Le crépuscule

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Les oiseaux inquiets s'enfuient vers leurs nids

Leurs petits dénudés les accueillent de leurs cris

Le soleil fatigué de sa marche s'enfuit vers son lit

Le ciel bleu du matin fait place à un azur rougi

Le vent sec de midi se mue en un air de délice

Le crépuscule tombe et la nuit et ses prémices

Refuges de tous les djinns qui dans les ténèbres s'enfouissent

Murmurant un air désolé sous les arbres qui frémissent

J'observe le fleuve sur lequel silence règne

Silence d'eau troublé par quelques varans en peines

Les djitts fatigués se gavent de cette aubaine

Et moi chanceux j'observe emmitouflé dans de la laine

Ma vision noircie et mon monde tout autour

Danse la lugubre symphonie de mes jeunes jours

Je prends un bol d'enthousiasme et je nourris mon coeur

De cet air pur du crépuscule afin qu'il annihile mes malheurs

HypnosWhere stories live. Discover now