Chapitre II : Premières investigations

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Dix heures trente. Je me réveille, j'ai bien dormi, je suis prête à commencer mon enquête.

Je me rends donc à l'auditorium St pierre des cuisines qui est en fait une ancienne église transformée en auditorium. Église de style roman, elle a ensuite été gothisée par l'ajout de larges fenêtres typiques de ce style. Aujourd'hui, j'ai de la chance, l'auditorium est ouvert en visite libre. J'en profite donc pour accéder aux toilettes, lieu supposé de la disparition. Je me mets donc à la recherche d'indices. Il n'y a pas de traces de violence apparentes, en revanche grâce à ma lampe à UV de fortune et mon réactif artisanal, je relève des traces de sang sur le lavabo le plus proche de la porte. Vraisemblablement, il y a eu une bagarre ici. Je retrouve aussi du sang par terre, en face du lavabo où j'ai trouvé la première trace. Je remarque rapidement que des gouttes de sang gravitationnelles jonchent le sol jusqu'à la petite et unique fenêtre de la pièce. Il ne doit pas y avoir beaucoup de monde qui manipule cette fenêtre, je tente donc un relevé d'empreintes digitales. C'est probant, il n'y a  qu'un seul jeu d'empreintes. Je prends quelques photos et me dirige vers la salle pour où était assise la victime pendant le spectacle. J'inspecte le siège et ses alentours puis je m'assois dessus et regarde la scène.
Je ne vois rien de potentiellement utile à mon enquête. Je me dirige donc vers la sortie de l'auditorium. Une fois dehors, je me dirige vers une antenne de McDonald's que je connais bien : celle qui se trouve place du capitole. Là je mange, puis je prépare mon enveloppe d' indices que je timbre et sur laquelle je note l'adresse postale du domicile de mes parents. Le bureau de poste le plus proche n'étant pas très loin, un peu plus loin dans la rue, j'y dépose mon enveloppe.
Je retourne ensuite chez moi où je m'applique à mettre de l'ordre dans mes notes. Je réfléchis longuement, deux jours pour être précise, soit le temps que mon courrier pour mon père arrive à destination. Je reçois donc un appel de sa part : " allo ?
- salut papa !
- je voulais te dire que j'ai bien reçu ce que tu m'as envoyé.
- ah! Je t'explique. Lorsque je classais bénévolement les dossiers du palais de justice, je suis tombée sur l'archive d'un cold case qui m'a attiré. Je me suis donc dit j'allais tenter de résoudre cette affaire mais j'ai besoin de ton aide. Il faudrait que tu analyses pour moi les éléments que je t'ai envoyé s'il te plaît.
- pas de souci ma chérie, je m'en occupe. "
Je suis parfaitement consciente que je n'aurais les résultats que demain au minimum. Mais ce n'est pas grave. J'ai donc tout le temps nécessaire pour vous parler de moi. Comme toutes les filles de mon âge, j'ai évidemment un petit copain. C'est le vrai motif de ma venue à Toulouse, car contrairement à moi, lui est toulousain de naissance. Je l'ai donc rejoint.
Il logé encore chez ses parents qui habitent à dix-sept kilomètres de Toulouse. Il s'appelle Cyril Resat. Je l'aime beaucoup.
Je passe donc chez moi une agréable soirée.
Le surlendemain, à mon réveil, vers dix heures je reçois un appel de mon père qui me donne les résultats que je lui ai demandés.

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