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Les jours qui avaient suivi étaient assez spécial, je pensais tout le temps, au point de me donner des migraines à répétition. Pour moi pendant deux ans de ma vie j'ai crus qu'il était pas là, ils lui ont interdit de me voir, c'est horrible. Je me décidais enfin à rallumer mon téléphone et zapper les messages de Ken, Mila et tout le reste sauf Framal.

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Framal : Je sais que tu vas pas bien, je te connais. Vient au parc où on allait avant on va parler

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Moi : Ok 14 heures.

Il était sept heures du matin, il me l'avait envoyer avant-hier, je suis restée chez ma mère en région parisienne, pendant quatre jours, elle qui disait toujours qu'elle me voyait jamais la elle était comblée, pour mon plus grand bonheur. Je décida de mettre un jean taille haute noir, un t-shirt noir avec les épaules ouverte, ma veste en cuir et mes cortez. Je me maquilla légèrement et mon sac pour retourner chez moi, enfin du moins je crois que c'est encore chez moi. Et je mis juste mon sac dans mon coffre, en route pour aller au cimetière. Ma mère dormait encore, je sortis mon téléphone et mes écouteurs et je laissa lecture aléatoire. La première musique qui passa était Hold on, we're going home de Drake. Déjà à la base j'aime ce genre de musique mais ma petite soeur était fan de ça alors quand je lui ai acheté l'album j'ai du l'écouté entièrement avec elle et le rythme est assez cool. Arrivez devant la pierre tombale, je m'assis devant.

- J'ai pensé à toi ce matin et ton Drake passait dans mes écouteurs. C'était un signe de plus pour venir te voir, je sais je viens jamais. J'ai pas toujours envie tu vois, parce que j'espère que t'es tout le temps à côté de moi et que tu vois ma vie. Et si tu ne sais pas, même si je pense que oui, t'as dû voir alors ce qui c'est passer avec les gars. Ouais ils m'ont tous mentit, et moi auprès de Framal et Mekra je passe pour quoi ? Une conne. C'est sur deux ans c'est long mais c'est plus facile à pardonner que quatre. J'avais dix huit ans et maintenant vingt-deux et je sais pas j'ai l'impression d'être passé à côté de quelques choses.

Je fis une pause, j'étais en pleine réflexion.

- C'est bientôt ton anniversaire, t'aurais dû avoir 20 ans, je parle pas de toi, non pas que j'en ai pas envie mais la plaie est fermée, en cinq ans j'ai réussi à la fermer. Souvent les gens trouvent ça bizarre que je souffres plus mais je pense que la ou t'es, tu souffres pas, alors ça me va. J'ai l'impression de t'avoir tout le temps à mes côtés alors pour te dire je vais bien. Enfin je crois. Mais j'espère que tu es bien là où tu es. J'ai réussis à me libérer cinq jours j'en ai profité pour voir maman. Puis tu sais très bien que je devenais déjà folle à la base, la dépression tu me diras, ouais. J'ai vus les deux amours de ma vie partirent. Mais le pire c'est que Framal a essayé de me faire comprendre que Mekra était toujours là même si Ken ne voulait pas il m'avait dit " tu sais pas ce qu'il a fait pour toi même loin de toi. " enfin un bail du genre. Je sais pas quoi faire, je sais plus quoi faire en faite. Aide moi, je sais pas comment mais aide moi.

Je la regarde une dernière fois et je repars chez ma mère, j'ai déjeuné avec elle et je suis repartie, pour voir Framal. Il m'attendait sur un banc, quand il m'a vu arriver il m'a sourit et je me suis posée à côté de lui.

- Ça va, lui demandais-je.

On a parlé de tout et de rien pendant un moment, Fram' c'était mon frère. Son retour dans ma vie était un point tellement important et positif en même temps.

- Ils sont pas bien, finit-il par me dire.

Je tourna la tête vers lui comprenant parfaitement bien là où il voulait en venir.

- Deux ans à me mentir, je serai peut être avec ton frère en ce moment même, lui dis-je.

- Mais Ken c'est le pire, lui il est dévasté, genre il a besoin de toi de ouf, on s'en est rendu compte la, me répondit-il.

Mon coeur se serré a l'entente de cette phrase ça me faisait mal. Ken était vraiment pour moi un indispensable dans ma vie qui a su combler l'absence de ma soeur et Mekra. Mila c'est pas pareille vous savez c'est ma meilleure amie mais jamais je me confie à elle, j'ai peur qu'elle juge mes actes, alors que Ken je men fou.

- C'est ton meilleur ami Albane, me rappela-t-il.

- Celui qui m'as mentit pendant deux ans, répondais-je au tac au tac. Deux ans Fram c'est pas rien, je suis pas le genre de meuf à pardonner en trente secondes nan je suis pas comme ça, il a cassé quelques choses en faisant ça. A croire que j'ai besoin de ça. Ça fait déjà aussi cinq ans que ma soeur est partie, je suis complètement casser de l'intérieur et on me cache ça putain, toutes les personnes que j'aime partent de toute façon, finis-je par dire.

- T'as soeur elle serait fière que tu sois aussi forte que ça, et il y en qui parte mais c'est juste un temps comme mon frère et moi. Mais tu sais Ken il veut ton bonheur de ouf, c'est surement égoïste de sa part ce qu'il a fait mais je pense que il voulait pas que t'es encore mal, mais j'avoue que de te voir dans la rue et pas pouvoir venir te serrer dans mes bras après deux ans c'était chiant. Mais pense au geste qu'il a fait à la base c'était pas une mauvaise intention envers toi il voulait te protéger.

J'ai posé ma tête sur son épaule puis nous avions continuer de parler toute la journée, puis je suis partie dans un hôtel me retrouver seule pour les derniers jours de ma "semaine de vacances".

AgainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant