Je t'aime, moi non plus. [L.S]

5

" Jet'aime. "

Le visage de Harry se décomposa.

" Quoi ? "

Louis répéta sans difficulté cette fois, et avec plus d'assurance.

"Jet'aime. "

Harry ne lâcha pas le bras de Louis et ne le quitta pas des yeux. Ce dernier décida de continuer.

"Jet'aime beaucoup trop, c'est ça le problème. Je t'aime depuis que je suis arrivé au lycée, et je t'aime encore plus maint...

-Arrête. "

Louis baissa la tête. Harry lâcha son bras. Il ne dit rien, il se contenta de remonter dans sa voiture et de s'en aller, en faisant crisser ses pneus. Louis resta sur le trottoir, fixant son bras légèrement rouge. Il sortit son téléphone et appela Liam.

"Allô ?

-Tu peux venir à la maison ? "

La voix de Louis tremblait , son corps tremblait aussi. Il attrapa sa lèvre entre ses dents pour éviter que sa mâchoire ne claque.

"Qu'est qui a ? Il s'est passé quelque chose ?

-Oui. Viens s'il te plaît.

-J'arrive. "

Louis raccrocha sans rien ajouter. Il fondit en larmes, en plein milieu d'un trottoir, et le ciel aussi triste que Louis, se mit à pleuvoir.

Il n'arrivait pas à bouger, alors il attendit que Liam arrive. Comme Harry tout à l'heure, Liam se gara au bord de la route. Il sortit précipitamment de la voiture.

" Louis ? "

Le mécheux sursauta.

"Qu'est qui c'est passé ?

-Je l'ai dis...je lui ai dis. Je lui ai dis, il voulait savoir, il a tenu mon poignet, j'avais mal, je lui ai dis, il voulait pas me laisser partir, Liam, il sait.Il sait et il ne veut plus me voir maintenant.

-Qu'est que tu racontes ?

-Je lui ai dis que je l'aimais Liam. "

Liam ouvrit la bouche,puis la referma. Il soupira. Il ne dit rien. Il prit Louis dans ses bras et le serra fort contre lui.

" Rentrons. Je vais te faire un chocolat chaud, tu es trempé Lou'. "

~

Harry avait repris sa vie,il ne mangeait plus avec Louis, Niall, Liam et Zayn.

Il était à son ancienne table, il regardait Louis. Non, il le fixait. Une fille était assise à côté de lui. Harry se demandaient ce qu'ils pouvaient bien se raconter. Mitch se penche vers le bouclé.

"Hé, tes amis te manquent ? Tu peux toujours aller les rejoindre hein.

-Non.

-Pourtant vu comment tu les regarde, on dirait que...

-Je t'ai dis non, coupa Harry.

-En tout cas, continua Mitch, Louis il a l'air de bien s'entendre avec la meuf, il a du succès avec les filles le petit Tommo."

Mitch était le capitaine de l'équipe de foot, seul les derniers années pouvaient enter dans l'équipe, mais Louis avait su faire ses preuves et il avait pu jouer avec eux. Il s'était senti comme Harry Potter qui entrait dans l'équipe de Quidditch.

"Crois moi, cette fille ne l'intéresse pas.

-Comment tu le sais ?

-Je le sais, les filles,c'est pas son truc.

-Attend. T'es entrain de me dire que...Louis est gay ?"

Harry se rendit compte de l'erreur qu'il venait de faire. Il essaya de se rattraper.

"Non, j'ai pas dis ça.

-Putain, non mais je rêve ! Tomlinson est gay !"

~

« Bon,vous venez chez moi vers sept heures ? Je demanderais à ma mère de commander des pizzas. »

Niall et Louis hochèrent la tête et Liam s'éloigna en secouant la main. Le blond se tourna vers Louis.

"Jet'attend devant les vestiaires ?

-Ok !

-Bon j'y vais je vais être en retard.

-Ok à plus tard ! "

Louis regarda Niall traversait la cours, puis disparaître de son champs de vision.Il entra alors dans les vestiaires. Il voulut ouvrir la porte, mais celle ci était fermé.

"Ouvrez les mecs !

-C'est qui ?

-Louis. "

Il fronça les sourcils. Il entendit des chuchotements dans la salle, puis la portes'ouvrit. Il sourit, soulagé.

"Putain,j'ai cru que vous me laisseriez jamais entrer. "

Il voulut avancer mais les garçons lui barrèrent la route, ils croisaient les bras sur le poitrine. Ils étaient tous là, et Louis se sentit soudain minuscule, comme à son premier jour avec eux.

"Désolé Louis, mais tu ne fais plus parti de l'équipe."

Louis se décomposa.

"Quoi ?!Mais...pourquoi ?

-On accepte pas les tapettes! " quelqu'un cria mais Louis ne put pas voir son visage.

La porte claqua et Louis comprit immédiatement. Harry l'avait trahit. Son sang ne fit qu'un tour, il se rua dans les couloirs, en colère comme jamais il ne l'avait été.