Je fuis ma réalité physique
Je disparais dans les flots tragiques
Fatigué de mon excès lyrique
Vers la beauté de la nuit magique
Empreinte de nuages nostalgiques
Mes yeux fatigués par ma fougue
Se noient dans les abysses du doute
Traçant de clignements leur route
Vers le rêve et ses milles joutes
Tous mes soucis se furent dissipés
Le soleil de miel y brillait avec une telle beauté
Que tout mal étrange et décidé
S'envolait vers de lointaines contrées
Les bras de ces être chers m'enlaçaient à nouveau
Leur parfum de lumière et de félicité
Exhaltaient les plus sombres coins de ma psychée...
Mais à 5h mon réveil brusque et mouvementé
Par le chef et son sifflet endiablé
Me rappela mon statut d'aliéné
De mes yeux asséchés par les années
De jeunes larmes rythmèrent mes sanglots...
