardé avec tes yeux brun et ton visage souriant comme personne ne m'avait jamais regardé. Tu m'a regardé de la manière dont toutes les filles rêvent de se faire regarder par un garçon. J'ai tout de suite su que quelque chose allait se passer entre nous. Le temps a passé, les regards sont devenus des sourires, les sourires sont devenus des conversations, les conversations sont devenues des mains qui se frôlent, des bras qui se touchent quand on marchait l'un à côté de l'autre, ses petits gestes futiles sont devenus des accolades... Et juste quand les accolades allait devenir plus que ça, tout a chaviré. Je savais que tu m'aimais et tu savais que je t'aimais mais nous étions trop gêner pour nous l'avouer. Pourtant, nous aurions dût le faire, parce que le temps est venu nous rattraper. Le temps est venu détruire tout ce qu'il y avait de précieux pour nous deux. Le temps était accompagné de ton ancienne petite amie. Elle est revenue dans ta vie à grand coup de baguette magique, nous volant ainsi cet ombre d'une nouvelle relation qui allait commencé. Au fond de moi, je sais que tu avait peur, que tu ne savais pas quoi choisir. J'aurais du foncer et ne pas perdre de temps, mais elle a été plus rapide que moi... Quand j'ai vu la lettre qu'elle t'avais écrite, glissée entre deux pages de ton agenda, je savais que c'était fini, mais je refusais de me l'admettre. Et il y a eu ce soir, le soir de ton concert de musique, dans lequel je faisait un numéro de danse. Tu est venu me retrouver dans les loges après le spectacle et tu m'a prise dans tes bras. Cette étreinte était différente des autres. Tu me serrais plus fort contre toi, comme si tu ne voulais pas me laisser partir. Quand on s'est reculé, j'ai vu dans tes yeux que ce n'était pas un câlin ordinaire. C'était un câlin d'adieux.

Quelques jours plus tard, je t'ai vu l'embrasser. Je m'en souviendrai toujours comme si c'était hier. Tu marchais devant moi dans le couloir de l'école avec elle. Vous vous êtes arrêtés juste avant que tu rentre dans ta classe et vous vous êtes embrasser. Devant moi. J'ai du m'arrêter de marcher tellement j'avait mal. Le petit nuage sur lequel nous flottions depuis quelques mois s'était déchiré, mes rêves s'était envolés et j'avais un grand vite dans le ventre. Je suis ensuite rentrée dans la classe en essayant de retenir mes larmes. J'ai pris place devant mon bureau habituel, celui juste à côté du tien, en essuyant discrètement la larme qui s'était échappée malgré mes efforts.

Le dernier jour d'école, nous avons eu une discutions. Il n'y a eu ni cris, ni larmes, mais certes, il y a eu au moins un cœur brisé. Le mien. Je me sais pas comment ce portait le tien, mais j'espère qu'il avait mal lui aussi. Nous nous sommes avouez nos sentiments, mais il était trop tard. Je t'ai laissé partir, tu m'a filé entre mes doigts, et pourtant, j'était sûre d'être déjà à toi.

Un été à passé. Nous nous sommes envoyés quelques messages textes, mais rien de signifiant. Je ne cessait de me répéter que tout pouvais changer en un été, que je ne devait pas abandonner. J'ai cette stupide manie de ne jamais vouloir baisser les bras.

Nous nous sommes revu le premier jour d'école. Nous avons échangés un long regard qui voulait tout dire. Et puis ta petite amie est venue à côté de toi pour te parler, rompant ainsi notre regard. Puis, je suis arrivé en cour de math. Tu était là, assis à attendre que le cour commence. J'ai fait comme si je ne t'avais pas vu et j'ai tout de suite choisi le bureau le plus éloigné du tien. Pourtant, nous savions tout les deux que nous nous étions vus. À la fin du cour, je me suis levé et tu a fait de même. Nos regards se sont croisés, depuis les deux extrémités de la classe. Cette fois si, il n'y avait pas de petite amie pour rompre cet instant magique. Il n'y avait que toi et moi. Comme avant. Tu a ensuite quitté la classe, me laissant seul avec mon stupide cœur qui battait la chamade.

Je me souviendrai longtemps d'aujourd'hui. Du premier septembre 2016. En cour de math, la professeur à refait le plan de classe et nous a placé un à côté de l'autre. J'ai d'abord cru au destin qui voulait nous réunir. Et puis, plus tard dans la journée, quand les cours se sont enfin terminés et que je suis sortis de l'école, la seule vision que j'ai eu, c'était toi et ta petite amie. Entrain de vous embrasser à pleine bouche. J'ai rapidement refouler mes larmes et me suis vite dirigée vers chez moi. Je me souviendrai toujours du premier septembre 2016. Parce que le premier septembre 2016, j'ai abandonnée.

Rant book d'une divergenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant