Chapitre 1

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Cette histoire a été écrite par Patpookie.

Chapitre 1 :

Je pouvais voir la petite enveloppe au pied de la porte de ma maison. Le temps semblait s'être figé et je me dirigeais lentement vers le porche, l'horreur m'attendais dans l'enveloppe.

Mes mains tremblaient et mon cœur battait à 100 à l'heure quand j'ai délicatement pris l'enveloppe, comme si une bombe était à l’intérieur. Layna, mon prénom, était soigneusement écrit sur le devant. C'était l'écriture qui hantait mes rêves depuis le mois dernier.

A l’intérieur il y avait un petit carré de papier. En secouant l'enveloppe, quelque chose en tomba et atterrit sur le sol. Ce n'était pas un papier contrairement à ce que je croyais. C'était une photo Polaroid maculée de sang, représentant des bras arrachés baignant dans une flaque de sang. Il s’agissait de bras féminins, une alliance au doigt. L'estomac au bord des lèvres, je vis un message sur le bas. Elle disait :

Tu es la prochaine.

***

Ce n'était pas la première fois que je recevais une photo accompagné d'un message de ce type. Ça a commencé le mois dernier avec une photo de moi, planifiant l’exécution de la femme qu'il a tué. Je suis allée voir la police, mais ils ne m'ont pas accordé d'attention. Ils ne m'ont pas prise au sérieux. Je ne suis plus allée les voir après le troisième message.

J'ai essayé de me convaincre que j'étais en sécurité, comme la police l'a dit, mais je n'ai simplement pas réussit. Je peux sentir sa présence partout et ça me fait mourir de peur parce que je sais qu'il veut me tuer. Et personne n'a rien fait a propos de ça.

J'ai mentis à mes parents et à mes amis, prétendant que c'était juste une blague et ils m'ont crus. Et avec le temps, ils ont juste tous oublié. Mais ça m'est impossible, parce que j'avais l'impression chaque image et chaque messages étaient imprimés dans mon cerveau.

J'ai mis une barrière entre mon esprit et ces pensées, et j'ai marché vers la maison de mes voisins. Ils me payent pour surveiller leur fils âgé de six mois, Henry, tous les vendredi. C'est un travail sympa parce qu'il ne fait que dormir.

Quand je suis arrivée chez eux, il est en train de dormir, donc je descendis en bas , et allumais la télévision en m'asseyant sur le canapé. Après une demi-heure, mon portable vibra dans ma poche. J’eus peur en l'ouvrant, mon cœur s'arrêta, puis finalement je réalisais que c'était un message de Brian, mon petit-ami.

>Coucou chérie. Tu me manques. Tu veux sortir ce soir ?

>Peux pas. Babysitting.

Il oubliait régulièrement je qu'en faisais tous les vendredi. C'est typique des hommes. Ils ne peuvent pas se rappeler quelque chose plus de cinq minutes.

>Ok :( Envois moi une photo de toi :)

Soudain, le bébé cria à l'étage, donc je pris vite fait une photo et lui envoyais, sans la regarder avant.

Quand je fus arrivée en haut, Henry avait arrêté de pleurer et était retombé dans un profond sommeil donc je redescendis.

>Layna qui c'est?

>Layna ?

>LAYNA !!

>REPONDS MOI OU J'APELLE LA POLICE !!!

Je l'ai appelé aussi vite que j'ai pus afin qu'il n’appelle pas la police, et afin de savoir de quoi est il en train de parler.

« Layna ! Dieu merci tu vas bien ! Qui est ce putain de gars ! C'est supposé être une blague ? Parce que c'est vraiment pas drôle. »

J'étais confuse. « De qui est tu en train de parler ? Je suis toute seule ici, il n'y a pas de garçon. »

« Sur la photo. Tu n'as pas vu ? »

« Quoi ? Non. Le bébé a commencé à pleurer donc je suis allée le voir. »

J'ai mis Brian en haut-parleur et je suis allée dans mes photos. J'ai ouvert celle que je lui ais envoyé, et le téléphone est tombé au sol.

Sur la photo, derrière mon visage souriant, se tenait à l’extérieur un garçon. Je voyais son visage, couvert par un masque de ski, me regardant.

J'ai commencé a faire de l’hyperventilation en m'effondrant au sol, mon corps tout entier tremblant. Il était là. Il était à l’extérieur de la maison, il m'observait. Il allait me tuer. Et j'étais toute seule.

Je devais appeler la police. Avec mes mains tremblantes je pris le téléphone et composais le 9-1-1.

Quelqu'un commença a frapper violemment contre la porte. Il allait défoncer la porte et me tuer.

Je me relevais sur mes jambes pendant mon cœur battait si bruyamment que j'étais sûre qu'il pouvait l'entendre de dehors. Je me précipitais dans la cuisine, je pris un couteau tranchant pendant qu'il continuais à frapper.

J'entendis la pore voler en éclats depuis la cuisine. Il était à l’intérieur. Oh mon dieu, il est à l’intérieur et il va me tuer. Je repensais aux photos qu'il m'avait envoyé.

Des larmes commencèrent à couler sur mes joues, pendant que je me cachais dans un placard de la cuisine. Je mis ma main devant ma bouche pour qu'il ne m'entende pas reprendre mon souffle.

J'entendis ses pas se rapprocher de la cuisine, tout en serrant le couteau dans mes mains, prête à me protéger.

Il marchait lentement dans la cuisine, passant à côté de ma cachette. Je soupira de joie, mais il sembla avoir entendu car ses pas revenaient peu à peu vers ma cachette. J'entendis la poignée de la porte tourner lentement, et finalement la porte s'ouvrit. Je criais encore et brandit le couteau, mais ne vis pas mon harceleur. C'était seulement Brian.

« Oh mon dieu, » Je murmurais en me fourrant dans ses bras. « Je-je-je pensais que tu était l-l-lui. Je p-p-pensais que tu étais là pour me tuer. »

« Shhhhh, » chuchota-il en caressant mes cheveux. « C'est bon chérie. Je ne vais pas te tuer. Pas - »

La sirène des policier se fit entendre, coupant Brian sur ce qu'il disait. Il me fit un sourire. « La police est là maintenant, et ils vont le trouver. Ne t’inquiètes pas. C'est juste un idiot qui te fais une blague. »

Je restais calme parce que je connaissais la vérité. La police n'allait pas le trouver ou aucune preuve, et ils vont arrêter de le chercher et passer à une autre affaire. Et finalement il m'observera, attendant pour une nouvelle opportunité.

Il me veut, et il ne s'arrêtera pas avant de m'avoir.  

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